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| Le Râle de la Volupté | |
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+2Gadadngor Tamarëa Maelthras 6 participants | |
Auteur | Message |
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Tamarëa Maelthras P.F DE SYLFAEN
Messages : 69 Date d'inscription : 05/12/2009 Age : 37
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Prêtresse Réputation :: 50 (5ème Matrone de Shiliak)
| Sujet: Le Râle de la Volupté Dim 23 Mai - 21:30 | |
| Une ombre, un murmure; une rumeur. Le râle de la volupté, petit immeuble de piètre prestance, suscitant énormément d'émoi. N'appartenant à aucune maison, du moins, c'est ce qu'il laisse entrevoir; le bâtiment se tient garant d'un service plus qu'en demande. L'entrée n'est pas moins difficile que dans une taverne, bien que l'ambiance soit tout à fait différente. Une fois la porte de bois entre-ouverte, c'est un air emplie d'odeur de sang, de luxure et d'encens qui vous accueils. Ce fumet exquis vous attaque de par sa puissance et son engouement. Un tapis de velours blanchâtre vous trace un chemin à plusieurs embranchements. Au bout de la première salle, l'entrée, se trouve une petite table, semblable à un autel sacrificiel aillant plusieurs siècles. Sertie de serre d'acier de toutes les tailles, il est clair que son usage est la torture. Plusieurs banc enserre la table, pour les spectateurs et curieux qui oserait se délecter du spectacle. En fait, ce petit autel est celui d'une dame voluptueuse, n'ayant point l'usage de la parole. Son simple rôle réside au fouet qu'elle porte à la hanche, au poignard qui orne sa cheville et à son amour inconditionnel pour les démonstrations on ne peut plus sanglantes dont elle est l'attrait. Ses services sont peut-être onéreux, mais la satisfaction ressentit vaut son pesant d'or. Certaines règles sont pourtant établis; l'observateur n'a aucun droit de participer, de toucher sous aucun prétexte. Les récalcitrants seront sévèrement punis, selon le niveau de la faute. Par le premier embranchement, celui de droite, une salle richement décorer se tient fièrement. Plusieurs tables sont installés, ainsi qu'un comptoir de service où toutes les sortes d'alcools sont servis. Tout ce qui avilis les esprits est servi en ces lieux. Les alcools forts, les bières naines; ainsi que plusieurs cépages de sang sont offerts au demandant. Cet un mâle qui tient le bar et c'est à lui seul que les commandes doivent êtres portées. Une peau d'ébène et une longue chevelure d'argent; un superbe exemple de la beauté drownique. L'atmosphère en cette salle est habituellement tranquille, bien qu'en soirée les esprits peuvent s'échauffer. La luminosité y est tamisée selon les coins de la pièce; les rencontres d'affaires ou personnelles peuvent donc se dérouler dans une parfaite discrétion. L'embranchement de gauche, tant qu'à lui, mène sur une série de petites chambres peuvent être louées, mais jamais verrouillées. Aucun acte n'est interdit en ces lieux. Pourtant, un garde lourdement armé fait sa ronde, entrant parfois même, à même les chambres. Le garde se donne le droit de sortir tout être qui commet une faute au code des lieux; bien qu'il n'y ai que quelques rares règlements. Les êtres travaillant au Râle de la Volupté, ne peuvent en aucun cas être entrainés en ces chambres privées; de leur propre chef ou non. L'endroit de luxure appartient à une belle et sordide femelle, portant le nom de Yasraena. D'une main de fer elle gère cet endroit maudit, dont elle se délecte de chaque délit. N'étant point prêtresse, le Râle de la Volupté n'est point dédié en Sylfaen, même s'il est reconnu que la plupart des êtres éventrés sont sacrifiés à la Déesse, pour que la gloire et la prospérité règne toujours en maître sur cet demeure. | |
| | | Gadadngor DISC. DE SHASKA
Messages : 219 Date d'inscription : 04/12/2009 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mer 9 Juin - 18:01 | |
| Le chevalier noir était adossé sur un mur, il avait enfilé peu de temps après sa fuite de chez sa maîtresse une armure complète qu’il avait dérobée à un misérable marchand sans cervelle. Le vole avait été d’une facilité exemplaire, l’insigne de Shaska sur sont front lui avait permis d’appuyer ses menaces sur un scénario plus qu’effrayant mettant en scène ce même marchand ainsi qu’un sacrifice particulièrement dangereux pour sa santé. Après avoir tenté de se défendre, le marchand dut se rendre à l’évidence qu’il ne pouvait rien face à un chevalier-noir et décida de lui céder l’armure pour quelques piécettes d’or. Gadadngor partit donc de ce commerce camouflé de la tête au pied dans une armure lourde, mais efficace, le maniement de ses deux lames serait sans doute ardu advenant l’obligation de combattre un adversaire, sa dextérité en serait malheureusement entravée, cependant la protection que lui offrait cette même armure risquait fort bien de compenser pour son manque de finesse. Le chevalier noir dût s’habituer à la lourdeur de ses propres pas, à chaque fois qu’il levait la jambe il devait lutter contre la force de la gravité, perdant presque l’équilibre à chacun de ses mouvements, il faut dire que l’armure avait été conçue pour un Orque et non pour un demi-elfe d’ébène tel que lui.
Marchand toujours sous le regard amuser de certains elfe-noir, ceux-ci ricanèrent fortement à chaque faux pas que le chevalier noir pouvait accidentellement faire, Gadadngor sentis la colère montée en lui tel un feu ardent alimenté par une source magique. Ses yeux s’illuminèrent d’un étrange reflet et ses poings gantés se serrèrent jusqu’à ce que le sang ne puisse plus circuler dans ses veines. Il s’arrêta alors au milieu des trois individus et il se retourna rapidement vers eux les dévisageant l’un à un. Lorsqu’il approcha de l’un d’entre eux, ils reculèrent tous par prudence et les ricanements cessèrent soudainement, Gadadngor maîtrisa sa colère du mieux qu’il pût et il dégaina ses armes afin de les planter dans le sol. Ce geste symbolique signifiait pour tous les habitants de Shiliak un défi fort simple consistant en une bataille à main nue entre un groupe d’individus ayant du mal à cohabiter les uns avec les autres. Le meurtre dans Shiliak était interdit, sans le moindre doute, mais par contre les combats à main nue eux ne l’étaient pas! Les trois individus se regardèrent lentement afin de choisir s’ils l’attaquaient à trois contre un ou si l’un d’entre eux se porterait volontaire pour l’affronter en duel. Finalement, ce fut un esclave de l’un des trois individus qui hérita du défi.
Gadadngor s’avança lourdement face à l’esclave qui avait dès à présent l’ordre de le terrasser, malheureusement pour cet individu, le chevalier noir ne désirait pas enlever son armure et lorsque celui-ci tenta de le frapper au visage il se cogna violemment le poing contre le casque du demi-drow. Avec un sourire sadique, il frappa l’esclave d’un coup de genoux dans le bassin et le frappa violemment contre un mur de marbre jusqu’à ce que les os de sa victime craquent et que le sang s’écoule de sa tempe. Après cette démonstration de force, il laissa l’esclave trempé dans son sang en s’assurant bien sûr qu’il ne l’avait pas tué, puis se dirigea vers les trois elfes noirs qui avait osé ce moquer de lui. Ceux-ci n’étaient en aucun cas des guerriers, qui plus est, d’après leurs mauvais habits, le chevalier noir devinait qu’ils devaient appartenir à une maison dont le rang ne valait sans doute pas la peine de mentionner. De simple serviteur qui ne savait même pas tenir une arme, c’est assurément ce qui les sauva tous les trois. Gadadngor resta un long moment à les dévisager, observant la peur transpirer de tous leurs êtres, ils n’étaient que des lâches sans aucun sens de la fierté… Bref de véritable elfe noir qui dans une situation comme celle-là préférait invoquer le nom de leurs maîtresses plutôt que de se défendre par eux-mêmes.
« Maelthras, souffla-t-il à travers son armure. La cinquième maison de Nûl-Darbanne doit s’en doute être fier de compter dans ses rangs les vulgaires pleutres que vous êtes. Invoquer le nom de votre maîtresse ne vous sauvera en rien, que croyez-vous qu’elle fera de vous, misérables vauriens? Vous croyez qu’une matrone désirant inspirer le respect peut se permettre de garder en ses rangs les exécrables créatures que vous êtes? Les témoins de votre couardise sont nombreux, si votre matrone est aussi puissante que vous semblez le croire, cet incident arrivera jusqu’à ses mielleuses oreilles et vous serez sans le moindre doute châtié. Vous êtes damnés… et pour cette raison je vous laisserais la vie sauve. »
Le rire de Gadadngor résonna alors tout autour de lui, les trois serviteurs se regardèrent terrifiés par le futur que le chevalier noir avait évoqué. Le demi-elfe d’ébène récupéra ses deux armes et les rengainas dans leurs fourreaux respectifs, son sourire ne pouvait sans doute pas être visible, néanmoins le sifflotement qui s’échappait de son heaume pouvait être perçu par toutes les créatures qui le croisèrent. Le chevalier noir continua d’avancer d’un air enjoué, il avait évacué le feu brûlant de sa colère sur un esclave et trois sordides individus. La lourdeur de l’armure se faisait toujours ressentir, néanmoins ceux qui le regardaient à présent étaient tous des soldats comprenant la difficulté du port d’une telle armure. Gadadngor arriva finalement à sa destination finale, le Râle de la Volupté. D’une main peu agile, il ouvrit la porte débouchant sur une pièce respirant le vice. Ce n’était pas certes la première fois qu’il visitait cet établissement, mais pour la première fois de son existence, il contempla avec attention ce qui s’y déroulait.
Le demi-drow poussa, un long soupire, une séance de torture avait justement lieux et des cris outranciers s’échappaient de la pièce voisine, un divertissement qui ne l’intéressait nullement. La torture était pour Gadadngor un acte déshonorable qui ne servait qu’à assouvir le désir de puissance et de contrôle d’une tierce personne, le chevalier-noir avait de nombreux défauts, mais l’avilissement de son âme pour un acte aussi inutile n’en faisait pas parties. Le demi-elfe d’ébène préférait de loin la souffrance psychologique, beaucoup plus subtile que la souffrance physique elle permettait d’asservir totalement sa proie et de la détruire complètement. Malheureusement, Gadadngor perdait le plus souvent patience et tuait sa victime avant d’arriver à ses fins. Quoi qu’il en soit, le chevalier noir se laissa guidé par les cris et observa un instant la victime qui était parfaitement sanglée. Une humaine, rien de moins, une esclave dont le sang ruisselait jusqu’à l’extrémité de l’instrument de torture pour disparaître dans un étrange orifice à peine perceptible. L’ombre d’un instant le chevaleresque guerrier du chaos se questionna sur ce que la maîtresse de l’établissement pouvait bien faire avec tout ce sang. Gadadngor quitta la pièce rapidement afin d’éviter d’être immaculé de sang comme l’étaient les autres clients puis se dirigea vers la pièce ou se trouvait le tenancier du bar.
Gadadngor commanda une boisson drownique et alla s’installer dans un coin illuminé de la pièce. Il savait par expérience que les gens soupçonneux avaient tendance à observer ceux qui tentaient de passer inaperçus plutôt que ceux qui au contraire s’affichaient en pleine lumière. Lorsque sa boisson fut finalement arrivée, il démantela une partie de son heaume pour que seuls sa bouche, son nez et ses yeux soient visibles, puis il but une longue et langoureuse gorgée en imaginant que c’était du sang… Le sang de sa maîtresse lui manquait terriblement, un goût si doux, si voluptueux si chaud ne pouvait qu’alimenter en lui un désir sans borne pour cette source qui avait été sienne. Il aurait tant aimé que sa maîtresse daigne lui offrir le don du sang, mais hélas, celle-ci en avait décidé autrement… Il était à présent las, amer et sa seule source de réconfort était sa prière envers Shaska qu’il récitait mentalement et rituellement. | |
| | | Ghêll Urcès INCONNU
Messages : 8 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 35 Localisation : Québec, Québec.
Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Assassin Réputation :: 1
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mar 15 Juin - 13:13 | |
| Le réveil, c'était probablement le moment de la journée de Ghêll détestait le plus. Néanmoins, ce réveil avait été l'un des meilleurs qu'il avait eu depuis les derniers jours. Ses yeux jaunâtres s'ouvrèrent lentement en observant le mince filament de lumière qui s'infiltrait dans sa chambre par un minuscule orifice qui se trouvait sur le mur du fond, alors que ses canaux auditifs étaient charmés par les plaintes d'une humaine. Cela aurait été le réveil parfait, si seulement il n'avait pas été brusquement sorti de cette torpeur par le garde qui effectuait sa ronde au même moment. L'Orque leva calmement son regard sur l'être armuré, tout en plissant celui-ci. Il ne savait vraiment pourquoi, mais cet être ne lui avait jamais inspiré confiance. Ghêll se redressa calmement, en s'étirant de tout son long, sans quitter l'individu des yeux.
« Cesse de te comporter comme une larve, Ghêll. C'est le temps de partir; ta location est terminée. Si tu veux rester, tu sais ce que tu as à faire...»
Déjà? Pensa l'Orque. Le temps passe tellement rapidement, dans cet endroit. Il ne ronchonna aucunement. Il gardait son air sévère habituel, tout en reprenant tranquillement ses biens, sans aucune hâte. Il ne désirait aucunement se presser... Il jeta un bref coup d'oeil vers la petite table de chevet, là où reposait un masque en fer, accompagné de sa besace. Quels objets précieux ils étaient, pour l'Orque. Son masque; son identité. Il s'en séparait très rarement, c'est ce qui assurait sa sécurité dans plusieurs endroits. Et sa besace? Personne ne savait vraiment ce qui s'y trouvait. Qui sait quelles choses ignobles il peut cacher dedans? Certains affirmaient qu'il renfermait une multitude de dague de lancées; dagues qu'il montre fièrement à sa ceinture. Alors que d'autres, eux, disaient qu'il renfermait des objets d'une grande valeurs, probablement dérobé sur les dernières dépouilles qu'il avait faite.
« Parfait... » dit-il, de sa voix monotone.
Le garde sortit finalement, pendant que l'assassin revêtait ses vêtements. Rien de bien extravaguant; une tunique d'un bleu marin qui s'étendait presque sur le noir, ainsi qu'une ample cape à capuchon qui descendait jusqu'à la moitié de son visage, dont la fin traînait derrière lui.. Quoi de mieux pour lui? Malgré les vêtements bien basique, son arsenal ne restait pas pour le moins maigre. Une ceinture de couteaux étaient passée en bandoulière sur son épaule; ceinture dont l'un des couteaux manquait à l'appel. Il avait sûrement eut quelques ennuis en se rendant jusqu'au Râle de la Volupté. Un couteau, de toute façon, qu'est-ce que cela pouvait bien changer pour lui? Une épée courte ainsi qu'une dague pendait inlassablement de chacun de ses flancs, dans un fourreau de cuir bien pitoyablement rapiécé. Puis, finalement, il sangla enfin son armure de cuir contre son corps; une armure d'une couleur noirâtre, le meilleur, selon lui. Il se dirigea enfin vers la porte de sa chambre, en étant bien sûr de n'avoir rien oublié... Après tout, il pouvait bien égarer n'importe quoi ici, avec une porte toujours déverrouillée. Certains pouvaient s'amuser à jouer au fourbe, eux aussi...
L'Orque prit directement la droite en sortant de sa chambre, se dirigeant vers l'entrée principale du Râle de la Volupté. Sa démarche se faisait lente et calme, quelques cliquetis métalliques et de bouteilles qui s'entrechoquent se faisaient entendre à chacun de ses pas. Il devait impérativement se débarrasser de quelques effets; à quoi bon jouer les silencieux s'il fait du bruit comme dix guerriers? Il s,acquitta finalement de son dût, en s'assurant de refaire la location de la même chambre pour la prochaine nuit. C'était, pour lui, l'endroit le plus sûr où il pouvait reprendre ses forces. Il reprit par la suite son chemin dans le second embranchement, tout en jetant un léger coup d'oeil vers l'autel, là où le spectacle venait de prendre fin. Il espérait sincèrement qu'il serait réveillé sous la même musique au prochain matin...
Il adorait particulièrement la pièce sur laquelle débouchait le second embranchement. La lumière tamisée l'avantageait énormément, mais il adorait particulièrement le calme qui règne majoritairement sur l'endroit. Il est rarement dérangé à sa table, là où il peut finalement finaliser quelques trucs avant de reprendre un peu son exploration... Il se dirigea donc, las, vers l'une des multiples tables qui étaient encore vide, y prenant place calmement. Il passa donc en revue les occupants de la place, son regard jaunâtre s'éternisant sur le demi-drow. Il ne l'avait jamais vue ici, auparavant, du moins, il ne le reconnaissait pas. L'être l'intriguait anormalement, il allait même jusqu'à faire naître un sourire, plutôt bref, sur les lèvres de l'Orque, chose qui n'arrivait que dans de rares occasions. Il se cala lentement dans sa chaise, gardant toujours un oeil sur l'individu. Il ne resterait probablement pas longtemps, il aurait sûrement quelques obstacles à éliminer, simplement pour son plaisir ou pour garder la forme. Après tout, dans cette voie, se laisser aller se terminait très mal... | |
| | | Tamarëa Maelthras P.F DE SYLFAEN
Messages : 69 Date d'inscription : 05/12/2009 Age : 37
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Prêtresse Réputation :: 50 (5ème Matrone de Shiliak)
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mar 15 Juin - 22:27 | |
| [PNJ > Elendar, Membre de l'élite de la maison Maelthras] Nûl-Arbanne, fierté des elfes-noirs. Cité nichée au coeur de Shiliak, à même la pierre. La ville avait la réputation d'être d'une beauté époustouflante, tel était la voie des drows. L'apparence et le renom étaient si important, que rien ne devait entacher leur réputation. Mais chaque cité possède son lot de vermines, de mendiants et de rôdeurs. Dans les bas fonds, se trouve le Râle de la volupté. Petite merveille à même la puanteur sordide, la taverne était connu de plusieurs et certainement de Elendar. Les milles plaisirs disponibles sur place, avait eu comme consommateur récurant, la fine lame qu'est le drow. Le seul endroit, hormis peut-être la propre salle de torture Maelthras, où l'on pouvait assister aux pires sévices, comme simple spectateur. Toutes les races pouvaient se retrouver sur l'autel maudit, aucune distinction n'était fait. La chair étant de la chair, peut importe la race la portant. Il n'y avait qu'un sentiment de profond réconfort à voir un elfe ou un demi-drow coucher à même cette table. Une jouissante si importante, que plusieurs se laissaient submerger et goutait au fouet trépident de la succulente femelle officiant le spectacle. Mais cette fois-ci, Elendar était là par affaire. Il avait eu l'ordre de vérifier les dires d'un esclave et d'appréhender un mâle ayant contribuer à entacher la réputation de sa Maîtresse. La description qu'il avait du mâle était bien vague, mais il se disait en son fort intérieur qu'un homme portant une amure complète, serait assez visible au Râle de la volupté. Lui-même ne portant qu'une fine cotte de maille finement ouvragée surplombée d'une fine pellicule de tissus velours. Lorsque la lourde porte de bois s'entrouvrit sous sa poigne, l'odeur de sang lui titilla immédiatement les sens. Un flot de souvenirs des plus agréable l'immergea. Ces nuits folles où il avait goûté aux plaisirs malsains d'une quelconque pucelle; les terribles tortures, les hurlements. Il se lécha négligemment les lèvres, tout en caressant du bout des doigts une des voluptueuses femelles s'occupant de l'endroit. Un clin d'oeil dérobé lui assura une nuitée qu'il n'oublierait pas de si tôt. Son statut à même la maison Maelthras, lui permettait d'avoir la plupart des femelles présente en l'endroit dit. Les femelles de bas étage, ne portant aucun nom, aucune fierté. Prêtes à vendre leurs âmes pour s'approcher ne serait-ce qu'un peu de la royauté leur étant éternellement refusée. Ses pas le guidèrent à même la petite taverne au long comptoir. Il y commanda une boisson aux effluves puissantes, un alcool pesant qu'il chérissait particulièrement. Du coin de l'oeil, il observait la salle, analysait chaque occupant, tentant d'apercevoir la raison de sa venue. La plupart étant de la populace, il n'y préta guère attention. Seulement deux gens l'intriguait légèrement. Un drow, tapis dans un coin sombre, portant la moitié d'un heaume; ainsi qu'un être au regard doré. Tout en attrapant son verre et en y prenant une lapée, Elendar se dirigea vers le drow masqué. Au passage, il heurta l'homme au regard jaunâtre. Le mâle s'arrêta brusquement pour mieux observé celui qui était au travers de son chemin. La créature portait une armure de cuire noirâtre, sanglée sur les côtés. Son regard empreint d'une teinte jaune prononcée et le verdâtre de sa peau en dirent long sur son origine raciale. « Dégages de mon chemin, vermine. »Tout en disant ses mots, il huma l'air environnant, feintant une odeur nauséabonde provenant de l'orque attablé. Le mâle drow se détourna de la créature, écoeuré et repris son chemin en direction de la table du fond. Il progressait, lentement vers sa proie. Contournant plusieurs tables, il arriva à la hauteur de son but. Elendar tira une chaise qui était tout juste en face du drow soupçonné et prit place. De son air hautain et sûr de lui, il approcha son visage, sans être trop près en même temps. « Je crois que nous devons parler, mâle. Une situation dont tu as été l'instrument à profondément déplu à ma Maîtresse. Elle demande réparation. Bien que la mort me semble un marché équitable, je crois que vous aurez plus de valeur vivant. Ne soyez pas stupide... »La fine lame plongea son regard rougeoyant en celui du mâle devant lui. Produire ce mâle devant le trône Maelthras plairait assurément à sa Matrone. Il regretterait de faire couler le sang d'un être pouvant lui rapporter autant. Patiemment, il attendit une quelconque réponse de la part de l'accusé. | |
| | | Ghêll Urcès INCONNU
Messages : 8 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 35 Localisation : Québec, Québec.
Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Assassin Réputation :: 1
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mar 15 Juin - 23:54 | |
| L'Orque était toujours assis à sa table lorsque des bruits de pas le sortirent de sa concentration. Il releva le regard, légèrement, pour découvrir la silhouette d'un drow qui venait de pénétrer dans la taverne de l'endroit. Un drow; c'était probablement la race que l'assassin méprisait le plus. Ils se croyaient toujours supérieurs aux autres, de par leur allure et leur agilité au combat. Foutaise. La seule raison pour laquelle les autre les craignaient, c'était probablement dût à leur goût un peu trop prononcé pour la torture. Malgré qu'il ne laissait pas l'Orque indifférent de par sa présence, il ne s'en souciait pas énormément. Peut-être ne le remarquera-t-il pas? S'il l'ignorait, peut-être l'ignorerait-il à son tour? Malheureusement, ce n'est pas comme ça que le tout fonctionne, dans le Râle de la Volupté.
Ghêll se redressa, un court instant, alors que le drow se dirigeait vers lui. Il ne s'était pas levé pour le provoquer, bien au contraire, seulement pour.. Se lever? Néanmoins, malgré ses bonne intentions, tout ne se passait pas réellement comme il l'aurait désiré. Un contact se fit sentir chez les deux individus : une bousculade ou un simple accident? Peu importe, la bousculade avait fait échapper l'une des précieuses fioles que l'Orque chérissait plus que tout, qui vint se fracasser sur le sol, laissant s'échapper son contenu verdâtre sur les dalles de la taverne.
« Dégages de mon chemin, vermine. »
Quoi? Ghêll avait probablement mal compris. En plus de le bousculer et de briser l'une de ses fioles, ce drow venait l'insulter à sa table? L'assassin ne savait trop comment répondre de l'acte de l'individu; la seule chose qui s'échappa de sa gueule à ce moment précis fut un simplement grognement, bien bas.
« Gnnn.. »
N'ayant pas la parole facile pour répondre aux insultes, la majorité du temps il y répondait par l'acier. Trop souvent c'était arrivé; il aurait préféré à maintes fois faire taire un individu par la force des paroles plutôt qu'en le forçant à ne plus parler par la lame de son poignard, mais, ce n'était pas encore arrivé, malheureusement. Il espérait que ce jour arriverait.
De son regard jaunâtre, il suivit le drow jusqu'à la table de l'homme armuré, tâtant calmement les couteaux qui arboraient la ceinture qu'il portait en bandoulière. Il hésita un instant, venant presque décrocher la dague de son petit étui, mais, il se résigna finalement. Ce serait trop stupide de sa part de lancer un couteau en pleine taverne. Non, il attendrait le bon moment, comme il l'avait toujours si bien fait durant toutes ces années. Après tout, le drow sera bientôt occupé avec son « congénère »; l'assassin frappera lorsqu'il sera sûr qu'il ne sera pas remarqué. À quoi bon se débarrasser d'un individu trop rapidement, quand quelque chose d'autre peut le faire à votre place?
Il reprit donc place à sa table, tâchant d'essayer de camoufler les débris de sa fiole et la tache de liquide verdâtre, épais, qui se répandait sur le sol plutôt lentement.
« J'attendrai le bon moment... Oui, j'attendrai... » se dit-il, à voix basse, son regard jaunâtre toujours rivé sur le fine-lame, un mince sourire commençait à se dessiner sur les lèvres de l'assassin. | |
| | | Gadadngor DISC. DE SHASKA
Messages : 219 Date d'inscription : 04/12/2009 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mer 16 Juin - 10:56 | |
| Le demi-elfe à la peau d’ébène savourait avec une sérénité remarquable, le nectar drowique qui se retrouvait bien heureusement devant lui. D’une gorgée plus que mémorable, il était incapable de détourner le regard du contenue de sa coupe. La comparaison avec une quelconque source de sang était sans le moindre doute l’activité préférée du moment que le vénérable chevalier noir avait trouvé pour combler le vide qui emplissait bien malheureusement son cœur. Il n’avait plus de maîtresse, le chevalier noir de la toute puissante Shaska n’avait plus aucune chance de devenir une créature du chaos, une créature immortelle arpentant les vices de Shiliak afin de châtier les disciples de Sylfean. Il n’était plus qu’à présent qu’un vulgaire demi-elfe noir sans mettre et qui plus est sans espoir de boire le moindre sang d’une créature plus puissante que lui. Le dernier temple de sa déesse avait été saccagé quelques jours plutôt, périssant par les flammes il avait dû affronter sa maîtresse et par un coup de chance incroyable il avait survécu. Le chevalier du chaos méditait avec une concentration sans faille, tentant de recevoir le moindre signe de sa toute puissante déesse, il désirait savoir ce qu’il devrait faire. Il savait que le dernier temple de Shaska se trouvait à Terrebelum, il avait déjà eu la chance de le visiter lors de l’une de ses dangereuses missions, ce fût pour le moins une expédition des plus dangereuses et cette fois il n’avait plus d’or pour mettre en place une expédition de se genre.
Baragouinant des paroles incompréhensibles, Gadadngor humait l’atmosphère tout en fermant les yeux. Il se remémorait les longues et langoureuses nuits passées dans les bras de sa maîtresse, celle-ci partageant son sang avec lui, lui dévoilant des infimes moments de sa longue existence. Melkiane Shil’ka lui avait appris tout ce qu’elle connaissait du monde dans lequel, elle avait erré. Le chevalier noir regretta un instant de s’être retourné contre elle, peut-être aurait-il dû être plus patient? Cette pensée était absurde, se dit-il mentalement, c’était elle qui l’avait trahi, c’était elle qui lui avait refusé le don obscur qu’il avait attendu avec impatience. Shaska l’avait guidé vers le chaos et le chaos avait demandé que sa trahison soit entreprise. Il n’avait suivi que son instinct, que la volonté de son impitoyable déesse. Le chaos était une puissance qui devait être entretenu avec l’énergie du désespoir, sa maîtresse s’était égarée dans une monotonie ne laissant plus aucune place au chaos, il avait été l’instrument d’une punition bien plus grande que celle à quoi il s’était attendu. Le chemin du chaos était impénétrable disait-on et alors qu’il avait formé une alliance passagère avec les autorités de Shiliak, ceux-ci avaient tenté de le tuer avec sa maîtresse, c’était en quelque sorte le destin que lui avait réservé le chaos, s’assurent qu’il soit acculé dans un coin, il n’avait eu d’autre choix que de comprendre le destin qui l’attendait.
Gadadngor était le fils de la première matrone de Nûl-Darbanne, le rejeton sauvé in extremis par la vampire Melkiane Shil’Ka, son destin aurait été d’être un esclave au service de la première maison et sans aucune éducation sur le monde qui l’entourait, il n’aurait pas survécu plus que quelques années telles que la majorité des demi-drow. Melkiane en avait décidé autrement, à ce moment précis elle avait vue en lui un disciple loyale, un être pouvant servir d’instrument au chaos, jamais elle n’aurait pût choisir son serviteur avec plus de précision. Il avait été si dévoué envers Shaska, qu’il avait perpétué le chaos jusqu’à ce que Melkiane elle-même en soit affectée. Un sourire se dessina sur les lèvres du chevalier noir, il lui arrivait quelques fois de se surprendre dans un raisonnement aussi brillant! L’esprit de cet être était motivé par un fanatisme exigu envers sa propre définition du chaos, renchérit par son désir de sang et bien qu’il n’était pas un vampire, il se pratiquait allègrement à boire ce doux nectar lorsque cela lui était possible.
Étrangement toutefois, Gadadngor n’était point un tueur, du moins pas si il n’avait pas une motivation chaotique derrière un éventuel crime. Les personnes qu’il avait dû tuer, se comptaient sur le bout de ses doigts, en trois cents ans d’existence il n’avait tué directement que trois individus. Il préférait de loin provoquer la mort d’une tierce personne en utilisant la manipulation et le bluff. Le chevalier noir était un être perfide, possédant son propre sens de la moralité, la seule chose qui lui importait était la suprématie du chaos, étrangement, Shiliak était une citée de droiture, ordonnée selon des préceptes de discipline stricte. Le chaos était donc une chose difficile à prodiguer dans cette cité contrôlée d’une main de fer par les orques et les drow. Une seule solution était donc possible afin de créer le chaos dans cette cité, les Drow devaient tenter de renverser la suprématie des Orques, ce qui serait sans doute d’une beauté spectaculaire à observer. Néanmoins, provoquer un tel évènement n’était pas chose aisée, en effet malgré la soif intarissable de pouvoir, les elfes noirs n’étaient pas stupide en fait la peur de la puissance des Orques devait être leurs principales motivations pour n’avoir encore jamais tenté de renverser l’autorité établie. Les orques quant à eux s’étaient assuré que les Dix Maisons de Shiliak soient en constante opposition afin qu’un ralliement contre eux devienne impossible.
Le demi-elfe noir fantasmait toujours sur ce désir de chaos, lorsqu’il aperçut du coin de l’œil un elfe noir entré dans la pièce portant des habits qu’il avait déjà vue plus tôt. Amusé, il continua à boire lentement son nectar lorsque celui-ci bouscula un orque, qu’il n’avait d’ailleurs aucunement remarquée avant que celui-ci se lève de sa chaise. Bien malgré lui, il ne pût s’empêcher de sourire à l’idée que l’orque pourrait avoir le désir de demander réparation pour cette insulte. Malheureusement, celui-ci n’en fît rien et l’elfe noir continua son chemin vers le chevalier noir qui continuait à sourire bêtement tout en camouflant ce même sourire à l’intérieur de sa coupe de nectar. L’elfe noir, transpirant d’arrogance, chose qui était commune dans cette communauté à l’étroitesse d’esprit aussi exiguë, était armé d’une lame qui ranima l’instinct du guerrier sommeillant à l’intérieur de Gadadngor. L’elfe noir, qui ne semblait pas posséder de nom, déploya une chaise afin de s’assoir directement en face de lui. Surprit le chevalier noir, fût bientôt nez à nez avec la lame de ce même individu, l’excitation anima alors tous les sens du chevalier noir, l’odeur d’un éventuel conflit l’excita au point ou ses mains tremblaient d’un désire imparable de frapper ce nouveau venu. Étrangement il réussit à maîtriser ses désirs, ce ne fût point chose aisée alors que dans son esprit il imagina toutes les possibilités qui s’offraient à lui. Respirant lentement, il réussit à maîtriser son instinct et il vida d’un trait le liquide rougeâtre qui se retrouvait dans sa coupe.
«Saviez-vous,dit-il d’un ton explicatif, que lorsque vous dégainez une arme en face d’un inconnu qu’il y a 30% de chance que celui-ci soit soudainement indisposé à vous adressez la parole? Et savez-vous qu’il y a autant de chance que celui-ci décide de répliquer en dégainant la sienne? Heureusement, je fais parties des 40% qui croient qu’exposer les faits à un interlocuteur armé d’une arme peut lui faire entendre raison. Le fait est, noble mâle, dont le nom m’échappe, que si votre matrone vous avais ordonné de me tuer, je serais déjà mort… À moins bien sûr que vous ayez d’autres intentions, en ce cas-ci, je devrais vous châtier de la même manière que j’ai châtié vos esclaves, qui soit dit en passant n’avait aucun respect pour notre vénérable Déesse toute puissante, Sylfean. »
Dans un geste imperceptible, il empoigna sa Bourse et la déposa sur la table tout en faisant un léger clin d’œil à l’orque qui les observait. Cette manœuvre n’avait d’autre but que de rendre mal à l’aise le provocateur et ainsi lui faire comprendre que toutes actions de sa part entraineraient une conséquence. En cet instant, Gadadngor éprouvait un plaisir malsain à observer l’elfe noir dont la beauté devait faire de lui un mâle de prédilection pour les désirs personnels de sa maîtresse. Si il avait raison, aucun elfe noir qui se respecte ne risquerait de perdre se privilège en trahissant sa maîtresse ou encore en échouant sa mission, car l’échec lui serait fatal. Cette supposition lui était légitime, connaissant la culture drow, il devait cultiver le sentiment de peur chez son adversaire afin qu’ils réfléchissent aux conséquences que sa matrone pourrait lui infliger, ainsi il serait sans le moindre doute plus réceptif à ses paroles.
« Vous devez comprendre, dit-il avec sérieux, que nous pouvons tous les deux vivre assez longtemps pour franchir la porte de cette auberge, ou nous pouvons tous les deux mourir en nous combattant. Mon nom est Gadadngor et je n’ai nullement l’intention de mourir… Enfin, pas de cette façon! Et vous? » | |
| | | Leknaat Ripmëoi INCONNU
Messages : 3 Date d'inscription : 16/06/2010 Age : 30
Biographie du Personnage Race :: Garou-Chat Classe :: Guerrier de Brume Réputation :: 1
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Jeu 17 Juin - 6:35 | |
| Leknaat savait qu'il était l'heure, malgré la noirceur du ciel de Nûl-Arbanne, il sentait l'appel de la lune. Il devrait bientôt se transformer, il cherchait longtemps un coin tranquille pour pouvoir accomplir sa transformation, mais il n'y en avait peu dans les bas-fond de la cité drowique. Il se dirigea vers une petit ruelle et après avoir vérifier que personne ne si trouvait, il s'abandonna à l'appel de la lune. Ses membres se raccourcir puis se couvrir de poil avant que sa tête puis tout son corps ne suivent en quelques minutes, il était transformé en un gros matou noir comme l'ébène. Sautant habilement sur les toits de Nûl-Arbanne, le jeune Garou trouva une petite taverne où il entra. La taverne était très bruyante et puait l'orque se qui agaçait Leknaat au plus haut point. Un drow était en face d'une personne en armure. Il semblait qu'une altercation allait commencer.
Dernière édition par Leknaat Ripmëoi le Ven 18 Juin - 4:48, édité 1 fois | |
| | | Tamarëa Maelthras P.F DE SYLFAEN
Messages : 69 Date d'inscription : 05/12/2009 Age : 37
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Prêtresse Réputation :: 50 (5ème Matrone de Shiliak)
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Jeu 17 Juin - 22:43 | |
| [PNJ > Elendar, Membre de l'élite de la maison Maelthras] Elendar toisa Gadadngor, fichant son regard brûlant en celui du drow. Il lui fit la morale, sur ses esclaves, ainsi que plusieurs sujets dont il n'écoutait pratiquement pas les aboutissements. Qui était-il pour oser lui parler de cette manière. Supposant des raisonnements qui ne sont que pure chimère. Le combattant d'élite accrocha à la discution lorsque le mâle lui parla des esclaves qu'il avait châtier.Cela prouvait donc qu'il était bien l'homme recherché; celui qu'il devrait appréhender. Les menaces planaient autour d'eux, les mâles ayant le sang bien chaud. Lorsque le drow termina son long discourt, le combattant Maelthras s'installa confortablement; le dos bien appuyé contre son siège. Gadadngor disposa une petite besace qui devait contenir plusieurs pièces d'or, en se basant sur son bruissement cliquant. Cette manœuvre plus ou moins habile, ne fit ni chaud, ni froid à Elendar qui en avait vue plus d'une. Il avait beaucoup de mal à associé le drow devant lui, à la vermine d'orque qu'il avait croisé quelques instants plus tôt. « Je me nomme Elendar. Et vous vous méprenez sur plusieurs aspects que vous venez d'énoncer. Ma matrone aimerait bien vous avoir vivant. Bien qu'elle soit présentement, indisposée par l'occupation de châtier les simples âmes que vous avez rencontrés. »En prenant une pause, il passa négligemment une main à même son opulente chevelure argentée. Il huma l'air ambiant, la magnifique effluve de sang et d'alcool entêtante. Cet endroit était très certainement un de ses préférés en la cité de Nûl-Arbanne. « Je n'ai aucunement le projet de mourir, pas ici et aucunement en cet instant. Mais si je dois user de la force pour vous faire quitter votre siège, je le ferai. Ma Maîtresse n'apprécie guère d'attendre ses ''invités ''. Si vous ne voulez pas ajouter à son courroux, vous devrez alors me suivre à l'instant. »Joignant ses actes à ses paroles, le drow se leva gracieusement. Il savait bien que si Gadadngor avait un peu de jugeote il le suivrait sans faire d'histoire. Lui qui voulait tant vivre, avait maintenant sa dernière chance. Car si on combat éclaterait au Râle de la Volupté, Elendar serait en position de force. | |
| | | Gadadngor DISC. DE SHASKA
Messages : 219 Date d'inscription : 04/12/2009 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Ven 18 Juin - 10:35 | |
| HJ: Les Drow, les Orques, les Nains et les Demi-Drow sont tous, dans Shiliak des créatures possédant le don de l'infravision. C'est-à-dire qu'ils peuvent voirent dans le noir le plus total. Tel qu'inscris dans les fiches descriptives. Ce n'était qu'un petit rappel!
Le chevalier noir ne regardait plus l’officier de la maison Maelthras, son regard vaporeux semblait s’éloigner plus ardemment du présent dans lequel il était. Son visage souriant, rétréci lentement jusqu’à ce que ses lèvres se joignent à une mimique de dégoût. Il était dans une position bien délicate, mais sont désire ardent de survivre, ainsi que sa puissante volonté de servir l’indomptable princesse du chaos ne pouvait que le motiver d’avantage à réfléchir à une solution afin de se dépêtre de cette situation. Le demi-elfe à la peau d’ébène ne pouvait dévoiler sa véritable identité, ni mentionner qu’il était le fils de la première matrone de Nûl-Arbanne, si il le faisait l’auberge tout entière devinerait qu’il était un demi-drow et sa situation n’en serait que plus précaire. La créature qui lui faisait face n’hésitait pas une seule seconde à le menacer, si il avait su qu’il était un chevalier noir, peut-être aurait-il été plus prudent, mais les menaces n’avaient aucun effet sur lui. La maîtrise de sa colère était néanmoins une chose difficile à accomplir, son désir de tuer était grandissant, le désir de semer le chaos était alimenté par la volonté de sa déesse. Néanmoins le demi-elfe noir d’ébène devait se montrer beaucoup plus patient qu’à son habitude, l’opportunité de rencontrer la Matrone Mealthras pourrait s’avérer fort intéressante, peut-être même pourrait-il tenter de l’assassiné.
Son regard ce fît beaucoup plus perçant, son corps détendu se raidit soudainement alors que la raison lui rappela bien malheureusement que pénétrer dans la cinquième maison de Nûl-Arbanne en étant un demi-drow risquerait fort bien d’être sa dernière action. La situation lui semblait agréablement compliquée, il pouvait porter le premier coup maintenant et tuer l’officier Maelthras, malgré ses menaces il n’était rien en comparaison d’un chevalier noir, mais agir ainsi équivaudrait à sa perte, les créatures de l’auberge se précipiteraient contre lui afin de le châtier d’une mort peu agréable. Et quand bien même réussirait-il à s’échapper de ce lieu maudit, la Matrone Maelthras lancerait sans doute ses hommes à sa poursuite, il ne ferait que retarder l’inévitable. Si seulement sa maîtresse lui avait prodigué le don obscur! Il aurait vidé de son sang l’insolent qui se tenait en face de lui et aucune créature de cette auberge n’aurait alors osé l’approcher. Malchance et damnation! Il était coincé entre une matrone assoiffée de vengeance et une auberge remplie de fanatique de Sylfean!
Soudainement, ses pensées furent interrompues par la venue d’un étrange animal, son regard s’empressa d’observer la chose qui venait de traverser les couloirs, sans qu’aucune créature possédant l’infravision ne l’ait remarqué. Chose qui était étrange en soi. Gadadngor l’observa un long moment s’en savoir avec précision quoi en penser, puis il se remémora de vieux livres poussiéreux qu’il avait lus dans sa jeunesse concernant la faune animale de Terrebelum et se rappela le nom de la créature. Contre toute attente, il s’agissait bel et bien d’un chat, au beau milieu de Shiliak, dans une auberge où les sacrifices étaient monnaie courante, cette créature avait eu l’audace de se montrer le bout du museau. Peut-être croyait-il être invisible, tapie dans un coin sombre, mes le don d’infravision que possédait tout les demi-elfes à la peau d’ébène eut tôt fait de le repérer. Animé d’une soudaine rage à la vue d’une créature de Terrebelum, il se leva brusquement et fît signe à son interlocuteur de l’attendre à cette table.
Armé de sa lourde cuirasse et de son étrange casque, il marcha lentement vers la créature à fourrure et lorsqu’il fût suffisamment prêt d’elle, il lui flanqua un coup de pied dans les côtes ce qui eut pour effet de le projeter en direction de l’orque qui les observait depuis un bon moment. Gadadngor éclata alors d’un rire sinistre, satisfait de cette démarche, il se retourna et alla de nouveau s’asseoir en face du guerrier de la maison Mealthras. Le chevalier-noir tenta de reprendre le contrôle de lui-même, mais la pensée qu’une créature de Terrebelum eut réussi à voyager jusqu’à Shiliak ne cessait de le répugner. Finalement, le demi-elfe noir accota son bras gauche sur la table et continuait d’observer son interlocuteur avec attention. Il savait que celui-ci attendait une réponse, mais le demi-drow devait avant tout analyser la situation d’un œil objectif, chose qui était encore plus ardue que de contrôler sa colère. Il désirait tuer, il désirait anéantir le plus d’elfes noirs qui lui était possibles de le faire, mais sans toutefois révéler sa véritable identité, ou tout au moins, lorsqu’il le ferait s’assurer d’avoir une protection pouvait l’aider à ce sortir de se mauvais pas.
« Elendar, dit-il d’un ton amusé, n’ayez crainte que votre nom s’imprégnera dans mes pensées comme étant d’un fier combattant de la maison Mealthras. Votre puissante matrone, toutefois m’incombe d’un honneur que je ne mérite aucunement! Pénétrez dans la cinquième maison, avoir le plaisir d’observer de mes propres yeux la beauté de votre terrifiante maîtresse, cinquième élue de Sylfean, comment diantre un simple mâle de ma stature pourrait survivre à une tel rencontre? Comment mon cœur survivrait face à la beauté d’une des plus puissantes matrones de Shiliak? Le choques-en serait beaucoup trop percutant, j’ai bien peur que mon corps soit entièrement indigne de pénétrer dans la maison de votre maîtresse! »
Le sourire de Gadadngor dévoilait sa dentition d’une blancheur éclatante, il avait élevé la voix afin que tous puissent entendre son discourt recouvert de faux-fuyant. Il se confondait habilement en compliment inutile afin de gagner un minimum de temps, temps qu’il utiliserait à penser à une éventuelle solution. Quiconque entendait son discours ne pouvait que ressentir que ce mâle était d’une habilité exemplaire à tenter d’éviter l’inévitable. Néanmoins, le chevalier noir savait que tôt ou tard il devrait suivre son nouveau compagnon.
« Je vous suivrais, dit-il en chuchotant, mais avant nous devrons négocier les termes de ma rencontre avec votre maîtresse. Je ne suis pas un sot et je sais très bien quel danger il m’en court de vous suivre naïvement jusqu’au repère d’une des plus puissantes prêtresses de Shiliak. Soyez assuré que si nous devions nous combattre en ce lieu, vous sacrifieriez votre vie, car je n’hésiterais pas à vous l’enlever au détriment de la mienne. Vous m’avez menacé futilement, moi je vous fais cette promesse : tentez quoique ce soit contre moi et vous rejoindrez vos ancêtres bien assez rapidement! Ceci étant dit… Voici les termes de ma reddition : je n’enlèverais à aucun moment le casque que je porte sur la tête, il y a quelques années j’ai subi l’ultime châtiment et par conséquent je n’ai plus de chevelure. Deuxièmement, je garderais mes armes en tout temps, dans un terrain aussi hostile que la cinquième maison, je n’accepterais aucunement de me départir de mes armes. »
Le demi-elfe noir d’ébène s’adossa lentement au dossier de sa chaise et commanda deux boissons drowique, dont l’une qu’il offrit à celui qui le regardait. Le chevalier noir leva sa coupe lentement et s’abreuva de se doux nectars, il s’avait qu’il aurait besoin de toute la chaleur qu’il pourrait extraire de cette boisson! | |
| | | Gor'Kun INCONNU
Messages : 13 Date d'inscription : 04/05/2010
Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Berserker Réputation :: 4
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Ven 18 Juin - 18:59 | |
| Nûl-Arbanne…L’orque se rappelait aisément la première fois qu’il avait mit les pieds dans ce lieu de sacrilège, a quel point son corps frissonnait a l’idée de rencontrer d’affronter la culture drow. Les années avait cependant changé l’opinion de Gor’Kun, il considérait la cité comme une deuxième demeure, un endroit parfait pour extériorisé sa cruauté sans craindre les réprimande du code de droiture des orques. Au fil des décennies, il avait réussi a tissé des contacts au sein de la cité noir. L’orque pouvait aujourd’hui compter sur les divers besoins et conflits de la ville pour lui fournir une source de revenue constante. Évidement, il évitait autant que possible de s’associer aux maisons, son statut raciale ne lui permettait pas la moindre erreur au cœur des rivalités drowique.
Gor’Kun continua son acensions des rues, sens au aguets. Le guerrier escortait trois esclaves, deux elfes et une humaine, qu’il avait lui-même capturé sur les rives de Meritols. Elles étaient membres d’une bande de hors la loi qui avait fuit Terrebelum pour une raison ou une autre, il avait lâchement assassiné les hommes durant leur sommeil pour ensuite s’emparer des femmes…enfin presque toutes…Il n’avait pas pu s’empêcher de profiter de l’une d’elle…Il l’avait ensuite abattue comme un chien…Une femme souillé et traumatiser ne lui aurait profité en rien au marché des esclaves. Le voyage de retour fut difficile, il du user de force a mainte reprise, mais heureusement pour lui, elles avaient enfin renoncé a leur liberté. Maintenant qu’ils étaient en territoire drow, elles n’avaient aucun espoir de fuir…Ce qui inquiétais l’orque était plutôt qu’on tente de lui enlever sa pitance du mois.
A mainte reprise, il du éloigner des drows trop curieux. Parfois un simple grognement suffisais à éloigner les vautours, parfois il devait cogner pour ce faire comprendre. Heureusement pour lui, aucun ne fut suffisamment stupide pour tenter une extorsion de ses biens. Inconsciemment, il jeta un coup d’œil aux femmes qui le suivaient lentement. Elles étaient piteuses, le regard vide et vaincu. Gor’kun les haïssait. Elles représentaient exactement ce qu’il détestait…les faibles, les mollassons et les couards. N’avaient elle pas honte? Elles auraient pu tenter de le tuer a mainte reprises durant son sommeille ou même en plein jour, elles auraient sans doute échoué, oui, mais elles auraient gardé leur fierté. Préférait-elle donc une vie de souffrance a une fin digne? Quel genre d’imbécile pouvait bien accepter de devenir le jouet de drow? Colérique, il cracha en leur direction. Leur absence de réaction ne fit que frustré d’avantage l’orque. Il accéléra le pas.
Quelques instants plus tard, il se rendit à l’auberge, le Râle de la volupté. La première chose que l’orque perçut, une fois a l’intérieur de la salle principal, fut un animal virevolté a travers la pièce. Il ne put s’empêcher de pouffer légèrement. Les lieux n’avaient pas changé depuis son dernier séjour. Nonchalant, il salua le barman puis se dirigea vers l’arrière boutique. Comme toujours, il se frappa à une porte fermé. Il cogna trois fois en jetant un coup d’œil dans la salle, des drows parlaient ci et la, tandis qu’un orque était assis calmement a sa table. Un scénario plus que banales ne fut il pas du quadrupède volant de tout a l’heure. On lui ouvra enfin :
-Que veux-tu Gork? L’interrogea Yasraena, une femme dont la beauté n’équivalait que sa crauté…et son sens des affaires…
Le berserker tira d’un coup sec sur la chaîne mettant en évidence la marchandise qu’il offrait. Tout a coup souriante, elle lui fit signe d’entré. Dans la mesure que l’orque avait déjà marchandée avec elle, il espérait un bon prix. Il fut surpris de son offre…ce n’était moins que la moitié qu’elle lui avait proposé la dernière fois. Elle saisit rapidement le dégout de son associé
-Les affaires ne vont pas très bien…et puis…la dernière que tu m’as vendu c’est suicider avant même le premier coup de fouet. Considère cela comme une réparation…
-Ne te fou pas de moi, femme, c’est ton problème si tu es incapable de surveiller tes jouets, le prix est le…
-Garde tes sermon pour toi, cracha-elle en lui agrippant le menton, Ne te joue pas de moi! C’est moi qui dicte les règles ici, mon établissement, mes prix…C’est claire!?
Gor’Kun ne broncha pas, concentrer a garder son sang froid. Mais ses yeux trahissait son envi de la projeter a travers la porte. Ce fut suffisant pour convaincre la drow
-Le prix de deux pour les trois, soupira-elle en glissant son doigt sur les lèvres du guerrier, eeeeett….tes consommations de la soirée. Ca te va?
Il lui donna la chaîne et se retira… Il lui fallait un verre. Il s’assit au comptoir et demanda une bière naine. Son breuvage préféré. Il ne put s’empêcher de d’entendre deux drow, un en armure orque , s’échanger des menaces a peine camouflé. Il était surpris de l’arrogance de ce dernier, il exigeait du noble des conditions pour le suivre. Il croisa le regard de l’orque assis plus loin qui,lui aussi, regardais attentivement le déroulement de la situation. Il lui leva son verre et se dirigea vers les deux elfes noirs. Il s’adressa au noble
-Messir…Je comprends que vous demander la reddition de cet homme et que vous souhaitez qu’il vous suivent…Je vous offre mon aide, en échange de quelques piécettes ,bien sur, pour s’assurer qu’il vous suivra selon VOS conditions…Non pas que je doute de vos capacité de guerrier, bien au contraire…Mais il serait idéal pour vous de répondre au meilleur des demandes de votre maîtresse…Proposa-il lentement.
Cela semblais selon lui, une offre tout a fais acceptable…Il ne demandait pas grand-chose après tout…Mais les drows avaient la fâcheuse habitude de s’offusquer de la moindre offre mettant en doute leur habileté. Dans le pire des cas le drow l’insulterais…Même s’il avait envi de lui montré a quel point il était fort, il se retrouverait face a deux hommes…Une situation défavorable…
Dernière édition par Gor'Kun le Sam 19 Juin - 2:58, édité 1 fois | |
| | | Tamarëa Maelthras P.F DE SYLFAEN
Messages : 69 Date d'inscription : 05/12/2009 Age : 37
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Prêtresse Réputation :: 50 (5ème Matrone de Shiliak)
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Ven 18 Juin - 23:53 | |
| [PNJ > Elendar, Membre de l'élite de la maison Maelthras] Le mâle avait aperçu l'étrange animal à la fourrure d'ébène. Il trottinait à même la taverne, nonchalamment, s'étirant de tout son long. Bien qu'il était en discussion avec Gadadngor, celui-ci se leva d'un trait et se dirigeait vers le petit félin en lui assénant un violent coup de pied au travers des côtes. Un miaulement sonore se fit entendre, avant que la simple chose s'écrase lourdement contre l'orque attablé non loin d'eux. Un léger sourire se dessina sur ses fines lèvres, la manœuvre étant plutôt bien réussi. Lorsque le guerrier vint se rassoir à leur table, il lui indiqua qu'il voulait bien le suivre, tout en prenant bien soin de donner plusieurs compliment au sujet de sa Maîtresse, ainsi que sur lui-même. Tout ce cérémonial lui puait au nez. Un être en sa position ne garderait pas son calme aussi longtemps, sans exprimer la moindre crainte. Il devait appréhender Gadadngor, mais qu'il lui impose ses propres contraintes ne lui plaisaient guère. Comment pouvait-il seulement penser qu'Elendar pouvait convenir de ses contraintes sans broncher. Le simple guerrier était convoqué, à même la 5ième maison de Nûl-Arbanne, et non pas à même le manoir d'un vulgaire subalterne. Les lois de la Déesse, les lois de Tamarëa ne sauraient se fléchir pour un simple mâle, non noble et de plus, ayant entaché la réputation de cette dernière. Les variables étaient trop importantes pour qu'il puisse fléchir, c'était tout simplement impossible. Le courroux de sa Maîtresse serait de plus ravageur si elle apprenait tout ce qui se passait à même la taverne, en ce moment même. Gadadngor, visiblement très alaise avec les termes de sa propre reddition, commanda deux autres vers de boisson. Un alcool très fort, revigorant pour le corps et l'esprit. Elendar enfila le vers d'une traite, un grognement s'échappant de ses lèvres. Le doux nectar pénétrant en son corps, une chaleur diffuse emplissant son être. Il fixa à nouveau le guerrier d'un oeil mauvais, cherchant faiblesses et intentions; lorsqu'un orque entra en scène. La créature aborda le noble guerrier, sans s'être annoncé et raison valable. Il avait entendu des bribes de leur conversation et croyait pouvoir s'y insérer sans problème. L'être proposa même son aide, moyennent quelques piécettes, pour s'occuper du futur prisonnier. Bien que l'idée de travailler avec un orque lui déplaisait au plus au point, l'offre était à considérer. Elendar pouvait mater n'importe quel mâle de Nûl-Arbanne et celui-là ne ferait sûrement pas exception. Mais des muscles supplémentaires étaient toujours les bienvenus. Du moins, l'orque n'était certainement pas digne de confiance, et profitait sûrement de l'idée de pouvoir voler les deux elfes noirs. C'est sur cette ligne de pensée, qu'il répondit à l'orque. « Bien que votre offre puisse sembler alléchante, la simple idée de m'occuper d'une besogne aussi importante avec .. un être n'appartenant point à ma demeure, semble se refuser d'elle-même. Cet être se doit de comparaître à la court de ma Mère-Matrone et votre simple présence provoquerait une amère colère dont vous serez seul à subir les conséquences. » Le combattant d'élite avait répondu d'un ton sévère, mais courtois. Il n'avait pas besoin d'un orque pour faire sa mission. Il se devait tout de même de respecter les marchands qui faisaient affaire avec la délicieuse Yasraena. C'était donc la seule raison de son ton. Si cet orque avait été celui qui était disposé à l'autre table, son cimeterre aurait tôt fait de siffler l'air pour la simple impudence dont il avait usé. | |
| | | Ghêll Urcès INCONNU
Messages : 8 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 35 Localisation : Québec, Québec.
Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Assassin Réputation :: 1
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Sam 19 Juin - 1:55 | |
| L'assassin avait remarqué l'animal qui avait pénétré dans la taverne. Pourquoi un chat viendrait-il dans ce lieu? C'est la première pensa qui traversa son esprit, à ce moment. Mais, il s'en fichait éperdument. Ce n'était qu'un vulgaire chat, pour lui. Il fut néanmoins amusé par la réaction du demi-drow; un bon botté qui eut tôt fait d'envoyer le chat directement au pied de sa table. Il se pencha légèrement, question d'observer le dit animal d'un peu plus près. La seule réaction qu'il eut fut un simplement grognement dans la direction de l'animal, tout en l'empoignant par la peau du cou pour le déposer sur sa table, lentement. Son regard jaunâtre resta rivé sur celui-ci un bon moment. Assez pour le faire décrocher de la discussion des deux hommes, un bref instant. Mais, la venue d'un nouvel arrivant avait eut tôt fait de faire changer son intérêt de cible.
Ghêll avait suivit son frère de race de son regard jaunâtre aussitôt qu'il eut mit un pied dans la pièce. Toujours attablé, il suivait chacun de ses gestes minutieusement, tout en restant silencieux. Il jeta un bref coup d'oeil en direction de l'animal, avant de redéposer ses yeux jaunâtres sur Gor'kun. Il avait l'allure d'un guerrier, un vrai. Il l'avait observé, lorsqu'il s'était assis au comptoir. L'Orque lui avait levé son verre, chose à laquelle Ghêll avait répondu aussitôt, en lui adressant un bref signe de la tête. Entre Orques, il fallait bien se garder un tant soit peu de familiarité et de courtoisie, après tout.
« Peut-être pourrais-je me servir de lui... » se dit-il, à voix basse, ayant oublié la présence du chat sur sa table.
Il désirait que le drow pait les gestes qu'il avait commis. Il ne voulait absolument pas laisser voir qu'il pouvait être un Orque faible, qui se laissait insulter à tour de bras. Il devait le lui faire payer, même s'il n'en serait pas le principal responsable. Il devait faire passer ses propres actions d'une tout autre manière : par la ruse.
L'Orque hoche brièvement la tête à ses propres dires. Il pourrait peut-être se servir de lui pour exiger réparation auprès de l'elfe noir, celui qui avait osé le bousculer et l'insulté. Mais, comment être sûr qu'il l'aiderait? Il se ficherait un peu de la situation, se dit-il. Sauf si quelque chose pourrait entrer en jeu. Ghêll se redressa, lentement, tout en prenant bien soin de ranger les fioles dans sa besace, qu'il garda avec lui précieusement. Il se dirigea aussitôt vers le centre d'attention de la taverne, d'une démarche lente et assurée, tout en tentant de s'approcher le plus discrètement possible. S'il débarquait à l'improviste lors de leur discussion, peut-être changeraient-ils de sujet? Il désirait tout savoir sur ce qu'ils racontaient. Puis, lentement, il prit place aux côtés de Gor'kun, tout en croisant les bras contre son armure de cuir sombre.
« Mes salutations à toi, confrère de race. » dit-il, tout en lui adressant un bref signe de chef, comme il l'avait fait plus tôt.
Puis, il jeta une oeillade en direction d'Elendar, un faible grognement s'échappa de sa gueule, alors que son regard se déposa brièvement sur la silhouette du drow.
« J'aurais à te parler, d'un sujet assez important sur lequel, je crois, tu pourrais probablement m'aider.. » dit-il, avec une légère pointe d'hésitation dans la voix, ce qui était plutôt rare, chez l'assassin. Malgré son assurance habituelle, il tentait de se faire le moins remarqué.
Il ne désirait aucunement parler directement à l'Orque, devant le drow. Il ne voulait pas vraiment l'offusquer, que pourrait-il faire, sinon, face à lui? Rien du tout, sauf probablement perdre sa langue, ou pire encore... Néanmoins, tout près du drow, l'Orque restait quelque peu méfiant, l'une de ses mains restait sous sa cape, en permanence. Qui sait ce qu'il pourrait faire? Après tout, il l'avait volontairement bousculé et insulté; peut-être irait-il plus loin?
La seule chose à faire, selon lui, serait d'avoir son confrère de son côté. Car, personne n'insultait l'assassin, sans ne rien recevoir en retour... La ruse était, après tout, l'un des meilleurs atout de Ghêll. Un atout dont il se servait assez souvent. | |
| | | Leknaat Ripmëoi INCONNU
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Biographie du Personnage Race :: Garou-Chat Classe :: Guerrier de Brume Réputation :: 1
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Sam 19 Juin - 5:05 | |
| Leknaat venait de valser contre une table, à cause du demi-drow. C'est alors qu'un orque le souleva pour le posé sur sa table, l'observant quelque temps avant de ce détourné vers le nouvel arrivant.
* Sale chien de batard, je pensais pas me faire remarquer, celui là il va me le payer. Heureusement la nuit devrait bientôt finir, il vaut mieux que je m'en aille. Peut-être observer la suite de dehors.
Sur ce Leknaat, sauta de la table de l'orque, se précipitant hors de la taverne. Puis sautant à une fenêtre. Il était près à observer la suite, préparant sa vengeance sur l'elfe noir. | |
| | | Gadadngor DISC. DE SHASKA
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Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Sam 19 Juin - 12:49 | |
| Le demi-elfe noir à la peau couleur d’ébène observait ce qui se déroulait en face de lui, l’attention de sa personne était entièrement concentrée sur le nouveau venu qui était de toute évidence un orque. Ce vulgaire descendant de porc cornu osait sans vergogne offrir son aide à une créature beaucoup plus arrogante que lui-même. L’audace était quelque chose qui divertissait agréablement le chevalier du chaos, cependant il savait tout aussi bien que l’elfe noir qui était devant lui n’accepterait jamais l’aide d’une tierce personne exceptée sans doute un membre de sa propre maison. L’ombre d’un instant, Gadadngor crus qu’il se retrouverait dans une situation encore plus délicate qu’elle ne l’était déjà, l’ombre d’un instant, le chevaleresque guerrier chaotique crus ressentir ce qu’il croyait être de l’angoisse. À l’évidence, il adorait cette sensation! Motivé par un désir beaucoup plus grand qu’il ne pouvait se l’expliquer, le demi-drow restait immobile, observant attentivement la réaction de son principal interlocuteur, celui-ci semblait rester un moment silencieux, sans doute pesait-il le pour et le contre d’une décision future. Tentant d’imaginer l’esprit tordu de cet elfe noir, Gadadngor tentait tant bien que mal de dissimuler son sourire, le chaos lui semblait si près, son désire de sang alimentait chacun de ses muscles tel un carburant encore plus puissant que ne pourrait l’être l’adrénaline.
Lorsque l’elfe noir bougea ses lèvres afin de produire un son que l’ont pouvait apparenter à un grognement, le demi-elfe noir compris que son mécanisme intellectuel s’était mis en marche et qu’il ne semblait guère apprécier les termes de sa reddition. Dans un sourire mémorable à l’adresse du nouveau venu, il écouta l’elfe noir débité poliment de futiles raisons concernant son refus, ce dernier semblait croire en ce qu’il disait alors que tous savaient qu’à ce moment précis, seule l’arrogance motivait son choix. Un choix, pensa le demi-drow qui serait à son avantage. Doucement il demanda à la splendide aubergiste, dont le nom lui échappait une autre tournée de boisson alcoolisée, mais cette fois, le liquide le plus puissant qu’elle avait en réserve. Payant les trois pièces d’or la coupe, il offrit volontiers une tournée à tous ceux qui étaient dans cette même pièce, dépensant ainsi ses dernières économies! Après tout, si le schéma qui se formait dans son esprit ne fonctionnait pas, il n’aurait bientôt plus besoins de quelconques richesses dans le monde ou il se retrouverait! Le voyage vers l’au-delà, auprès de sa déesse pensait-il, ne lui convenait pas dans la mesure ou il désirait avant tout devenir une créature du chaos. Néanmoins, les philosophies de Shaska et ceux de Sylfean avaient un point en commun : seuls les plus puissants survivraient, c’était sans doute pour cette raison que les disciples de Shaska étaient dès leurs naissances marqué du symbole de leur déesse.
Gadadngor avait eu la chance d’avoir été récupéré par une créature immortelle, bien que la plus part de ses missions avaient été celui de n’être qu’un simple coursier chaotique, il avait agi en temps qu’agent du chaos à plusieurs reprise et la marque qu’il portait, avant d’être proscrit, lui avait procuré une sécurité dont peux de personnages de sa race auraient pût profiter. Combiné aux morsures visibles qu’il avait sur tout son corps, le message qu’il envoyait été limpide : Il appartenait à une vampire, chose qui était peu courante dans les ruelles de Shiliak, seules les plus puissantes créatures pouvaient jouir d’une tranquillité d’esprit et à l’évidence sa maîtresse en avait fait partie. La grande prêtresse de Shaska, un souvenir de sa beauté lui rappelait tout ce à quoi il avait tourné le dos… Il l’avait aimé, d’un amour et d’un désir sincère, ce que son côté humain lui permettait de faire. Mais ce même côté alimentait ses blessures, alimentant la moindre de ses pulsions, il n’avait aucunement le cœur de glace tel qu’un elfe noir malgré ses tentatives de dissimuler ses émotions. Ses yeux le trahissaient ardemment, ses membres tremblaient et ont pouvait aisément deviner qu’il ne tentait nullement en ce moment de dissimuler ce qu’il était.
Le demi-elfe noir ricana sombrement en savourant à petite goutte la mixture que la charmante aubergiste leur avait servie. Ses pensées sur le passé qui avait été le sien alimentaient ardemment son désir de démontrer à tous ce qu’il était, d’humilier ses abrutis qui le prenaient pour un elfe noir et de leur dévoiler sa puissance de chevalier noir. Les chances que l’un d’entre eux eut la malchance de croisé un chevalier noir, ne suffise qu’une fois dans leurs existences était plus qu’improbable. Il n’en existait que très peu en ce triste monde, dont la majorité tentait de survivre à l’extérieur de Shiliak, chose qui était d’une stupidité remarquable. Pourquoi devrait-il se dissimuler? Était-ce la volonté de Shaska de dissimuler ce qu’il était? Était-ce la volonté du chaos? Il connaissait malheureusement la réponse à ses propres interrogations et malheureusement pour son existence, la situation ne l’avantageait guère. Il était conscient que dans une auberge remplie d’elfe noir, dévoiler sa véritable nature risquerait de lui coûter la vie. Cependant, pénétrer dans la cinquième maison de Nûl-Arbanne et être forcé de retirer son casque résulterait à une situation beaucoup plus périlleuse.
Il était entouré de sombre personnage dans cette auberge, dont l’espace était restreint ce qui pouvait lui conférer l’avantage advenant la nécessité d’utiliser ses propres pouvoirs. L’effet de l’alcool ainsi que la surprise lui serait sans doute avantageuse, bien qu’il ne craignait aucunement Elendar, l’aubergiste répondant au nom de Yasraena était une tout autre histoire. Il connaissait sa réputation et dans un combat qui l’opposerait au garde de l’auberge ainsi que contre cette succulente créature, il savait avec une pertinence remarquable qu’il risquerait sans doute d’avoir la gorge tranchée, voir pire. D’un regard sombre, il apprécia être acculé dans cette situation, sa maîtresse lui avait appris l’aspect analytique du combat et lui avait récité à de nombreuses reprises de douloureux percepts sur l’art de la guerre, celui de choisir ses combats en faisait bien évidement partis.
« Très bien, déclara-t-il lentement en levant sa coupe, Elendar de la maison Maethras, je vous suivrais selon vos conditions! Mais avant levons nos verres à la gloire de notre toute puissante Shaska! »
Profitant de ce moment de désaveux, il projeta le liquide fortement corsé vers le visage de l’elfe noir. Profitant de cette distraction, il se leva dans un bond et il plaqua d’un violent coup d’épaule son adversaire afin de le projeter sur le sol. Ne demandant pas son reste, le demi-elfe noir dégaina son cimeterre ainsi que son épée longue puis il fonça vers la porte afin de s’éloigner rapidement de l’aubergiste. Deux gardes réagirent alors avec une rapidité remarquable et tenta de lui coupé la sortie, d’un vif coup d’épée leurs armes s’entrechoquèrent, de son cimeterre il dévia la lance de l’un de ses adversaires et de son épée longue il bloqua l’épée du second garde. D’un mouvement vif, il écrasa le pied droit du premier garde et leva le genou rapidement vers les testicules du second garde. Celui-ci s’écrasa à genoux devant lui et Gadadngor l’acheva d’un violent coup de genou au visage. Le demi-elfe noir continua son parcours sinué jusqu’à ce que la sortie lui apparaisse comme étant l’insigne de son salut. Bien malheureusement, des clients de la taverne se précipitèrent vers lui et l’un d’eux lui fracassa le dos à l’aide d’un lourd marteau de guerre. Gadadngor s’effondra sur le sol, son casque plongeant au-devant de son corps, sa véritable identité avait été dévoilée, ainsi l’avait décidé la toute puissante Shaska. L’arrière de son armure avait été renfoncé par le puissant coup de marteau, son corps en ressentait pleinement les effets et lorsqu’il se retourna il eût juste le temps de rouler sur lui-même afin d’éviter une nouvelle charge de cette arme.
Son visage se dévoila à la clientèle de l’auberge ainsi qu’aux deux gardes qui reprenaient leurs esprits, tous semblèrent surpris et l’orque au puissant marteau recula par prudence comprenant qu’il venait d’envoyer sur le sol un chevalier noir. Les gardes de l’auberge s’approchèrent de lui et le releva, car son armure cabossée lui empêchait d’exécuté tout mouvement, il venait d’être capturé… Son sourire n’en était que plus grand, son regard enflammé ne pouvait être qu’alimenté par l’éclat de son propre rire. Sa capture ne ferait qu’accélérer la suite des évènements, il avait tenté une action et il avait échoué. Il observa un instant les deux gardes qui le retenaient à présent fermement. Ceux-ci comprirent qu’il aurait pût les tuer lorsqu’il en avait l’occasion et pour cette raison il ne le tabasserait pas, ils le forcèrent néanmoins à retourner dans la pièce qu’il était… Sourire aux lèvres, son destin était entre les mains de sa toute puissante déesse chaotique. | |
| | | Gor'Kun INCONNU
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Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Berserker Réputation :: 4
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Sam 19 Juin - 17:49 | |
| L’orque observa le noble un court instant. Il était l’assemblage parfait du stéréotype de la haute société drowique. Les cheveux long blancs soigneusement brossé, une peau d’ébène suffisamment lisse pour faire jalouser toutes les femmes de se monde, de fin traits sculptais son visage séducteur...Les légendes disait que la beauté des elfes noirs s’accentuais a chacune des vies qu’ils prenaient. Superstition ou pas, l’homme qui était devant lui avait visiblement commis son lot de monstruosité. L’orque se surpris à imaginer a quel point il aurait été magnifique dans la peau d’un drow…Il avait commis bien plus de meurtre, de viole et d’extorsion qu’il pouvait s’en souvenir…Il ne put s’empêcher de sourire a cette idée. Malencontreusement, l’orque fut en mal de constater que le drow n’avait pas seulement leurs qualités, mais aussi leur plus grand défaut…Un égo surdimensionné. Gor’Kun ne fut pas surpris du refus de l’elfe noir, il craignait les injures de sa maîtresse si elle venait à entendre qu’un étranger, un orque, l’avait aidé. Un raisonnement qui sembla naïf au Berserker. Croyait-il vraiment que l’orque aurais été assez stupide pour suivre un noble jusque dans sa maison? Il aurait quitté le drow bien avant que la moindre prêtresse ne put les voir ensemble.
Inutile d’insister, pensa-il. Quand on est bête, c’est pour la vie. Il hocha la tête en signe de respect puis retourna au comptoir et réclama qu’on remplisse son verre. Par habitude, il vérifia son attirail. Ces deux haches, attacher sur un harnais dorsal, formait un X dans son dos. Il ne les avait pas affutés depuis un moment. En fait, il n’avait pas vérifié l’état de son équipement depuis plus de deux semaines. Devant cette soudaine réalisation, il soupira. Las, il entreprit de sortir ses armes. A peine avait-il touché au pommeau que le barman le dévisageait tendant les bras, subtilement, a l’intérieur du comptoir. L’orque sourit, gêner, en rabaissant les bras. Quel idiot il faisait…Déjà que l’ambiance était tendu, si il commençait à faire l’imbécile, l’auberge deviendrais rapidement un champ de bataille. Calmé, le barman lui versa sa boisson en le fixant dans les yeux, le message était clair. Il se résolue à inspecter son armure. Une simple brigandine de maille noire, elle couvrait unique son torse. Sa défense était amoindrie au niveau des bras, mais il avait besoin de la souplesse supplémentaire lorsqu’il déchainait un torrent de coup. Elle était trouée à plusieurs endroits, flèches et épée ayant eu raison de la mince protection qu’elle offrait à l’orque. Il serra fortement les liens qui attachaient l’armure. Il jeta rapidement un coup d’œil à ses bottes brunes ainsi qu’a ses pantalons. Ils étaient tout deux dans un état remarquable considérant le pétrin dans lequel il avait prit l’habitude de se jeter. Son explication fut fort simple…Son torse était tellement large que personne ne se préoccupais de lui viser les jambes. Satisfait, il retourna à son verre.
Cette fois, ce fut a son tour d’être interrompu. L’orque, celui auquel il avait levé son verre précédemment, il le salua d’abord puis lui demanda de discuter affaire en privé. L’homme était clairement nerveux, la main cacher dans sa cape jetant des regards anxieux aux drows…Gor’Kun ne put cependant pas deviner lequel des deux le mettait mal alaise a ce point. Il examina son interlocuteur espérant déceler exactement à qui il avait affaire. La première chose qui le frappa et qu’il n’avait pas remarqué auparavant étais son masque de fer (Dieu qu’il est distrait). Il associait ce genre de camouflage au faible, au fuyard, ceux incapable de défendre leur honneur ou de prendre responsabilité pour leurs actes…Les dagues qu’il arborait fièrement sur son armure de cuir laissaient deviner une certaine habilité au combat. Son esprit ne prit pas plus longtemps pour associer l’orque à un voleur ou même à un maitre des ombres. Immédiatement, son intérêt à l’écouter avait énormément diminué. Il fixa son regard longuement dans les yeux du voleur. Voulait-il profiter de son signe de fraternité pour le dérober? Chose certaine, il ne pouvait rien lui faire a l’intérieur de l’établissement. Sa concentration fut coupée par la voix du drow en armure. Le voila qui offrait la tourné…assurément, il n’avait peur de rien. Le tenancier soupira, sorti une bouteille et vint pour verser dans son verre. Le Berserker mit la main entre la bouteille et sa chope. Si il était pour se défendre, mieux valait conserver ses réflexe en état. Il grimaça et fit un signe de tête a l’orque. Il se maudit en silence sachant qu’il allait le regretter. Il éclata de rire, un rire clairement sur joué.
-Allons! Y’a pas de quoi avoir honte, rigola-il, Je suis certain que n’importe quel homme peut comprendre votre goût pour la bonne chaire! Je peux facilement vous arranger une nuit mémorable…Puisque Yasraena ne m’a pas encore payé, nous pouvons parler affaire. Suivez-moi!
Au même moment, le drow en armure tenta une invasion en vain, les gardes eurent rapidement raison de son essai. Rien de tel comme un bon coup de marteau dans le dos pour se remettre en place. Il ne put s’empêcher de lancer un commentaire.
-Vous n’avez clairement pas besoin de la moindre assistance, maître drow… ironisa-il a l’égard d’Elendar
Il dévisagea le fuyard. Il portait fièrement la marque du Chaos sur son crane décharné. Un sacrilège puni de mort dans la société drow…Pourtant, il souriait à pleine dent comme si rien ne pouvait l’atteindre. L’orque s’interrogea sur les motifs d’une telle attitude, jamais il n’avait croisé un être aussi sur de lui. Sa curiosité était piquée. Fou ou courageux, le chevalier noir venait de signer son arrêt de mort. Le berserker fit signe a son congénère de le suivre. Rapidement, il retourna a l’arrière boutique ou il croisa furtivement la propriétaire qui accourait déjà vers le centre de l’action. Une fois a l’intérieur et a l’abris des regards. Il se mit a parler dans le langage des orques.
-Je ne suis pas complètement idiot….Selon la situation, je dirais que tu veux quelque chose de l’un de ses deux drow, peut-être même deux. Leur vie ou leur bien…dans les deux cas…Je ne compte pas me mêler des affaires d’une Matrone…A moins que j’y gagne quelque chose et que se sois fais dans la plus grande discrétion…
Il s’arrêta un instant l’air pensif. Il se retourna et vit l’une des femmes qu’il avait apporté plutôt. Son resplendissais, maintenant qu’elle avait été lavé, brossé, parfumé et drogué. Son regard était vide, figer dans une torpeur infinie. Le guerrier s’approcha d’elle et lui empoigna la mâchoire. Il regretta pendant un instant de s’être séparé d’une si jolie créature. D’un sourire vicieux, il la toisa du regard. Il soupira de nouveau et revint à l’assassin.
-Si tu veux mon aide, il va falloir trouver le bon prix et un bon plan. Je ne vais certainement pas me jeter sur eux pendant que tu regarde au loin…Personne n’est suffisamment stupide pour faire sa. Et encore…je ne suis même pas sur que se n’est pas ma bourse que tu veuille acquérir…grogna-il, Sans offense…
Il entendit une femme s’éclaircir la gorge derrière eux. La maîtresse des lieux le regardait avec sourire niais, les yeux semi clos. Amusé, elle lui tendit une bourse pleine. Son paiement pour les esclaves. Il l’a saisit, soucieux. Lorsqu’il prit la bourse, la femme garda le bras tendu, le regard joueur. Elle le bluffait, elle n’avait rien saisi de leur discussion n’ayant aucune compréhension du langage orque, cependant le simple fais qu’ils étaient caché a son insu prouvait que quelque chose était en jeux…Elle connaissait son nom et dès qu’une autorité viendrait l’interroger, la drow n’aurait qu’a pointer en sa direction. Coincé, l’orque le remit la bourse, les lèvres crisper. La femme se retira en lui faisant un clin d’œil.
La colère commanda à l’orque d’écraser son poing contre le mur.
-Si tu veux vraiment la peau d’un des drows…je peux t’aider…Mais c’est moi qui prend la bourse…notre petite discussion ma déjà couter un mois de travail. Éclair moi de ton plan…Frère…souffla-il.
Hj : Je sais que je pousse un peu sur le fait que je sache se que tu veux (plus ou moins) Mais si on attends trop longtemps, on va rester ici pendant 2 semaines…Si jamais la manière que j’ai fais bouger ton perso ne te plait pas (le fait qu’il me suit), envoi moi un MP. | |
| | | Ghêll Urcès INCONNU
Messages : 8 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 35 Localisation : Québec, Québec.
Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Assassin Réputation :: 1
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Sam 19 Juin - 19:51 | |
| Ghêll avait été un peu entraîné à l'écart, un peu contre son gré, mais la réaction de son frère de race ne l'ébranla pas totalement, au contraire, il s'était attendu un peu à une réaction du genre. Il l'avait entraîné dans l'arrière boutique, là où ils pouvaient discuter un peu à l'écart des regards un peu trop indiscret. Il était amusé par la réaction de celui-ci. En vouloir à sa bourse? Aucunement. S'il l'aurait voulu, il l'aurait probablement déjà eu en sa possession. Néanmoins, il avait piqué sa curiosité et c'est ce qu'il attendait, il ne restait plus qu'à lui offrir ce qu'il désirait : un prix en échange de ses services. Ça ne sera probablement pas trop dur à trouver.
L'Orque esquissa un sourire aux dires de son confrère. Sourire, ça faisait des semaines qu'il n'avait pas fait ça. L'assassin n'était pas accoutumé à laisser transparaître ses émotions au grand jour. Son confrère n'avait pas vraiment tord, à vrai dire, il avait visé juste. Leur vie ou leur bien, ou plutôt, la vie d'un des deux en particulier. Ses biens ne l'intéressaient aucunement, il avait tout ce dont il avait besoin pour l'instant. D'ailleurs, les biens du drow pourraient probablement servir de prix pour payer l'aide de son comparse? Il avait trouvé ce qu'il pourrait lui offrir, ne restait plus qu'à avoir un plan. Un plan qui ne tiendrait pas d'une idée de suicide. Il passa quelques brefs instants à y réfléchir. Réfléchir à un plan, il n'avait pas ça depuis des jours ! Finalement, il claqua des doigts. Il avait probablement trouvé le plan juste. Il fallait simplement être sûr que son nouvel « ami » le suivrait.
« Ça me va. Prend la bourse du drow, je n'en ai rien à foutre, de ses biens. La seule chose que je veux, c'est de voir la vie s'échapper de lui, petit à petit. » dit-il, tout en laissant s'échapper un léger grognement au cours de sa phrase. Il reprit, ensuite.
« C'est tout ce que je veux. On ne s'en tire pas, quand on m'insulte et quand on insulte notre race. C'est pour ça que je veux qu'il meurt. Pour avoir entaché notre nom. » dit-il, finalement. L'Orque n'avait besoin que d,un prix, après tout, pour agir. Une raison de plus ne serait probablement pas de tord pour le mettre pour de bon de son côté.
Il ne manquait plus qu'à expliquer son plan. Le plan, comment s'y prendraient-ils, tous les deux? Comment réussiraient-ils à se débarrasser du drow ainsi que des deux gardes qui lâcheront probablement leur prise pour défendre l'un des leurs? Ils n'avaient qu'à se débarrasser des deux gardes d'abord, songea-t-il. En plus, ils pourraient probablement avoir l'aide du demi-drow s'ils étaient capable de le sortir de l'emprise des deux gardes. Au fait, parlant du demi-drow...
L'assassin jeta un bref coup d'oeil à l'extérieur de l'arrière boutique. L'endroit n'avait pas vraiment changé. Le demi-drow était encore emporté par les deux gardes. Il avait tenté une dernière manoeuvre mais, hélas, celle-ci lui avait coutée sa capture. Ils n'avaient pas le choix, ils devaient s'assurés que le chevalier du chaos soit debout sur ses pieds pour qu'il puisse les supportés un peu. Après tout, il voulait probablement la mort de l'autre elfe noir, lui aussi. L'Orque rapporta son regard sur son confrère, rapidement, tout en lui débitant son plan.
« Bon. Voilà comment nous pourrons nous y prendre. » dit-il, tout en apportant sa main à sa besace, calmement, en sortant une petite fiole emplie d'une liquide verdâtre, tirant sur le noirâtre. Il brassa quelque peu la mixture, question de voir si elle ne s'était pas épaissie.
« Voilà, une fiole de poison. C'est un peu lâche, mais, que veux-tu, je suis un être comme ça, moi. Il a pour effet d'injecter un intense douleur lorsque le poison se répand dans le corps du blessé. Met ça sur tes haches, si tu peux, pendant que j'explique le reste. » dit-il, tout en déposant la fiole dans sa main, avec précaution. Il poursuit ensuite l'explication de son plan qui, au fur et à mesure, ressemblait à quelque chose de plutôt bâclé. Plus il le débitait, plus il trouvait que le tout tirait un peu de la folie. Comment pourraient-ils s'en sortir en un seul morceau? Ou plutôt, comment pourrait-il, l'autre, s'en sortir? Après tout, c'est son confrère qui foncerait, tandis qu'il resterait un peu à l'écart pour se débarrasser des deux gardes. Néanmoins, il continua.
« Il faut se débarrasser des deux gardes. Une fois fait, l'autre guerrier sera probablement en mesure de nous aider. Ça m'étonnerait beaucoup qu'il décide de s'enfuir comme un lâche. » tout en refermant son sac, lentement. « Tu t'occuperas du garde de droite, et moi de celui de gauche. J'ai mes couteaux, je pourrai m'en débarrasser rapidement. Le plus corsé restera le drow, par exemple. C'est là que le poison entrera en jeu... »; il marqua un arrêt dans l'explication de son plan, reprenant légèrement son souffle. Puis, il finalisa. « Comme j'ai dis, je me fiche de sa bourse, prend tous ce que tu pourras. Je te le revaudrai plus tard, de plus. Une fois que ce sera fais, nous, on file. T'as compris? Je couvrirai tes arrières, de toutes façon, ça m'étonnerait grandement que le tout viennent tout de suite aux oreilles de la matrone. Ça nous laissera amplement de temps. »
Puis, il ajouta ensuite : « Le grabuge a déjà été fait, de toute façon. Aussi bien terminer le tout. Tu as une soif pour la bagarre, de toute façon.. Ça se voit. »
L'Orque attendait une réponse de son comparse. Il ne laissait entrevoir aucunement son impatience, il ne faisait qu'attendre, calmement, malgré ses doigts qui se glissaient machinalement sur les couteaux qui ornaient sa ceinture. | |
| | | Tamarëa Maelthras P.F DE SYLFAEN
Messages : 69 Date d'inscription : 05/12/2009 Age : 37
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Prêtresse Réputation :: 50 (5ème Matrone de Shiliak)
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Dim 20 Juin - 12:40 | |
| [PNJ > Elendar, Membre de l'élite de la maison Maelthras] Il avait eu tôt fait de répondre au nouvel arrivant orque, lorsque Ghêll s'approcha de ce dernier pour le saluer poliment et lui demander une rencontre, plus discrète. À la vue de cet être, Elendar sentit une colère sans nom monter en lui-même. Ce mâle abjecte se vautrait dans le ridicule, par le simple fait de s'être approché de sa propre table; en discussion d'affaire. L'elfe noir perçu le léger grognement que la créature lui réserva et répondu par une moult dégoutée. Il détestait ces orques, si peu de classe, de vrais animaux. Leur hiérarchie ne de démarquait pas des autres, ils étaient qu'une énorme horde de sauvages, mutilant et se nourrissant de la chair de leur ennemis. Ils étaient répugnants et méritaient leur réputation malsaine. Son attention fut soudainement reportée sur Gadadngor, qui offrit une nouvelle tournée à tous les gens attablés. Un alcool fort fit son entré, le plus fort que l'on pouvait se procurer en Nûl-Arbanne. Elendar n'était point sot. Cette boisson était si forte, que ses sens en seraient moins aiguisés, déjà qu'il s'était enfilé deux autres verres auparavant. Il se retint de l'envie, le bon sens prenant le dessus sur sa simple envie de vice. Le drow devant lui, n'hésita pas à tremper ses lèvres à même la mixture ambrée; qu'il but en quelques gorgés seulement. La tension était palpable. Les deux drows se toisaient, qui allait sortir vainqueur de cette escarmouche silencieuse? Les deux orques s'étaient, entre temps, éloignés de leur table, apparemment en grande discussion. Il n'eut pas l'occasion de leur observer plus longuement, car la voix du drow s'éleva. Il acceptait sa reddition, aux termes d'Elendar. Il en était satisfait, du moins, pendant un court laps de temps. « Mais avant levons nos verres à la gloire de notre toute puissante Shaska! »Le noble vit rouge. Une haine sans nom et un dégoût absolu lui monta aux lèvres. Un disciple de Shaska, de cette déesse maudite et proscrite. Seul les demi-êtres vénéraient cette dame du chaos. Ses croyants devaient être tués à vue, et c'est ce qu'Elendar avait en tête. Mais avant qu'il n'ai pu poser le moindre geste, le demi-drow s'élevant de toute sa hauteur et lui flanqua un puissant coup d'épaule qui le fit s'écrouler au sol. Gadadngor sortit alors ses armes et se dirigea promptement vers la sortie. Suite à cette allégation, il ne pouvait en faire autrement. Tous les drows présents dans la salle l'avait entendu proférer cet odieux blasphème. La mort avait jetée son dévolu, les dés étaient donc lancés. Le drow repris ses esprits et se leva d'un seul bond. Il dégaina son cimeterre noir comme l'ébène et partit à la chasse de cette abomination. Il devait mourir. Il n'y avait aucun autre choix, même si sa propre Maîtresse aurait adorée l'avoir vivant pour pouvoir lui faire subir mille et uns tourments. Les lois étaient ce qu'elles étaient et aucun disciple de Shaska ne devait pouvoir respirer l'air bénit de Sylfaen. La rage était en son coeur, enfin il allait pouvoir châtier cet être, lacérer cette peau noire qui n'était pourtant que grise. Le sang allait couler et il aurait les faveurs de sa Déesse. Il ne put faire que quelques pas, car déjà le demi-drow était escorté par deux gardes du Râle de la Volupté. Son armure étaient cabossée, il avait visiblement reçu quelques coups lors de sa tentative d'évasion. Le drow le scruta attentivement. Son casque avait disparu et un crâne luisant, sans aucune chevelure, brillait de sa marque chaotique. L'affront était d'autant plus cuisant, que le demi-être souriait béatement. Les croyants de Shaska étaient réellement fou et obsédés par le chaos. Elendar s'avança donc félinement vers lui. Sa lame chatoyait sous les faibles lueurs habillant la pièce. Fermement, le fin guerrier arracha chaque plaques métalliques habillant le demi-drow. Lentement, chaque parcelle de son armure se retrouva au sol, lui qui était toujours tenu debout par les deux gardes vexés. Lorsque le prisonnier fut complètement dénudé de toute armure et qu'il se tenait simplement en vulgaire habit de tissu, l'elfe noir lui asséna un coup violant dans l'abdomen. Un léger grognement de douleur se fit entendre, sous la force de l'impacte. Pourtant, un sourire marquait toujours le visage imberbe de la créature. « La mort sera pour toi une délivrance lorsque j'en aurai terminé de ta carcasse. J'ai enfin une raison de pouvoir faire couler ton sang, sale vermine. Ta sous-espèce inspire le dégoût à tous et chacun, comment as-tu pu avoir seulement l'audace de te présenter à Nûl-Arbanne en ta condition. Ton esprit est visiblement putréfié par les préceptes de ta déesse blasphématoire. Bien que j'aurais préféré te ramener à ma Maîtresse, je vais m'accorder le plaisir de fendre ta chair de ma lame aiguisé. »Joignant gestes à ses dires, Elendar entaillant le torse de Gadagngor, formant une diagonale sanguinolente sur sa peau trop humaine. Le liquide vitale se précipita hors du corps du demi-drow, pas assez pour risquer sa vie, mais en quantité suffisante pour souiller le sol de l'établissement. Voyant cela, Yasraena arriva en catastrophe de l'arrière boutique. Son visage si sublimement parfais, était déformé par une moult colérique. « Elendar! Vous marquer mon commerce du sang d'un disciple de la déesse maudite, sortez si vous voulez régler le sort de ce pauvre fou. Je ne me suis jamais opposée à vos pratiques, mais ce sang, je n'en veut pas ici! »« Ne vous inquiétez pas, délectable créature, je vais débarrasser le Râle de la volupté de cette âme damnée. Milles excuses pour le dérangement. » dit-il en baisant la main veloutée de la femelle. Radoucissant son joli minois, la tenancière accepta les justifications du mâle et s'en retourna à ses occupations dans l'arrière boutique. Le drow reporta donc toute son attention vers Gadagngor et ferma sa poigne d'acier autour de son frêle cou. L'empoigna de cette façon, ils se dirigèrent donc vers la sortie de l'établissement... ------------------------------------------------------ H O R S - R P Nous nous dirigeons vers la sortie, mais ce n'est pas encore fait. Vous avez jusqu'au prochain poste de Gad pour peut-être faire une action pour nous en empêcher... | |
| | | Gadadngor DISC. DE SHASKA
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Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Lun 21 Juin - 9:37 | |
| HJ : J’ai fais avancer les choses jusqu’à l’extérieur de l’auberge!
Le chevalier noir n’aurait pût restreindre le sourire qui se dessinait sur ses lèvres, bien qu’il aurait aimé être d’un sérieux mémorable il en était, malgré tout ses essaies, incapable. La situation était des plus agréables, deux gardes le maintenaient fermement alors l’être à la peau d’ébène et à la prétention de dix mâles semblait croire qu’il était de son devoir de le juger. Ce pauvre fou ne voyait point la valeur qu’il avait, ce pauvre fou ne connaissait ainsi donc aucunement la légende qui entourait la première maison de Nûl-Arbanne. Si ce dernier aurait pût être plus attentif, il aurait remarquer les nombreuses morsures de vampire parsemant son corps, ce dernier comprendrait bien assez tôt l’erreur qu’il avait commise… L’elfe noir lui enleva chaque parcelle de son armure, répliquant d’un sourire encore plus amusé, il ne cessait de regarder l’aubergiste dans les yeux en passant sa langue sur ses lèvres d’une vulgaire et exécrable manière. Gadadngor éprouvait en ce moment un plaisir insolvable, ses muscles étaient tous tendus sans exception, guettant le bon moment pour agir. Les pensées du demi-elfe à la peau d’ébène n’étaient aucunement confus, bien que sa première tentative avait échoué, il avait un plan de secours et ce même schéma lui demanderait de dévoiler ce qu’il était.
L’elfe noir s’approcha finalement de lui, puis dans un sourire dégoûté il le frappa de toute sa force au torse. Le chevalier noir ne broncha aucunement, son torse musclé mi-humain, mi-elfe noir encaissa le choc sans difficulté résultante sur son facial d’un sourire encore plus développé qu’il ne l’était au par avant. Le mâle de la cinquième maison entreprit alors de lui débité un discours qu’il avait mainte fois prononcé, la mort disait-il serait pour lui une délivrance, dans ce discours il aurait dû comprendre que le mâle avait l’intention de le torturer atrocement, il n’y perçut cependant qu’une porte entrouverte pour l’énergie viscérale du chaos. Gadadngor observa son ennemi brandir un cimeterre d’adamentium, métal qui n’avait aucun besoin d’être affûté, mais qui bien malheureusement aux premiers contacts des rayons solaires se désagrégeait. C’était d’ailleurs l’un des bons plaisirs animant le peuple des elfes noir, construire des armes et des armures qui dans les premières lueurs du jour devenaient complètement inutiles. Croyaient-ils véritablement que Terrebelum succomberait en une nuit? Ses pensées fussent soudain interrompues par le cimeterre de son adversaire qui lui entailla la chaire avec un plaisir à peine voilé. Le demi-drow poussa un rauque grognement de plaisir, laissant l’énergie du chaos envahir ses muscles, laissant l’odeur du sang enivré ses sens, la goule qu’il avait été n’oublierait jamais cette délectable odeur, dans ses plus mémorables rêves il baignait dans une marre de son propre sang, l’aspirant goutte par goutte éprouvant une jouissance mémorable à chaque aspiration de son propre nectar.
« OUI! S’écria-t-il puissamment, faites couler mon sang damné sur les murs de cette auberge sacrée! Que le sang de Shaska caresse l’effluve alcoolisé et fiévreux de cet endroit empli de vices. Que le chaos vous imprègne de son doux voile ténébreux que la colère dicte vos actes! Le chaos est mon seul devoir, en c’est lieu je l’ai accompli, elfe noir, Sylfean vous maudira pour votre stupidité! »
Gadadngor sentit alors les deux gardes desserrer leurs emprises, ceux-ci empestaient la peur à plein nez, ceux-ci n’avaient jamais assisté à la vision d’un tel spectacle. Les dires du chevalier noir résonnaient dans l’auberge comme étant un cantique ténébreux ne pouvant que faire ressortir le couard des plus courageux. Les deux gardes se reprirent néanmoins et suivant les ordres de leur maîtresse ils l’escortaient au dehors de l’établissement suivit de près par l’elfe noir qui semblait complètement méduser par le travail qu’il devait accomplir, ou du moins le croyait-il. En ce moment, l’être moyen aurait éprouvé la peur de la mort, en cet instant la plus part des créatures d’Odimir auraient entrevus défiler leurs pathétiques existences. Ce n’était point le fait du chevalier noir, plus la porte de l’auberge approchait, plus il y voyait la chance de son salut. Ses imbéciles n’avaient aucune idée de la puissance qui sommeillait en lui, aucun d’eux n’avait vu les pouvoirs d’un chevalier noir en action. Il ne s’agissait pas d’une magie contrôlée par la pensée, ni même par l’invocation, mais bien par une aura de ténèbres alimentée à même sa dévotion et ses sentiments.
L’un des gardes poussa finalement la porte, et ils sortirent tous à l’extérieur au grand plaisir du chevaleresque guerrier des ténèbres. Sur ordre de l’elfe noir, les gardes le retournèrent et le forcèrent à s’agenouiller face à son principal adversaire. Les sourcils du chevalier noir, se froncèrent trahissant sa compréhension de la situation. Les gardes ainsi que le mâle pouvait le prendre pour un fou, mais à leurs grands dédains, il n’en était pas un, chaque action avant son importance, chaque parole avait pour but de laisser le chaos envahir l’esprit faiblard de ses imbéciles. L’elfe noir lui assena de violents coups de pied au torse, frappant à même la blessure qu’il lui avait dessinée, le demi-elfe noir ne broncha aucunement. Encaissant la douleur comme étant un acte de foi, il se concentrait sur l’énergie qui désirait s’échapper de lui. Avec une maîtrise remarquable, il empêcha son aura de déferler sa puissance, se concentrant du mieux qu’il le pouvait, ce n’était pas encore le moment de démontrer ce qu’il pouvait faire. Finalement, l’elfe noir se pencha vers lui, sourire aux lèvres il semblait savourer le moment présent avec une telle ardeur qu’il semblait en oublier la dangerosité de son prisonnier. D’un signe de tête, Gadadngor lui fit signe d’approcher et de tendre l’oreille.
« Êtes-vous certains de vos désirs,lui chuchota-t-il, Elendar? Si vous me tuez maintenant quelle sera votre récompense? Mâle, esclave de la cinquième maison! Croyez-vous que votre maîtresse vous pardonnera de m’avoir châtié alors que je représente pour elle la clef de son succès dans l’ascension vers la première maison? Ne connaissez-vous donc point mon nom? Ce ne fait pourtant pas si longtemps que Shaska à été bannis de ses lieux et à une époque vos congénères et vos maîtresses vénéraient les deux déesses en signe de respect. À cette même époque, je suis né! 300 ans déjà nobles Elendar… Étiez-vous seulement né? La première matrone de Nûl-Arbanne renferme un secret enfoui au fond d’elle-même qu’elle n’a dévoilé qu’à ses plus fidèles serviteurs, votre ignorance n’est pas une faiblesse, mais si vous refusez l’information que je possède à votre matrone, lorsqu’elle entendra prononcer mon nom, elle vous exécutera pour votre stupidité. Je suis une légende que la première matrone a tenté d’effacer de son histoire… Votre matrone à ses espions dans chacun des recoins n’est-ce pas? En ce moment même, elle doit sans doute être informée de la situation. Vous pouvez me tuer ici et maintenant, mais votre futur sera celui d’un paria, d’un noble déchu, car si elle ne vous châtiait pas d’une sentence de mort, elle vous destituerait. Votre choix, noble Elendar, votre choix… »
Le chevalier noir s’extasiait de son propre discours, voilé d’une teinte de drame, il était si près de son but… Il était si près de rencontrer la puissante maîtresse de la cinquième maison qu’il en jubilait déjà. Tout ce qu’il lui avait dit était véridique, bien qu’il avait nuancé certains aspects, il ne pouvait pas se permettre de lui donner les détails… Il n’en était aucunement digne, seule une matrone était digne de recevoir le secret de la première matrone. En cet instant, toutes matrones ayant vent de ce qui se passait n’auraient d’autre but que de la capturer… Quelle matrone ne voudrait pas avoir la chance de discréditer la première maison? Gadadngor avait entre ses mains son propre destin, il aurait pût se libérer grâce à ses pouvoirs, mais il attendait patient si la réaction d’Elendar lui plaisait, il ne le tuerait pas! | |
| | | Gor'Kun INCONNU
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Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Berserker Réputation :: 4
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Sam 3 Juil - 21:10 | |
| Gor’kun souleva la flasque de poison devant es yeux, interrogé par les malices d’une telle substance. Il avait vaincu par le passé les effets néfaste de ce genre de mixture. Il pouvait déjà ressentir les sueurs froides et les crampes le saisir. Il grogna légèrement. Il n’aimait pas se genre de mesquinerie, mais approuvais leur utilité. Persuadé du génie de l’orque, il retira le bouchon de la fiole pour appliquer son contenu sur ses armes. Il n’eut a peine le temps de sortir l’une d’elle qu’il s’arrêta brusquement, frappé par l’idiotie de son collègue…N’avait-il pas spécifier qu’ils devraient agir dans la plus grande discrétion? Pourtant, il proposait une simple bagarre. Non seulement il n’avait aucune idée de la punition qui leur serait réservé s’ils étaient prit en flagrant délit, il osait imaginer que Gor’Kun se jetterais tête première avec la vulgaire promesse de son support. Il n’était pas si dupe.
L’orque était insulté et frustré d’avoir même prit le risque d’aider un tel imbécile. Le visage crispé, il glissa le poison dans sa poche. Il souffla un coup puis s’avança vers la porte. Une fois au seuil, il se tourna vers l’assassin.
-Une véritable perte de temps…et d’argent…Je refuse d’aider un plan si stupide, je conserve la potion…Une sorte de compensation pour mon temps…
Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui pour se délecter de nouveau de la vision des jeunes esclaves. Il frotta son visage lentement. Il sentit un haussement de colère monter en lui…L’envie d’agripper l’orque par le visage et le fracasser contre le mur jusqu'à se qu’il se transforme en une vulgaire masse difforme. En temps normal, il l’aurait confronté, voir même tuer pour un tel insulte. Mais les choses étaient déjà hors de proportion. Le Beserker devait disparaitre le plus tôt possible. Il retourna lentement à la pièce centrale. Les deux drow s’y tenaient encore, mais cette fois, Gadadngor était retenu par deux gardes.
L’orque retourna au comptoir et reprit son verre ou il l’avait laissé. Le barman semblait terrorisé par la scène. Comment un drow pouvait-il tremblé devant la mort d’autrui? Il ne fut pas longtemps au guerrier de comprendre les raison d’une telle terreur. L’homme qu’ils gardaient captif était un redouté chevalier noir, un croyant de Shaska, déesse du Chaos.
L’orque avait entendu légendes et fable sur les guerrier du chaos. Ils étaient redouté a travers le monde. Il utilisait la puissance du mal sous sa forme la plus pure. On dit que les chevaliers noirs on été éradiqué par les drows lors de l’ascension de Sylfaen dans la société drowique. L’orque se demanda se qui pouvait pousser un homme à vouloir suivre un tel voie. Même lui, un tueur sans moral, ne pouvait pas imaginer un monde gouverné par une déesse chaotique. Il aurait aimé le rencontrer en d’autre circonstance…qui sais…peut-être le chevalier aurais pu lui partager sa vision. Il avait auparavant servi sous les ordres d’une maison drow qui était sous la joute de Shaska, il l’a savait incontrôlable.
De toute évidence le noble drow ne partageait pas son envie, il s’appliquait à lui soutirer son armure orque. En un instant, tout fut beaucoup plus claire pour l’orque. Il s’agissait d’un demi-drow. Il était probable que se sois la raison de tout ce bordel. Aider un demi-drow…a quoi avait-il pensé…Quel idiot il faisait…Pensa-il. Il devait quitter les lieux le plus vite possible et espérer que jamais le demi-drow échapperait à son destin. Sans plus attendre, il se leva et sorti. L’orque se retrouva rapidement a l’extérieur de la taverne. La nuit était calme, submergé sous un voile noir. Le peuple vaguais a ses occupation…La nuit était encore jeune…il pouvait toujours trouver du travail…Peut-être pourrais-il servir une matrone…
Le berseker ne put s’empêcher de regarder derrière lui, il laissait derrière lui le seul évènement intéressant qu’il avait rencontré depuis des mois. Que devait-il faire? Partir était logique, mais son instinct l’empêchait d’avancer. Il soupira
-Imbécile jura-il en hochant la tête
Il retourna près de l’auberge, il s’appuya contre le mur d’un bâtiment tout prêt suffisamment a l’écart pour éviter d’être associer a l’action. Déjà les guerriers d’ébènes échangeais a l’extérieur. L’orque ne pouvait pas entendre clairement se qu’ils disaient. Curieux, il resta en position pour voir le reste des évènements
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| | | Tamarëa Maelthras P.F DE SYLFAEN
Messages : 69 Date d'inscription : 05/12/2009 Age : 37
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Prêtresse Réputation :: 50 (5ème Matrone de Shiliak)
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Lun 30 Aoû - 22:39 | |
| [PNJ > Elendar, Membre de l'élite de la maison Maelthras] Les profonds grognements, les doux chants des corps meurtris, ainsi que l'air frais de l'extérieur embaumait l'esprit fiévreux d'Elendar. Ils étaient à présents sur le parvis de l'auberge; les gardes, lui et le demi-drow. Le dégoût pouvait se peindre sur son visage, l'envie de tuer sur ses lèvres. Pourtant, le combattant contint ses désirs lorsque la vermine lui susurra quelques mots. D'une certaine façon il avait raison, sa vie était précieuse, bien qu'il ne soit qu'une erreur de la nature. S'il possédait des informations vitales pour sa maîtresse, il se ferait écarteler s'il ne le ramenait pas au manoir. Il desserra son étreinte, jugeant de haut l'être impure devant lui. Lorsque les mots vinrent à sa bouche, un bruissement se fit sentir à même la matrice du sol. La terre se mit à trembler d'une force effarante. Les parois de la cité drownique frémirent avec violence, sous les secousses saccadées. D'immenses morceaux de rocs se détachèrent de nombreux édifices. La panique pouvait être à son paroxysme; les créatures possédants le don d'infravision avait de la difficulté à distinguer avec exactitude l'emplacement des débris. Plusieurs esclaves et citoyens succombèrent sous le poids des roches, ces pieux meurtriers. Comme si la colère divine s'abattait sur leur cité, le voile qui leur sert de ciel, se zébra brusquement d'un immense éclair bleuté. La lame flamboyante semblait s'écraser au loin, à un endroit bien précis, déchainant sa rage sur tous les rivages. Quelques feux s'embrasèrent sur les tissus, morts ou vivants, encombrant les rues. Une odeur de sang, plus forte que celle habituelle, émana sur la cité. Les muscles brulés chatouillaient les nez les plus fins et rendait malade les plus faibles. Lorsque la folie s'empara de tous et chacun, Elendar saisit le demi-drow par la bras. D'une force incontestable le souleva pour le remettre sur ses pieds. La pluie de projectiles s'abattait autour d'eux. Les deux gardes reçurent leur mort en plein visage, ne laissant derrière eux qu'une bouillie sanguinolente. « Nous devons retrouver la cours de ma maitresse et cela au plus vite. Plus tu te débattras, plus rapidement ta vie se verra d'aucune utilité.» Le combattant Maelthras balayant les alentours d'un regard vif et méticuleux. Il repéra rapidement un des orques qui était à l'intérieur du Râle de la Volupté. Il avait proposé son aide, dont il avait décliner l'utilité. Mais en cette situation particulière, une force supplémentaire ne devait pas être gâchée. Pointant sa seule main de libre en direction de Gor'Kun, il l'interpela d'une voix grave et puissante. « Toi, l'orque! Je révise ma position et te prend comme auxiliaire. Ton aide sera grandement récompensé si tu honores les directives que je te donnerai. Voici la seule et dernière offre que je te ferai. Saisies ta chance. » La situation se faisant pressante, l'orque devait rapidement prendre une décison, selon laquelle il aidait Elendar et pouvait se retrouver couvert de gloire par les Maelthras, encore mourir en inconnu dans les rues puantes et délabrées des bas quatiers de Nûl-Arbanne. Le drow se devait impérativement de retrouver sa Mère-Matrone. Sa maison devait prospéré et les informations contenu dans cet demi-portion pouvait peut-être ouvrir des portes d'avancement. | |
| | | Shanrerdar INCONNU
Messages : 8 Date d'inscription : 31/08/2010 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Assassin Réputation :: 3
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mar 31 Aoû - 11:33 | |
| La noirceur artificiel plongeait l'étroit passage des bas fonds dans des ténèbres presque insondable. La terre aride ne faisait qu'ajouter au désarrois qui planait presque omniprésent dans cet endroit de perdition. La beauté qu'avait fait jaillir les êtres qui peuplaient cet endroit n'était qu'un pâle reflet de la gloire qui fut les leurs à une époque, désormais révolu. La capacité d'adaptation et de survit avait été mis en valeur, plus que dans les profondeurs rassurantes qui furent autrefois son foyer. Car maintenant, les ombres n'étaient plus ce qu'elles étaient, dénaturées, son élément mis a nue et avait perdu de sa superbe.
Un corps surplombait un autre, allongé sur le sol refroidit de cet endroit peu fréquentable. La chaleur si caractéristique de la vie, perçu par infra-vision, quittait peu à peu celui qui venait de vivre le dernier instant de sa misérable existence. Un silence planait au dessus de la scène; à la fois lourd et réconfortant, pour la personne qui venait de prendre une vie. Du liquide rougeâtre tâchait l'arme exhibé par la main sortant de sous le manteau de la vile créature. D'un geste machinal, qu'il avait probablement exécuté un nombre incalculable de fois, le forme encapuchonnée essuyait la lame de sa dague sur les vêtements sales de la victime. Une fine déchirure de l'épiderme, au niveau de la carotide, avait fait s'échapper rapidement le précieux sérum vital du pauvre être devenue une proie. De son autre main, découpé avec précision, pendait un morceau caractéristique de chair ébène...une oreille d'elfe noir. Exécutant un mouvement d'une rapidité presque surnaturelle, il enfoui son macabre trophée dans une bourse en tissus. Abandonnant le pauvre être, comme si rien ne s'était produit, la créature des ombres s'engagea dans le passage pour retrouver un endroit plus civilisé.
Rien dans ce qu'il faisait ne lui occasionnait quelque remord que ce soit. Le marché de la mort avait toujours été très lucratif dans la société auquel il appartenait. Ressentir quelque émotions pour la personne qui venait d'expirer pour une somme prédéterminée, était seulement de la faiblesse. Ces émotions conduisaient à la mort, inévitablement. Depuis plusieurs siècles, comme la mort elle même, il avait fauché des êtres sans qu'eux même avait pu voir ce qui l'attendais. La patience, l'attente, dans les ténèbres, il évoluait comme s'il en faisait partit intégrante. Sa vie n'avait de sens que lorsque sa lame s'enfonçait dans la chair, et que rapidement les battements de sa victime ralentissaient jusqu'à un arrêt total et permanent. Maitre de lui même, il pouvait louer Silka de sa bonne fortune, jusqu'à maintenant. Tel était le chemin et le destin de tout assassin.
Se fondant dans les ombres, sans qu'on ne le remarque, il se dirigeait d'un pas certain vers la demeure de son employeur. Son pawafwi rabattu sur lui même, il ne laissait rien voir de l'arsenal qu'il transportait. Aucune des silhouettes insipides qui le croisèrent ne lui accordèrent aucune attention. Car dans ce métier, passer inaperçue était une prérogative de première ordre. Assez banal dans l'ensemble, l'elfe noir n'avait rien de très impressionnant à première vue. Une carrure frêle, de petite taille, il ne s'imposait d'aucune manière. Préférant le profil bas, il n'avait pas vraiment de signe distinctif parmi les siens. Tout résidait dans l'expérience et l'habileté qui lui avait permis de survivre toutes ses années. A présent il devait récolter le fruit de son crime dans un endroit plutôt insolite qu'était le Râle de la Volupté.
Endroit de prédilection pour toute sorte de vices, il était le repaire de plusieurs racailles et roublards qui ne valaient même pas le nom que leur mère leur avait octroyé. C'était pourtant un endroit où il était habitué de se rendre, car on y glanait souvent des informations qui pouvaient mener à quelques contrats ou faveur de quelques maisons. Il suffisait d'écouter distraitement et savoir repérer ce qui pouvait être mis a profit pour plus tard. C'était pourtant loin d'être le motif de sa visite. En entrant dans l'établissement, le sombre elfe se dirigea directement vers la droite. N'accordant même pas un regard pour la magnifique femelle qui devait s'apprêter a démontrer toute les subtilitées de la torture a quelques amateur de violence, l'assassin prit plutôt embranchement de droite. Lors de son entré, il prit soins de repérer d'un coup d'œil ceux attablés devant leur consommation et fit un léger signe de tête a celui qui s'occupait du bar. Sans même attendre une réponse, le drow se dirigea vers une autre femelle a l'apparence revêche et terrible. Un fin sourire en coin se dessina sur son visage lorsqu'il jeta sur son bureau la précédente bourse. Le raisonnement des écus fut souillé par quelque chose de plus mou, voir visqueux. Ne relevant pas immédiatement la tête de ce qu'elle regardait, elle dit d'une voix hargneuse :
'' Je pari que tu en a subtilisé la moitié. Je vais devoir diminuer ta prime pour cet affront de plus. Compte toi chanceux que je te paie tout de même! Tu n'es pas le seul assassin auquel je pourrais faire affaire et sûrement pour beaucoup moins cher, Shanrerdar!''
Elle releva légèrement les yeux pour lui lancer des éclairs de haine. Le meurtrier détestait cette femme et sa nouvelle situation. L'adrénaline de la chasse était loin de ce qu'elle fut jadis. Résolut maintenant a faire le coupe-jarret pour ceux qui n'avait pas remboursé ses dettes, il ne s'en remettrait jamais. La gloire obscure qu'il avait connue et la peur que pouvait inspirer son nom chez ceux qui avait eu vent de ses prouesses était maintenant hors d'atteinte. Pour le moment du moins, continuait-il de se répéter. Voyant le visage qui commençait à se crisper de la femelle, visiblement en colère car il ne lui avait toujours pas répondu, délia sa langue.
'' Cela me semble un marché équitable, Dame Yasraena, je n'y vois comme toujours aucune objection. Je vais prendre ma part et rester quelque peu dans les parages pour l'instant, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. ''
Sans même prendre la peine de lui répondre, elle lui jeta une autre bourse plus petite qu'il rattrapa avec adresse. En se retournant pour aller s'assoir à une table, Shanrerdar observa du coin de l'œil la femme ouvrir ce qu'il lui avait apporté et en retirer la preuve de sa sale besogne. Avec un sourire macabre, elle le replongea dans son sac et le rangea. Son capuchon toujours recouvrant sa tête, il observait tranquillement les autres êtres au alentour. La salle n'était pas spécifiquement bondée aujourd'hui, mais il y avait toujours des êtres plus ou moins étranges, même si ce mot avait une signification particulière en cet endroit. Avec un signe de la main, l'être emmitouflé fit signe qu'il voulait comme à l'habitude.
Quelques instants plus tard, on vint lui porter ce qu'il avait commandé et l'assassin laissa quelques pièces sur la table. Il avait bien choisi l'endroit où il s'était assit, pouvant aisément observer la salle et ne pas attirer l'attention. L'elfe noir ne buvait pas d'alcool, car cela émoussait les sens et réduisait invariablement l'espérance de vie. Cependant, on ne pouvait rester dans cet endroit sans au moins avoir commandé quelque chose. Parfois même, il l'offrait à quelqu'un déjà très éméché pour obtenir quelques informations utiles, mais cela n'était pas très commun. L'excès était quelque chose que peu de gens saint d'esprit était prêt a faire dans le public. Surtout avec toutes sortes de meurtriers a chaque embranchement. La paranoïa n'était pas une maladie mentale pour n'importe qu'elle créature vivant dans la société drow, c'était plutôt un mode de vie.
Il n'avait jamais été friand des plaisirs auquel s'adonnait la clientèle du Râle de la Volupté. Étant toujours en contrôle de lui même, rigide dans sa pratique et dans tous les aspects de sa vie, cela n'était que superficiel à ses yeux. Avoir la satisfaction de la chasse et de voir lentement la vie se tarir au fond d'un orbite rougeâtre était pour lui le summum de l'extase. Les picotements qui lui parcourait l'échine une fois que sa lame plongeait dans une partie vulnérable de l'anatomie d'une autre elfe noir était tout ce dont il avait besoin de ressentir. C'était comme si enlever l'existence d'un autre permettait de prolonger la sienne. Jamais les plaisirs de la chair et la torture ne pouvait égaler ce sentiment. Pendant qu'il observait discrètement les occupants de la salle, il remarqua négligemment un elfe noir en armure. Sans trop lui accorder d'attention, il continua d'inspecter la salle. Un nouvel arrivant venait de pénétrer dans la pièce, et tout indiquait qu'il faisait partit probablement d'une maison ou de la noblesse. Lui n'étant qu'un simple roturier ayant réussis à prospérer grâce a sa fine lame et ses capacités physique, Shanrerdar n'appréciait pas expressément leur genre. Imbue d'eux même depuis la naissance, malgré leur statut inférieur, il n'avait pas eu a prouver leur valeur comme lui l'avait fait. Même les assassins ont un code d'honneur et de l'orgueil. Le gardant en périphérie de son champ de vision, il continua a faire semblant de siroter son breuvage alcoolisé. Sa fine ouïe tentait de capter chaque bride des paroles qu'il pourrait prononcer. Inspectant, comme lui mais avec moins de subtilité, ce guerrier semblait chercher quelqu'un en particulier. C'est lorsqu'il se dirigea vers l'étrange elfe repéré tout a l'heure, qu'il fut de plus en plus intrigué. D'un geste des plus naturel, en prenant garde de ne pas faire le moindre bruit, la silhouette encapuchonnée se déplaça pour suivre la discutions. Alors dont, une matrone s'intéressait a ce mâle pour avoir abimer de la main-d'œuvre, cela devenait de plus en plus intéressant. Les ombres jouant sur le bas de son visage, la seule partie visible, ne put cacher le léger sourire qui commençait a se dessiner sur ses traits réguliers. D'après ce qu'il pouvait en déduire de l'accoutrement de l'interlocuteur, ce devait être la cinquième maison qui demandait réparation. Suivant attentivement la suite, il fut étonné autant que dégouté qu'un orque décide de se mêler de la situation. Depuis leur venu a la surface, ces créatures seulement bonne pour l'esclavage, devenaient de plus en plus une épine dans le pied pour les elfes noirs. S'abaisser a assassiner une de ces créatures lui semblait comme abréger les souffrances d'un animal, car le fait qu'ils respirent était déjà un affront a ses yeux. Sans montrer le moindre signe de ce qu'il pensait sur son visage de marbre, il continuait de regarder dans la salle comme s'il était un pilier de bar comme les autres.
Lorsque le mystérieux elfe noir déclara son inclination pour la déesse maudite, ainsi que lorsqu'il jeta son breuvage au visage du noble, le marcheur des ombres ne fit aucune réaction. Restant stoïque pendant qu'autour de lui les armes entrechoquèrent et que les gardes finirent par mettre au terme de la fuite du guerrier, il fut dégouté de voir en réalité que c'était un demi-drow! Cette engeance était peut-être encore pire que les orques après tout. Suivant tout ce qui se passait du coin de l'œil, il sut d'avance ce qu'il pourrait faire pour tourné la situation a son avantage. Car l'intrigue et la fourberie faisait partit à de sa personnalité comme tout drow. Il pouvait d'ors et déjà faire un plan dans sa tête au moment où la patronne lui ordonnait de sortir avec le prisonnier maintenant dénué d'armure. Puis le demi-drow dit exactement ce qu'il fallait pour déclencher les événements a venir, en parlant d'un secret de la première maison une fois en ayant franchis le seuil de la porte. Son ouïe perçante, entrainer depuis des années, avait capté le faible bruissement de lèvre malgré la tumulte l'environnant. Il devenait maintenant un prix très alléchant pour n'importe qu'elle matrone pouvant y mettre le prix. A condition qu'il ne mente pas, car auquel cas ce serai des tortures toute plus ingénieuse dans leur façon de vouloir supplié la mort, l'attendrais. Mais cette fois si, la soif de sa gloire d'antan prit le dessus sur sa prudence habituelle.
Suivant a pas feutré le noble, les gardes et leur prise, a plusieurs mètre de distance derrière eux, Shanrerdar fut surprit par les secousses qui ébranlèrent l'endroit. Gardant toujours son sang froid, il continua sa progression à travers la porte extérieur, repéra vite fait sa futur proie, ainsi que l'orque qui s'appuyait contre le mur. Comme si les ceux eux même désirèrent d'éradiquer toute la cité, un éclair bleuté d'une dimension impressionnante déchira le ciel. Les débris s'écroulait dans tout les sens, la panique s'emparent de plusieurs. Les cadavres s'accumulait autour de lui sans qu'il n'y prenne gare, son attention complètement centré sur la tache qu'il voulait accomplir. Les gardes qui tenais le demi-drow moururent de cette étrange manifestation qui semblais peu naturel. Le moment ne pouvais être mieux choisi dans cette cacophonie. Au moment ou le guerrier de la maison Maelthras demanda de l'aide pour apporté son lourd fardeau, une fine tige de bois sombre vint se fiché dans une partie vulnérable de son armure. Sans qu'il n'ai le temps de se retourné, une sensation étrange commença a l'envahir. Des picotements commencèrent a lui parcourir le corps, ses muscles semblait se transformé en pierre. N'obéissant plus a sa volonté, ses mains ses crispèrent et il ne bougeait plus. Seul ses yeux semblait se demandé encore se qui se passait. Un carreau empoisonné d'une arbalète de poing venais de l'atteindre.
Comme sortit du néant, une sombre silhouette vint de placé derrière lui, une rapière de la main gauche pointé vers l'orque et une dague pressant la chair délicate du cou du drow paralysé. Dans un mouvement fluide, l'assassin sectionna la membrane, laissant d'écoulé un flot sanguinolent. Après un gargouillis inintelligible, pendant que des bulles d'air venais a la surface, l'ombre le repoussa sur le sol comme une masse. Savant pertinemment que sans l'œuvre immédiat de soin curatif d'une prêtresse, le jeune allait rendre l'âme. Tout en gardent sa garde haute avec sa rapière en direction de la vif créature a la peau verdâtre, il pointait maintenant son arbalète vers le demi-drow a sa merci. Le pan de son pawafwi laissait en effet entrevoir l'engin attaché a son poignet, malgré la dague ensanglanté maintenu a la verticale de cette même main. D'une voix suave mais ferme, il s'adressa d'abord a l'orque.
'' Toi l'orque, exécute un seul mouvement en ma direction et tu connaitra le même sort que se pauvre imbécile prétentieux, puis se retournant vers le blasphème dans l'ordre naturel, Et toi, le plan ne change pas, je compte te ramener devant la matrone de la maison Maelthras. Seulement que la différence est que moi je n'aurai pas de scrupule a prendre ta vie si tu ne coopère pas. Je n'appartient pas a cette maison ou a une autre. Choisi vite, si tu ne veux pas non plus mourir sous une pierre...''
Son regard oscillait entre la forme allongé sur le sol, lançant un dernier regard d'agonie vers l'assassin, puis vers l'orque et le demi-drow qui avait vraisemblablement rencontré le sol quand il avait entaillé l'épiderme de son ravisseur. Un air de défi marbrais son visage a demi dissimulé sous son capuchon. Se fut comme s'il ne ressentait plus les son autour de lui. Le vacarme de cet apocalypse et les cris ne l'atteignais plus. Une sensation familière lui parcourut l'échine au moment même ou il savourait avec délectation les festivités a venir. La perfidie et le meurtre était menais courante chez les elfes noirs. Jamais on ne savais le moment ou on ressentirait la douleur vibrante d'une lame dans notre dos. C'est sous cette menace omniprésente que vivais les drows. Ce moment était ce qu'il y avait ressentit de plus excitant depuis des années. La créature des ombres était de nouveaux elle même, ressentant ce qui l'entourait avec une intensité incomparable. Comme si tout était au ralentis autour de lui, son cœur semblais vouloir d'emballé. Enfin il se sentait en vie...
Dernière édition par Shanrerdar le Mar 14 Sep - 19:24, édité 1 fois | |
| | | Gadadngor DISC. DE SHASKA
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Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mer 1 Sep - 7:42 | |
| La demi-créature des ténèbres, chevaleresque guerrier des ténèbres observait son geôlier avec une attention particulière, son amusement en était que des plus extrêmes. Il savait avec une pertinence non dissimulée ce qu’allait être le raisonnement de l’elfe noir qui se trouvait devant lui. Celui-ci le détestait, avec une passion débordante, pour l’engeance du chaos qu’il était, pour n’être qu’un vulgaire sous-être n’ayant pour lui aucune valeur et de ce fait aucun droit d’exister. La valeur de l’information qu’il détenait étant toutefois garant d’un léger sursît de sa survie. Le disciple de la puissante Shaska n’avait malheureusement aucune idée du moyen qu’il entreprendrait pour s’échapper une fois qu’il serait amené dans une maison aussi bien gardée que celle de la cinquième puissance de Nûl-Arbanne, il lui semblait bien improbable de s’enfuir seul et sans aide d’un endroit aussi dangereux que devait être un repère abritant une matrone aux désires et aux ambitions d’égales prétentions. Le visage du demi-drow ne laissa néanmoins trépasser aucun de ses doutes, toujours armés d’un puissant sourire, seule arme qu’il avait en ce moment, il démontrait une confiance absolue en ses propres capacités ce qui forçait son adversaire à le considérer un tant soit peu comme étant une menace éventuelle. La peur était toujours l’arme la plus efficace contre un adversaire, celle de mourir était de surcroît le plus puissant sentiment qu’un être des ténèbres pouvait ressentir, chose que Gadadngor n’éprouvait malheureusement pas. Le chevalier noir savait que peu importe ce qui lui arriverait, son âme serait livrée au chaos, son seul regret serait dans tous les cas envisagés, d’avoir échoué à répandre le chaos sur le monde qui se dessinait sous ses pieds.
Le demi-être plongeant son regard dans celui de l’elfe noir, ses yeux brillaient avec une intensité remarquable, chacun ayant, à l’évidence, le désir d’achever la vie de l’autre. Tels des adversaires ils se confrontèrent un long moment jusqu’à ce que les bras de l’elfe-noir se ramollisse et se détende sous une décision qu’il semblait avoir pris. Après ce temps d’attente interminable, l’elfe noir allait finalement parler! Du moins lorsque sa bouche s’ouvrît il crut qu’un son en sortirait, mais à son grand étonnement seul le silence se figea sur son triste visage. Jetant un coup d’œil au garde qui le retenait fermement, il y aperçu un sentiment d’horreur qui se dessinait sur chacun de leur trait sans même que le demi-drow puisse émettre une hypothèse sur la raison, puis soudainement l’improbable se produit. La toute puissante Shaska déesse du chaos répondit à son appelle, l’apocalypse déferla sur le monde qu’il connaissait, son regard s’intensifia à mesure où les morts s’accumulaient devant lui. Le guerrier des ténèbres éclata d’un puissant rire qui pétrifia les deux gardes qui le retenait, tous semblaient figé de surprise alors que celui-ci s’amusait grandement de la situation, ho, il en appréciait chacun des moments, jusqu’à l’odeur nauséabonde des cadavres.
La terre trembla sous ses pieds, des morceaux de rocs s’arrachèrent des bâtissent qui formait Shiliak puis le signe de la damnation de leurs pathétiques existences apparue à travers les cieux : L’éclair bleu déchira le ciel et le voile des ténèbres de Nûl-Arbanne avec tant de puissance qu’il lui semblait tout prêt, l’écho de l’appel de ses pouvoirs résonnas avec une telle force que son aura de ténèbres faillit se déchainer tout autour de lui, il dût garder le contrôle avec une volonté qu’il ne croyait point être en mesure de faire preuve. Son corps tremblait sous l’effluve de la puissance qui le submergeait, au moment où il allait en profiter pour s’éclipser habillement, la main puissante d’Elendar l’attira fortement en avant le forçant à éviter un morceau de roc qui écrasa les deux gardes de l’auberge qui le retenait un instant plus tôt. Le visage du demi-elfe noir s’illumina d’un sourire lorsque l’elfe noir le pria de ne pas lui faire de difficulté. À ce même moment, avec une précision bien choisie, Gadadngor éclata d’un sombre rire, le visage déchiré d’un affreux rictus prouvant qu’il n’avait nulle intention d’écouter la pitoyable créature qui versait pratiquement des larmes sur son propre sort. En guise de réponse Elendar interagît avec un orque qu’ils avaient entre aperçus lorsqu’ils étaient dans l’auberge et il lui demandait son aide, en fait il le fît avec une telle arrogance que le demi-drow effectua une imitation d’Elendar ayant pour but de faire sourire l’orque qui les dévisageaient!
Le chevalier des ténèbres s’amusait avec une certaine gaité, malgré l’absurdité de la situation , il ressentait l’envie de jouir de chaque moment qui se présentait devant lui, en guise de réponse à son imitation, l’elfe noir tentât de le frappé, mais le poing du noble ne l’atteignit jamais. L’elfe noir s’écroula à genoux devant ses yeux avec un carreau d’une arbalète fiché dans son exécrable nuque. Sortant des tréfonds infernaux un second elfe noir s’approcha à une vitesse pratiquement surnaturelle, armée d’un sabre et d’une dague il pointa le sabre vers l’orque et avec sa dague il trancha le cou de la pathétique créature qui avait eût la prétention de croire que Gadadngor pouvait être aussi aisément capturé. La mort d’un noble, guerrier d’élite de la maison Maelthras n’allait sans aucun doute aucunement resté impunie, cette imbécile qui le menaçait maintenant d’une arbalète croyait pouvoir véritablement mettre le meurtre de l’une des possessions d’une puissante matrone sur le compte de la malchance? Si celle-ci avait été prête à tenter de punir un être pour avoir maltraité ses esclaves, Gadadngor ne s’imaginait que trop bien ce qu’une matrone ferait à celui qui avait volé la vie de l’un de ses guerriers d’élite, d’une manière aussi lâche de surcroît, il ne l’avait pas provoqué en duel, il ne l’avait pas non plus attaqué de face, mais avait utilisé une arbalète afin d’atteindre sa cible et de l’achevé exécrablement.
L’elfe noir se trouvant devant lui ouvrit la bouche et d’une voix sans équivoque puis il énonça ses intentions ainsi que la suite des évènements, qui selon lui n’avait aucun autre but que d’acquérir une quelconque gloire venant de sa capture. La surprise de Gadadngor face aux évènements qui s’était produit se transforma lentement en un sourire plein de promesses, une invitation vers les chemins ténébreux qui parcourrait l’échine du tueur. Les mains de Gadadngor tremblèrent d’excitation, ne se contrôlant plus, l’aura des ténèbres que Shaska lui conférait explosa dans une ribambelle assourdissante tout autour de lui projetant le cadavre du noble en direction de son meurtrier. Les flammes du chaos jaillir tout autour de lui, l’enveloppant dans une aura protectrice suffisamment longtemps pour qu’il ait le temps d’observer les visages emplis de surprise de ceux qui se trouvait devant lui. D’un regard fugace il se concentra et abaissa son aura protectrice aussi soudainement qu’il l’avait levé.
]«Vous devez comprendre, prononça-t-il en s’humectant les lèvres, inconnu personnage, que si mon intention avait été de m’échapper, ce n’aurait pas été une pathétique créature sans honneur qui m’aurait fait barrage. La toute puissante Shaska me confère une puissance qu’aucun elfe noir mâle ne pourrait jamais imaginer concevoir, prenez donc en considération que l’abomination que votre race semble s’imaginer que je suis, aurait pût achever votre existence. Ne l’oubliez surtout pas lorsque vous, vous adresserez à moi… Que ce soit vous ou cet imbécile d’Elendar qui m’accompagnez jusqu’à la cinquième maison je n’en ai cure… mais peut-être devriez-vous considérez le fait que d’avoir tué Elendar pourrait bien s’avérer mortelle à votre endroit… Quelqu’un qui n’a rien à perdre, excepté la vie pourrait aisément vous dénoncé, peut-être l’orque le fera-t-il, il en a été témoins après tout. Ne serait-ce pas plus prudent de tuer ce noble guerrier afin qu’aucun témoin ne puisse vous inculper pour ce tragique incident? »
Gadadngor observa l’elfe noir et l’orque un court instant il accentua son argument d’un léger sifflement en regardant le cadavre du noble qui jonchait le sol.
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| | | Shanrerdar INCONNU
Messages : 8 Date d'inscription : 31/08/2010 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Assassin Réputation :: 3
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mer 1 Sep - 16:00 | |
| Le chaos régnait maintenant autour des protagonistes. La scène semblait figé dans le temps, comme une draperie immémoriale. La tension était palpable, comme si tout ce qui les entourait venait d'un autre monde. La créature des ténèbres semblait ne faire qu'un avec ses instruments. Du fils de sa rapière jusqu'à la pointe de son carreau dépassant de la manche de son manteau, tout semblais en parfaite harmonie. Le cadavre près de lui perdait peu a peu son aura orangé capté par son infra-vison, les couleurs devenaient fades. La chaleur quittait son corps aussi surement que le poison avait plus tôt envahis son système nerveux. Ce n'était vraisemblablement que dans un moment comme celui la qu'un elfe noir pouvait réellement s'épanouir. Le meurtre et le sang, voilà ce qui berçait cette société méphitique.
En réalité, le moment d'attente ne fut gère aussi long que l'assassin avait pu le ressentir. Toujours sur le qui-vive, il guettait la réaction de l'un ou l'autre de ses nouveaux adversaire. Les évaluant plus efficacement que les bref regards posés sur eux dans le Râle de la Volupté. Sans se fier aux apparences, car cela pouvait lui octroyer un destin tragique, il nota que l'aura de puissance entourant le demi-être. Plus tôt, celui ci avait proclamé avoir pour divinité la reine du chaos. Son armure retiré de sur son corps ne semblait pas l'inquiéter outre mesure. Son rire promettait mille défis malgré une posture qui semblait lui être défavorable. Soit il était fou, ce qui pouvait très aisément être le cas car sa génitrice avait altérée sa race avec un être inférieur; ou il était beaucoup plus puissant qu'on pouvait se l'attendre. Restant sur ses gardes, il guettait le moindre signe de riposte.
Comme si ses sens aiguisés avaient presque capté le danger avant qu'il ne se produise, l'aura sombre entourant son futur trophée sembla prendre soudainement de l'expansion. Ayant souvent eu affaire avec des êtres possédant des pouvoirs cléricaux, il s'attendait a une manifestation catastrophique. Avec un mouvement d'une rapidité extrême, il fit un roulé-boulé parfait qui lui évita une bonne partie de la déflagration magique. Se réceptionnant, un genou au sol, il pointait maintenant la pointe de sa lame vers le prêtre de Shaska et la pointe de son arbalète de poing vers l'orque. Les flammes lézardaient le sol autour du demi-drow et semblait l'entourer sans lui occasionner la moindre cloque sur sa peau ébène. Un air de triomphe semblait se miroiter sur les traits de son visage, comme la démonstration de la faveur de sa déesse. Le cadavre de sa victime avait été projeté en sa direction et maintenant reposait près de lui. Le corps désarticulé n'était maintenant qu'un pantin dont on avait sectionné les fils. D'un geste a peine perceptible pour l'œil, l'assassin rangea sa dague qu'il tenait toujours de sa main droite et prit ce qui semblait un petit écu sur l'ancien noble. Revenant a sa position d'origine, il défia du regard celui qui avait causé cette déferlante magie.
Sans pouvoir s'en empêcher, un fin sourire en coin vint craqueler le masque impassible du meurtrier. Voyant toute l'ironie de la situation, il ressentait finalement une excitation incommensurable. N'étant pas inconnu dans la façon de mettre un terme a la vie d'un prêtre, l'ayant mainte fois prouvé dans le passé en ayant accomplis des contrats sur des prêtresses rivales, il ne montra toutefois qu'il se savait supérieur. Les diatribes arrogantes de son précieux futur otage arracha presque un ricanement sarcastique de la part du serviteur des ombres. Le demi-drow ne semblait pas avoir compris l'essence même de la société auquel il appartenait a moitié. Un dur rappel a la réalité s'imposait. D'une voix presque amusée, Shanrerdar lui répondit.
« Vous ne semblez pertinemment pas comprenne les desseins de la déesse qui règne ici. La mort est une façon de l'honorer bien plus dignement que lui adresser des complaintes. Elle favorise l'opportuniste qui épure les faibles de son royaume. Vous qui prétendez être d'une puissance extraordinaire grâce a la Reine du Chaos, vous pouvez la servir autant que vous voulez, et avec ferveur. Elle est aussi imprévisible et traitresse que n'importe qu'elle drow. Le risque est qu'un jour, sans raison, votre déesse vous abandonnes car cela lui fait plaisir de causer chaos et destruction; malgré que vous lui ai été des plus fidèle. Il n'y a aucune logique derrière les actes de votre déesse. »
Laissant soupeser ses mots dans l'air déjà lourd de destruction, il s'attendait déjà a la riposte de colère venant de l'individu. Provoquer un prêtre était un bon moyen de lui faire perdre son sang-froid, alors il ferait sans doute une erreur exploitable. Ses sens en alerte continue, il gardait dans son champ de vision l'orque guerrier qui pourrait devenir un problème dans ses futur plans. L'assassin continua sa réponse d'un ton maintenant plus neutre.
« Pensez-vous vraiment qu'une matrone croira les dires d'une créature inférieure comme vous et cet...orque, l'expression de dégout manifeste teinta ce mot, Jamais. Comme je vous l'ai dit précédemment, les faibles n'ont pas leur place en ces lieux. Il faut toujours regarder par dessus son épaule, car on ne sait jamais quand on nous plongera une dague entre les vertèbres. Ceci étant dis, vous semblez donc vouloir vous allongez vous même sur la table de torture de la matrone Maelthras, alors allons s'y. »
Sans bouger le moindre cils, il resta dans la même position. Un genou sur le sol, pointant ses armes sur les deux êtres pathétiques. L'assassin ne voulait pas réellement engager un combat direct contre le prêtre, alors il lui avait proposer de partir immédiatement vers la cinquième maison. Cela aurai été une perte de temps considérable, qu'ils n'avaient manifestement pas avec les éléments qui se déchainaient autour d'eux. Bien évidement, dans son cœur, il savait la vérité sur se qu'il pensait des deux divinités noires. Jamais il ne laissait trahir celui qui guidait ses pas dans le secret depuis plusieurs siècles. La fourberie, l'ambition, l'opportunisme, tout cela avait été inné depuis son plus jeune âge. Que cela étonne qu'il n'ai pas une peur viscérale que la matrone l'exécute était d'une froide logique qui dépassait les serviteurs du chaos. Aucun besoin de tergiversé sur ce point, ce disciple de Shaska irai lui livrer ses secrets que gré ou de force. | |
| | | Gor'Kun INCONNU
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Biographie du Personnage Race :: Orque Classe :: Berserker Réputation :: 4
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Lun 6 Sep - 2:32 | |
| L’orque observais la scène d’un œil amusé, le demi-drow monologuais a voie haute…Gor’Kun n’écouta pas attentivement les paroles de ce dernier, il saisit cependant que l’homme qui plaignait sa survie était d’une importance capitale pour la société. Le guerrier ne voulait en aucun cas se mêler des affaires politiques de la société drowique. Il se concentra plutôt sur le visage de ce dernier...Cet homme était a genoux devant un noble drow qui ne voulais que se seulement l’amener a sa mort et pourtant, son regard, sa respiration et transpiration ne trahissant cependant aucune crainte…Bien au contraire, il semblait excité devant l’incertitude de son avenir. L’orque ne put s’empêcher de s’interroger quelle folie le drow basait une tel confiance. L’expression de l’orque se figea d’une expression dégout tandis que son esprit reforgeais les images d’un passé lointain tandis qu’un drow sortait de la taverne
Soudainement, le sol se mit à gronder et l’air s’électrifia légèrement…Soudainement, la gravité se fit lourde, trop lourde. Le dôme de pierre artificiel qui couvrait la cité se libera de plusieurs stalagmites. En un instant, la situation était passé de simple amusement a critique. La secousse rempli l’air de poussière rocheuse. L’orque du se concentrer sur la voix du drow pour le comprendre au sein des cries de panique. Voila que le noble lui exigeais son aide...
Trop tard, pensa l’orque, il avait déclaré ne pas avoir besoin de son aide, tant pis pour lui. Il ne put s’empêcher d’être frapper par l’ironie qui suivit. Le drow qui était sorti de l’établissement plutôt avait vite fait d’empoisonner et d’égorger Elendar. L’orque fut choquer devant la scène…non pas que la vision d’un meurtre le dérangeais…Il était choquer de voir un drow enlever la vie a l’un de ses semblables sans que ce dernier n’est jamais échanger la moindre parole avec lui ni même aperçu auparavant sans oublier que Elendar aurait volontairement accepté son aide. Oui, l’orque avait tué son lot d’innocent dans le passé, mais chacune des victimes étaient des ennemies de sa nation, de son peuple et de ses troupes. L’assassin avait clairement souligné le but de son crime, il souhaitait amener le demi-drow à la matrone de sa victime pour ainsi se mérité une récompense…Le Berserker n’était pas dupe...l’assassin aurait vite fait de placer le blâme sur un autre pour la perte du noble...Sans oublier qu’il l’insultait. Faible? Qui était faible? Le seul couard qu’il voyait présentement était un drow sournois à grand gueule. S’il espérait l’intimider, il avait échoué à tous les niveaux.
Ses poing se crispèrent, son sang à bouillir…Sa rage monta d’un cran lorsqu’il vu l’assassin littéralement l’ignorer et lancé un petit discours sur Ô combien la déesse du demi-drow était un traitresse…L’orque fut de nouveau submerger par l’ironie…Un traitre roublard questionnais les penchants morales des croyances religieuse de son prisonnier, prisonnier qu’il avait subtilisé en enlevant la vie d’autrui. Gor’Kun commença à caresser l’idée de lui tordre le cou…Après tout, comment le drow pourrait-il les arrêter tout deux a la fois?
Il devait prendre une décision dans l’immédiat. Il jeta un regard noir a l’assassin…il voyait en lui tout se qu’il détestait des drows. À travers ses yeux rougeâtres, il percevait le reflet d’une haine sans fond et un implacable racisme. En un instant, devant cette scène, Gor’Kun se trouva un but, une destiné, une ambition. Aujourd’hui et jusqu'à sa mort, il ferait tout en son pouvoir pour voir bruler le dernier des drows…Ils étaient une peste, une maladie, un cancer. Un jour ou l’autre, ils traineraient avec eux son peuple dans la destruction. Il ne verrait pas des siècles d’effort et de guerre se terminé ainsi. Bien qu’imparfait, les orques avaient battit une société fonctionnel autour de l’honneur en laissant le profit personnel au second plan.
Les décombres de roche se faisant de plus en plus menaçant, l’orque s’emplit de colère et succomba au Berserker en lui. Il se mordit les lèvres sauvagement, son sang de se propulsa sur son visage. Il respirait lourdement repoussa la poussière. Son visage se mit a avoir des spasmes de rage, sa gorge racla a quelque reprise. Il était un animal prêt à déchirer sa proie. Dans un rugissement de colère, il se retourna vers la porte de l’auberge et de ses deux mains la déchira dans un éclat de bois et de fer. Il ne sentit pas l’écharde de bois d’un bon décimètre lui transpercer l’abdomen. Sans attendre, il chargea vers le drow, la porte ériger devant lui comme un bouclier. A mi-chemin, il lui lança le vestige de bois. Il ne put voir si son adversaire fut touché par le projectile, mais chose sur, le demi-drow n’hésita pas à rouler a l’écart. Toujours sous l’effet de la rage, l’orque voulut charger de nouveau le drow…Malheureusement pour lui, les décombres l’empêchèrent de retrouver son ennemie. Il ne fut pas long pour Gor’Kun d’empoigner le demi-drow et de le trainer en sprintant vers la sortie vers Shiliak…Il pourrait peut-être lui servir dans sa nouvelle destinée. Il ne se retourna pas, espérant que les divers projectiles et la terre tremblante seraient suffisants pour ralentir le drow.
Edit: Après quelques minutes de courses interminable, l'orque se sépara du demi-drow en direction de la cité orque. Il devait rester en retrait pour un certain temps, pour faire diminuer la pression contre lui. Un jour, il reviendrais...et les drows connaitrais sa colère.
HJ: Noter que Gor'Kun seras inactif jusqu'a nouvelle ordre
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| | | Shanrerdar INCONNU
Messages : 8 Date d'inscription : 31/08/2010 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Drow Classe :: Assassin Réputation :: 3
| Sujet: Re: Le Râle de la Volupté Mer 8 Sep - 17:42 | |
| Les dernières paroles blasphématoire venait de franchir ses lèvres, lorsqu'il ressentit un aura de danger. Toujours un genou au sol, menaçant de sa rapière le demi-drow et l'orque avec son arbalète, son attention était un peu plus orientée vers le prêtre de Shaska. Alors, seulement du coin de l'œil, il vit la créature inférieure qui semblait possédée par une rage meurtrière. Les muscles bandés, avec une force impressionnante, celui-ci retira de ses pentures la porte de l'établissement. S'en servant de bouclier primaire, la vermine se lança dans une charge féroce en sa direction. A mesure de son avancée, il ne semblait même pas avoir entendu un carreau venir s'enfoncer dans le bois sombre de la porte. Une des météorites déchira le ciel et vint cependant stopper son allure et permis a l'assassin de le remettre en joug. Mais, ce fut sans penser que l'orque projettera la porte en sa direction comme s'il s'agissait d'un javelot. Ses sens en éveille et ses réflexes aiguisés lui permirent de réagir au moment où le projectile improvisé venait percuté l'endroit où il se tenait. D'un bond arrière, il se réceptionna sur les mains et se donna un élan pour atterrir de nouveau sur ses pieds, faisant voleter sa cape derrière lui. Cette démonstration acrobatique l'avait malheureusement beaucoup trop éloigné de ses deux adversaires et il devait contourner plusieurs roches enflammées tombé du firmament obscurs. Malgré tout le tumulte, il pu percevoir la créature goblinoïde s'emparer de sa proie et de s'enfuir a toute jambe.
Un sourire en coin vint déformer ses traits a cet instant précis. La sensation d'excitation qu'il avait ressenti en provoquant les deux êtres ne l'avait toujours pas quitté. La chasse était toujours ce qu'il préférait. Avec une certaine difficulté, l'assassin revint a l'endroit où il se tenait précédemment. D'un geste discret, il retira le carreau de sur le cadavre du noble Maelthras, pour ensuite s'élancer en direction de ses deux proies, sachant pertinemment que sa connaissance des ruelles ténébreuses lui servirait a les rattraper avec aisance. Se fondant d'ombre en ombres, évitant le plus possible ce qui semblait être l'apothéose de la fureur divine, il tenta d'éviter deux gardes qui avait l'audace de voyager seul. Gardant son manteau autour de lui, Shanrerdar hésita sur ce qu'il devait faire. Malgré son infra-vision, il ne pouvait percevoir l'insigne de leur maison. Lorsqu'ils furent plus près, il regarda attentivement leur symbole. Celui d'une maison inférieure. Souriant de nouveau, l'assassin fit de nouveau jouer ses lames.
Devant son méfait, il essuyait rapidement ses deux dagues avec lesquelles il venait simultanément de sectionner la carotide du premier garde, et d'enfoncer la deuxième entre deux vertèbres au niveau cervical du second. Le temps comptait malheureusement, même si la piste thermique laissée par l'orque enragé était facile a suivre, car celui-ci dégageait énormément de chaleur. L'assassin repartit au plus vite, se fondant de nouveau dans les ombres comme si cela faisait partit de son essence même. Évoluant beaucoup rapidement de cette façon, il pouvait de nouveau éviter les petits retardement. Cela faisait déjà plusieurs siècles qu'il effectuait des parties de chasse de ce genre, cela était presque routinier. Son expérience lui permettrait assurément de remettre la main sur cet infect demi-être.
Accroupie sur un toit, où la piste se terminait quelque pas plus loin, il put observer le prêtre de Shaska de nouveau seul. Au loin, l'autre créature s'enfuyait en direction de la cité de ses semblables. L'illogisme de son acte n'était le reflet du peu d'intelligence de ses parasites. Il l'abandonnait maintenant dans une position plus vulnérable, sans pour autant préciser pourquoi il avait agit ainsi. Mesurant sa chance qui lui souriait une fois de plus en cette étrange soirée. L'assassin arma son arbalète. Restant hors de vue, il eu tout le loisir de viser a son aise. Puis le carreau vint mordre la chair a la base du cou, et le demi-drow s'effondra. Un puissant poison ayant des effets paralysant commençait déjà a s'infiltrer dans son sang. Comme un millier de petites aiguilles lui parcourant toute les membres de son corps, il était maintenant prisonnier de son propre corps. D'un bon, il se réceptionna près de sa victime, et s'employa rapidement a lui attacher les poignets et les épaules avec des lanières de cuir qui sortir de sous son manteau. Sa sale besogne exécutée, il s'appuya un genou au sol, et vint chuchoter a son oreille, la pointe glacé d'une lame contre les côtes.
'' Tu vois, je ne perd jamais une proie. Les effets du poison vont s'estomper dans quelques instants, je te conseil cette fois de me suivre pour la maison Maelthras. Tu peux toujours invoquer de nouveau ta déesse, mais sache que je ne miserai pas sur la rapidité de ton sort contre celui de ma lame déjà en position. ''
Puis, avec un sourire de satisfaction, le meurtrier le bâillonna. Ne voulant certainement pas encore avoir a dialoguer avec celui-ci tout le long du chemin, il le retourna sur le dos pour le mettre face à lui. Maintenant ses rêves de s'extirper des bas-fond pour exécuter des contrats pour une puissante matrone était presque a sa porter. Malgré la divergence de divinité qui secouait les elfes noirs, lui avait déjà trouvé celui qui lui permettrait d'arriver a ses fins. Sa plus grande fourberie, était de se faire passer pour un adepte de la déesse de la mort. Si cela venait a se savoir, la torture serait interminable et son agonie sans fin. Mais la confiance qu'il portait en son dieu était telle, qu'il ne redoutait pas complètement être découvert. En continuant de fixer sa proie vulnérable, il remarqua qu'il avait commencer a bouger légèrement. Se penchant juste au dessus de sa tête, la créature des ombres le prit par les épaules et le remis sur ses pieds. De la pointe de sa dague, il lui intima de commencer la progression. L'un derrière l'autre, malgré l'engourdissement résiduel dans les membres du demi-drow, ils se dirigeaient a pas déterminés en direction de la maison Maelthras. | |
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