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 Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne

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Filyster Maelthras
Tamarëa Maelthras
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Tamarëa Maelthras
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MessageSujet: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyLun 10 Mai - 20:27

Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne Maelthras-1
Dans la lointaine contré de Shiliak, nichée au creux de vastes montagnes, se découpe Nûl-Arbanne : nouvelle mégapole drownique. La terre se fait aride, le Soleil plongeant et destructeur. Heureusement, une ultime coalition de magie cléricale et arcanique pu créer l' «Olath Sariyan», le voile sombre.

«Nous devons notre unique survis à cette noirceur artificielle, ainsi qu'en notre dévotion en Sylfaen: notre princesse à tous.»

La gloire des temps souterrains n'est pas moins atténuée; de part l'immense beauté de leur nouvelle citée. Les elfes noirs ont toujours eux un goût fin et sophistiqué en ce qui à attrait à l'agencement des matières et aux reflets des minerais. Nûl-Arbanne ne fait pas exception. Un des joyaux de cet endroit à l'air sulfureux, est sans nul doute la maison Maelthras. Quelques anciennes familles survécurent au réveil des géants de feu, dont les Maelthras. Une vaste demeure, forgée de rocs et de chairs. De nombreuses tourelles entourent ce manoir minéral. Découpée à même le roc bordant la cité, de nombreuses fresques sont gravées en sa chair. Son histoire, son avenir et ses avertissements. Plusieurs habitacles composent le vaste intérieur de ces lieux. Lorsqu'un être réussi à franchir les immenses portes argentés, il pénètre directement en la Salle du Trône. Repère de Tamarëa Maelthras; mère matrone de sa famille, elle accueil ses ''invités'' par le tranchant des lames de son élite. Un long mantel se déploie au sol, tel une vicieuse langue, invitante et enivrante. Couronnant la salle de sa présence, un immense siège de métaux polis reflètes les lueurs violettes surplombant la voûte.

La maison recel en son ventre, un large temple dédiée à Sylfaen, qui est le culte absolue de la famille et de leur semblable. Une large salle tapisser de voiles de velours couleur des ténèbres lèchent une immense table triangulaire. Couverte de sang vieillot et de nombreuses attaches de fer; le parfait autel à la Déesse.

La demeure contient également une vaste salle d'arme, où l'élite des gardes, sculptent leur corps et leur âmes. De nombreuses armes sont mises à la disposition des combattants; mais leur spécialité demeura toujours le maniement du cimeterre. Quelques locaux entoure cet endroit; lieu de repos modestes.

Les rangs de Matrone Tamarëa ne sont jamais assez bien garnis; si bien qu'elle est toujours à l'affut de jeunes talents à acquérir. Que la mort châtie les impudents qui osent se présenter devant la dame sans être à l'apogée de leur art. Sylfean en décidera.


-------------------------------------------
Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne Hierarchie-1

:: Mère Matrone ::
Tamarëa Maelthras
:: Prêtresses de Sylfaen ::
Pandemona [Duchesse Noire]
---- postes disponible ---
:: Maître d'arme ::
Orgoloth Maetlhras
:: Maître des Arcannes ::
Filyster Maelthras
:: Sorciers ::
---- postes disponible ---
:: Membres de l'Élite // Combattants ::
---- postes disponible ---


Dernière édition par Tamarëa Maelthras le Sam 25 Sep - 15:13, édité 9 fois
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Tamarëa Maelthras
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyDim 13 Juin - 21:42

La salle du trône était grande et fière. La lueur violacée baignait toujours tout être ou fourniture de son aura inquiétante. Le siège magistral, fait des plus précieux métaux en la matrice de Shiliak, bourdonnait de son éclat argenté. En son coeur, la Mère-Matrone siégeait, son regard mauvais et rougeoyant se posant sur chaque silhouette accroupie devant elle. Tamarëa avait eu vent d'une certaine altercation à même les dédales puants des bas fonds de Nûl-Arbanne. Certains de ses esclaves drowniques; de vulgaires mâles sans aucune noblesse qui servaient sous ses ordres, s'en était prit à un passant lourdement vêtu. L'incident en lui-même ne l'intéressait point. Les mâles drows avaient la fâcheuse habitude de se quereller, leur vulgaire fierté mal placée s'échauffant pour un rien. Chacun voulant prouver sa supériorité. Les mâles de seconde classe avaient d'avantage de haine en leur coeur, étant constamment recaler à de viles besognes. C'est dans cet esprit que les trois vulgaires esclaves s'étaient présentés. L'inconnu avait eu suprématie sur leur vulgaire connaissance en l'art complexe du combat. Ils avaient envoyer un minable petit esclave. L'esclave d'un esclave, se battre en leur nom, au nom des Maelthras! La colère que la Matrone ressentit au moment où elle apprit cette nouvelle, fut des plus démonstrative.

« Elendar, mon brave. Trouves-moi les esclaves en question. Je les veux devant moi, propre si possible. »

Elendar était un de ses plus fidèles soldats. Il avait servit sous les ordres de sa génitrice et s'était élevé dans les rangs prestigieux de l'élite Maelthras. Il avait fait le bon choix en s'alliant avec la nouvelle Mère-Matrone et Tamarëa le chérissait particulièrement. Il était dans la fleur de l'âge, plus âgée qu'elle-même, mais n'était pas issue d'une quelconque noblesse. Le respect qu'il inspirait, venait de son savoir faire et de la foi aveugle qu'il vouait à la maison, ainsi qu'à Sylfaen. À la suite des ordres que sa maîtresse lui avait ordonnés, il s'était éclipsé rapidement, ayant déjà prit des arrangements pour les vermines qui s'étaient attirés les foudres de la dame. Les pas du mâle se dirigeait vers l'antichambre avoisinante, où se trouvait trois mâles à la mine basse, les fers enserrant déjà leurs fins poignets. Elendar se saisit d'un bout de tissu qui se trouvait dans une bassine disposée tout près de l'entré. Il débarbouilla rapidement les mâles, qui avaient déjà subit une légère correction, remerciements des autres esclaves du même statut qu'eux. Ils le savaient, le courroux de la dame ne se restreindrait pas à leur âme seul, mais à l'ensemble des esclaves; pour éviter de nouvelles erreurs.

« Ainsi vous serez tout propre devant sa majesté. Elle désire ardemment vous rencontrez. »

Le soldat avait dit ces mots, sourire aux lèvres. Il appréciait la gloire que lui insufflait la maison et se délectait des châtiments à toute âmes n'obéissant pas à ce précepte. Lançant négligemment la serviette au sol, il empoigna la lourde chaîne qui reliaient les fautifs les uns aux autres, les dirigeant vers la grande salle. Les lourdes portes s'ouvrirent dans un grincement sinistre. Elendar tirait vigoureusement sur les liens des détenus, les poussant vigoureusement aux pieds de leur Maîtresse. Les esclaves baissèrent la tête, ne devant en aucun cas croiser le regard de la matrone. La fine lame sortit son cimeterre de son fourreau et taillada l'arrière des genoux des enchaînés. Les tendons tranchés, ils tombèrent à genoux, aucun son ne s'étant échappé de leur lèvres.

Tamarëa se régala à la simple idée d'avoir de nouveaux jouets à châtier. Ils avaient salit la réputation de sa maison, de sa famille. Ils devaient périr, sans aucun pardon possible. Mais cela ne l'empêcherait pas de s'amuser un peu avec eu, ils devaient bien servir à quelque chose avant leur mort. C'est sur ces dernières pensées, que la dame se leva langoureusement, ses vêtements épousant parfaitement ses divers attributs. Tel un félin en quête de sa proie, elle s'avança lascivement vers les trois êtres accroupi devant le trône. Sa main caressa négligemment sa cuisse droite, pour se saisir de son fidèle compagnon: son fouet à têtes de vipères. Les lanières ensorcelées se mirent à cracher à la vision des êtres abjectes qui se tenaient devant leur maîtresse. Le fouet claqua violemment au contact de la chair, déchirant la peau jusqu'au muscle.

« Pour qui vous prenez-vous pour avoir simplement oser toiser quelqu'un de plus adroit que vous, en mot nom sacré! Vous avez salit mon nom et pour ce crime odieux vous devez être châtier sévèrement. Si vous me donnez l'information nécessaire pour intercepter le vainqueur de votre rencontre, votre mort sera … moins longue que celle de vos autres comparses. »

Les trois hommes se regardèrent nerveusement, ils devaient parler pour ne pas finir en offrande à la Déesse. Leur mort serait très longue, une agonie pouvant durer plusieurs semaines; selon l'humeur de leur maîtresse. L'information était toute fois difficilement satisfaisante. Aucun d'entre eux ne connaissait l'identité du drow les aillant ridiculisé. Une information incomplète, ne saura abréger leur souffrances. Pourtant, l'un d'entre eux osa entre-ouvrir les lèvres.

« Un mâle lourdement armée. C'était un homme portant une armure complète et il se dirigeait vers le râle de la volupté! Il devrait toujours y être... oui oui! Il doit toujours y être! »

La voix de l'esclave était des plus nerveuse. Il espérait que l'information serait assez complète pour lui épargner les pires souffrances, elle devait être assez précise. Nerveusement, il se tordait les doigts, priant la Déesse.

« Elendar, va vérifier les dires de cette vermine. Tu sais ce que tu as à faire. »

La Mère-Matrone s'avança alors vers le mâle qui lui avait révéler l'information, se saisit de son fin menton entre ses griffes acérées. Elle caressa négligemment cette peau d'un noir velours et sentit plusieurs frissons parcourir le corps encore chaud de son esclave. D'un mouvement brusque, mais précis, elle lui trancha la gorge de ses ongles métalliques. Le sang coula à flots, teinta son corps et le sol d'une couleur cramoisie. Le cadavre tomba lourdement au sol, le son vibrant d'os craquelant. Relevant son regard sur Elendar, sourire aux lèvres, elle lui susurra quelques mots avant qu'il ne quitte la pièce.

« Fais-moi transférer mes deux nouveaux jouets à même le temple de Sylfaen. Qu'une prêtresse les prépare convenablement.»

Elendar fit une élégante révérence et se retira de la salle en direction des rues nauséabondes des quartiers mal famés de Nûl-Arbanne.

[Pour suivre les aventures de Elendar, voyez le poste qui arrivera sous peu, au Râle de la Volupté]
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Tamarëa Maelthras
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyJeu 12 Aoû - 23:02

Les esclaves étaient maintenant transféré à même le ventre abyssal de la maison Maelthras. Le coeur et l'âme de la demeure se trouvait entre les murs de son temple Sylfaennien. L'immense table de forme triangulaire régnait sur les lieux, tel un trône. Les mâles étaient fermement contraints contre une des parois. Les prêtresses qui avaient transporter les insultes vivantes, avaient embaumer l'air de plusieurs encens. Une odeur de lotus noir, s'infiltrait en chaque pores, fibres. L'air lourd apaisait les esprits pieux et nécrosait les esprits impies. Une femelle vint allumer un brasier en l'âtre habillement décoré. Plusieurs objets ornaient cette boule lumineuse, source de chaleur et de douleur. Diverses serres, étincelantes d'argent, des crocs et des griffes; la fureur de la dame éternelle.

Des pas se firent entendre. Une démarche puissante, bien que féminine. Les portes de fer s'ouvrirent à la volée, laissant entrer une bouffée d'air plus frais et qui fit danser les manteaux d'ébène. La chevelure soyeuse et brillante de la matrone embrassait les effluves d'encens, en une valse hypnotique. La femelle ferma les yeux un instant, savourant la puissance qui semblait émaner de ce lieu sacré. Ses lèvres charnues s'entrouvrirent langoureusement, laissant s'échapper une douce mélopée.

« Que ta présence soit témoin, de ces âmes que ta servante offre à ta faim insatiable. Que ta colère châtie et que la puissance de la Déesse se déploie sous les torrents de sang. »

La poigne ferme de Tamarea se dirigea vers son fidèle fouet ensorcelé. Les diverses vipères le formant, se délectait toujours de nouvelles victimes. Ces êtres, ni démon ni elfes-noirs, étaient des esprits sacrés, voués à la Dame Noire. En quelques occasions elles déblatéraient, restant la plupart du temps muette. À l'odeur d'encens et à la vue des mâles attachés; leur excitation monta d'un cran.

« Ils ssont là... Les âmess impies, les âmess des infidèless! Maîtresssse, goûtons leur chair, volons leur vie! » dirent les cinq têtes de serpent, en une seule et même voix.

« Viggtu vyk'zlade, nous allons prendre notre temps pour les savourer. »

Dans un sifflement de ses vipères solénoglyphes, la matrone se retrouva très près des deux drows. Les corps écailleux se lovaient contre la chaleur trépidante des corps. Les langues fourchues vibraient en frôlant les peaux, sentant chaque odeur en étant imprégné. D'un ferme coup de poignet, la femelle fit cabrer les vipères, leur crocs prêts à l'action. Le baiser venimeux engourdit les sens des esclaves. Toute lutte était impossible, voir futile. Tamarëa les gifla violemment. Les sortant de leur torpeur fiévreuse. Un simple filet cramoisie glissa le long de leur bouche close.

La prêtresse écarta ses fins doigts en de serres acérées. Elle entreprit d'entailler méticuleusement le torse du premier homme. Une bande de chair se détacha, pendouillant tel une sangle lâche. Ses griffes creusèrent donc à même la chair, les cris de douleur vibraient et étaient réverbérer par les murs de pierre. La femme retira sa main, maintenant recouverte de sang, un gant velouté. Elle décrivit un large arc avec son bras et ficha le corps de son fouet sur la plaie béante du torse abimé. Les reptiles farfouillèrent à même les organes internes, se lovant contre le coeur qui leur donnait ses derniers battement. Le deuxième mâle suait à grosse goutte, en voyant le corps inerte de son comparse. La mère-matrone avait été clémente en ne le torturant point pendant des cycles lunaires. Réserverait-elle le même sort à sa pauvre âme?

Tamarëa se délectait de son nouveau jouet quand un vif éclair attira son attention. Bien qu'il était peu commun d'avoir des fenêtres en les forteresses drowniques, celles qui régnait sur Nûl-Arbanne en était ornées. Leur nouvelle situation à la surface les forçant à recevoir des bourrasques de vents venant des montagnes. Néanmoins, ce fut l'éclat bleuté, si puissant et douloureux pour son regard nocturne; qui attira l'attention de la maîtresse. Jamais aucune manifestation naturelle n'avait percée le voile de noirceur qui baignait la citée. Il était donc peu commun de voir une si vif luminosité. Un nouveau mystère se déployait et elle devait savoir, connaître qui en était à l'origine.

« L'p'obon d'Sylfaen orn tlu wun dos, orn elgg dos lu'orn elg'cahl dosst iston. L'orthae p'obon d'lil rah, orn jous ulu jal l' ogglinn vel'ussa dos ph' . »

La divine prière était lancée. La main, toujours enveloppée de son velours sanglant, se mit à devenir d'un froid difficilement supportable. La prêtresse appuya sa paume givrée contre le visage grimaçant de son dernier festin. La peau brûla, craquela et le pourtour de sa poigne était désormais visible à tous sur le corps mutilé. La plaie suintait une mixture diluée, qui arrachait les plus pénibles cris au captif. Tamarëa avait décidé de l'épargné, pour la simple et bonne raison, que quelque chose de plus grand l'interpellait. Elle sentait le besoin de se renseigner, d'avouer son intérêt pour le phénomène qui venait de se passer. Laissant le pauvre homme à son triste sort, elle sortit sans un mot, se recueillir à même ses quartiers.

« Elle le saura! Vous devez lui confier, maitresse. »

L'écho de la voix vipérine fut le dernier son entendu, avant que la porte royale se referme. La matrone s'agenouilla devant l'autel personnel qui était juxtaposer à sa suite. Une profonde méditation et un contact spirituel devait être fait. Une réponse et un chemin devait être donné.
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Filyster Maelthras
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyJeu 2 Sep - 15:25

Le sorcier à la peau d’ébène s’appuyait sur son bâton avec une intensité plus que nécessaire, la chaleur du soleil ainsi que son éclat luisant l’affaiblissait affreusement le laissant vulnérable face à la troupe de mercenaire qu’il avait engagée quelques années plutôt. Les orques, s’esclaffant aux éclats à chaque voyage qu’ils devaient faire en compagnie de l’elfe noir, lorsque le soleil était à son zénith, ne pouvaient s’empêcher de lui lancer des plaisanteries au goût tout aussi douteux les unes que les autres. À la longue, le sorcier plia sur son orgueil et entreprit d’ignorer tous les commentaires que ses compagnons à la peau verdâtre pouvaient débiter sur son compte. Il ne s’en tirait pas plus mal, étant le seul elfe noir du groupe, son titre de maître des Arcannes de la maison Maelthras était la seule chose qui le protégeait, de se faire exécrablement assassiner. Heureusement pour lui, ses compagnons n’avaient que peu de connaissance de la sorcellerie et de l’art en général qu’il pratiquait, ce qui lui permettait de facilement impressionner le groupe d’avorton qui le guidait à travers les « steppes » parsemées de sable à l’Est de Shiliak. L’elfe noir, érudit de l’univers qui l’entourait, collectionnait avec une certaine passion les livres anciens traitant de la sorcellerie qu’utilisaient les ancêtres qui peuplaient le monde d’Odimir.

Cette passion, bien que mal vue parmi ses confrères sorcier, lui avait permis d’identifier quelques-unes des ruines importantes des anciens royaumes elfique avant que la grande sécheresse ne se déferle malencontreusement sur le monde qu’ils connaissaient, il espérait y retrouver des ouvrages ou des parchemins lui permettant d’établir une base importante de donnée et de connaissance avec lesquels ils pourraient se référer dans le futur afin de gagner un avantage contre les autres maisons drow. Suppliant sa sœur-matrone de lui accorder les ressources nécessaires à l’exploration de quelques ruines qu’il avait savamment indiquées sur une carte d’Odimir, la réponse de celle-ci n’avait pas été limpide, elle lui avait donc autorisé de faire se voyage, mais à la condition que tous les frais de ses expéditions soient payés à même sa propre solde. Il avait dû économiser 234 jours exactement et 3 heures afin d’atteindre la somme nécessaire qui lui permettrait d’engager suffisamment de mercenaires qui le protégeraient des dangers.

Il avait ensuite prétendu que l’or qu’il avait distribué au mercenaire pour les équipements de survie de ceux-ci et de lui-même avait été versé directement de la main de la cinquième matrone, ce qui n’était pas un mensonge en soi, mais qui était une légère altération de la vérité à son avantage! Après tout, s’il découvrait des artéfacts intéressants ils les remettraient à sa matrone sans s’en offusquer d’une quelconque façon! L’elfe noir avait donc parcouru plus de trois ruines différentes sans y découvrir quoi que ce fût de moindrement intéressant pour la cinquième maison. Il avait, comme seul prix de consolation, trouver des indications vers une quatrième ruine qui avait été une capitale elfique d’un antique royaume qui avait sombré de lui-même dans la décadence. Selon les indications qu’il avait déchiffrées sur l’un des parchemins la cité avait « sombré » dans les torrents infinis et que la citée se trouvait à l’ouest de Orquabar, son intelligence supposa alors que la citée avait été engloutît par la mer d’Aschanan et qu’avec un peu de chance, due à la grande sécheresse, qu’elle serait probablement immergée des eaux et visible de la côte.

N’ayant que ses seules indications en main, il convainquît les orques de le suivre et leurs promis une prime si ils arrivaient à trouver cette même citée. Cette affirmation avait été un autre bluff et un mensonge parfaitement éhonté, le sorcier en avait conscience. L’être à la peau d’ébène n’avait plus la moindre économie en poche et de ce fait il ne pourrait les payer que lorsqu’ils atteindraient Shiliak, chose qui lui convenait à merveille, si ils décidaient de le tuer et qu’ils y parvinssent effectivement, ils ne toucheraient pas la prime! Il ne restait maintenant au sorcier que de s’assurer que ce qu’il trouverait paraitrait sans valeur aux yeux des orques, sinon il devrait, en toute conscience, les tuer afin de s’assurer que ceux-ci ne le tuent pas d’abord pour s’emparer de ses babioles! La créature, préférablement adaptée aux ténèbres, s’habituait lentement au rayon de soleil, son infravision ayant déjà commencé à diminuer afin de discerner les couleurs appropriées qui lui apparaissaient pour la première fois de son existence.

L’étrange groupe avait toujours préféré voyager de nuit, mais ils arrivaient qu’à certain endroit, ils devaient redoublé d’ardeur et marcher avec les rayons du soleil. Le drow, astucieux sorcier qu’il était avait utilisé un sort des ténèbres à chaque fois afin de se protéger des rayons du soleil, cette fois pourtant était différente, il avait décidé d’affronter les puissants rayons lumineux qui réchauffaient le sable dans lequel il avançait. Son regard s’intensifiait et ses pupilles se dilatèrent instinctivement à mesure que les couleurs du monde lui apparaissaient. Sans voix, il baissa les yeux vers le sable afin d’y contempler la couleur beige de celui-ci, une couleur qu’il n’aurait jamais cru imaginer possible, son visage habituellement plissé par des traits colériques s’arrondit prestement d’émerveillement et une larme discrète s’écoula sur sa joue. L’elfe noir voyait les couleurs réelles pour la première fois de son existence, il en fût ému d’émerveillement. Cet être vil et cruel, calculateur et sadique ne pouvait s’empêcher de se laisser surprendre par se spectacle majestueux. À ce moment précis il regretta d’être un elfe noir, il regretta que son peuple eût tourné le dos à la beauté que leur offrait se monde.

Cette malheureuse sensation fût renforcée lorsque les premières vagues de la mer se dessinaient à l’horizon, le bleu azure de la mer d’Aschanan lui arracha un gloussement d’émerveillement au grand amusement des orques qui le regardait en serrant les dents pour ne pas éclater de rire. L’elfe noir s’aperçut alors que ses compagnons se moquaient de lui et il retrouva brusquement son air maussade ce qui coupa net à la moindre plaisanterie. Continuant de regarder la mer d’un œil admiratif, il s’avança jusqu’à la côte, extrémité même de la falaise et ordonna au mercenaire d’établir leur « camp de base ». Tels de vulgaires esclaves, les orques s’exécutèrent et le sorcier en profita pour s’assoir au bord de la falaise afin d’observer plus en profondeur les environs, il remarqua avec un certain amusement les puissantes vagues d’une mer agitée se fendre contre les parois rocheuses de la falaise. La puissance de l’eau l’impressionna à un point tel qu’il se promit que le prochain sortilège qu’il mettrait en œuvre serait semblable aux mouvements des vagues. Le ciel teinté de nuage semblait se rapprocher à vue d’œil, il resta là jusqu’au soir observant le soleil se coucher à l’Ouest derrière ce qui devait être les montagnes des glaciers infinies.

La nuit arriva bientôt et les orques finirent par s’endormirent alors que l’elfe noir se proposa pour prendre le premier tour de garde, ceux-ci acceptèrent bêtement afin de récupérer pour la journée à venir. L’infravision du maître des arcanes de la maison Maelthras se réactiva sans que celui-ci sans rende compte, le changement c’était fait aussi automatiquement que soudainement, son visage plissé, il se levât de son poste et entrepris de contourné la falaise armée de plusieurs récipients de verre et de son bâton de sorcier qui ne le quittait jamais. Descendant la falaise hasardeuse par un sentier tracé à même le roc, il continua son chemin jusqu’à atteindre le rivage et récupéra l’eau salée de la mer qu’il prévoyait analyser en détail lorsqu’il serait rentré chez sa puissante matrone. L’elfe noir marcha donc ainsi toute la nuit près des rivages accidentés de la mer d’Aschanan jusqu’à ce qu’il découvre ce qu’il recherchait. Les ruines d’un ancien royaume lui apparussent aussi clairement que la chose lui était possible, son cœur s’emballant de cette découverte, il accrocha les fioles d’eau salée à sa ceinture et avança d’un pas rapide en tenant fermement son bâton entre ses mains d’une poigne de fer.

Cette ancienne citadelle, dont le nom n’était pas inscrit sur les parchemins, était à présent complètement délavée de splendeur, les bâtiments néanmoins n’étaient pas entièrement détruits et il lui fût facile de situer à quelques paramètres près, l’emplacement de la salle du trône. Il pénétra plus profondément dans les ruines, s’enfonçant dès à présent bien loin de l’atteinte des rayons lunaires. La main de l’elfe caressa la pierre de la citadelle qui était pratiquement intacte, celle-ci était aussi lisse que le marbre, mais il savait avec exactitude qu’il n’en s’agissait pas. La pierre lui semblait n’être autre que de l’anthracite ou du moins une sorte d’alliage qui en était dérivé, il ne connaissait pas de minerais plus résistants et cela expliquait sans le moindre doute pourquoi la forteresse avait résisté à la puissance de la mer. Après plusieurs heures d’exploration en solitaire, la nuit était profondément entamée, mais l’elfe noir ne désirait pas le moins du monde faire demi-tour, il avait l’étrange impression d’être à quelques centimètres seulement du but qu’il c’était fixé.

C’est donc à ce moment précis que les battements de son cœur s’arrêta quelques secondes, le sorcier s’effondra sur le sol, devant une porte qu’il avait tenté de franchir, celle-ci était armée de protection magique et l’avait repoussé cruellement en lui affligeant un arrêt du cœur momentané. Le sorcier s’appuya sur son bâton et se releva en massant lentement sa poitrine, maugréant quelques insultes à la porte, qui ne lui répondit évidemment pas, la créature elfique tentait d’examiner les inscriptions au-dessus de celle-ci. La langue de l’inscription était de l’elfique, langue qu’il ne connaissait pas, mais dont il là savait semblable à celle des drow. Frappant la porte de pierre à l’aide de son bâton, il tentât d’obtenir une quelconque réaction, mais fût aussi déconfît que lorsqu’il tentait de touché la porte. La sensation faiblissait à chaque fois qu’il là touchait, mais s’intensifiait à mesure que ses émotions se transformaient en colère et en frustration. Le sorcier n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire, il s’assît donc devant la porte et la fixa un long moment en réfléchissant à ce qu’il devrait faire. Filyster pensa alors utiliser la magie, mais il craignait d’avoir affaire à une protection qui renverrait les sorts tenté vers son expéditeur, pour cette raison il s’abstînt d’essayer un quelconque sort avant d’avoir la certitude qu’il ne courait aucun danger.

D’un sourire malsain, l’elfe noir se leva et retourna au camp avait que les premières orques ne se soient réveillées. Lorsque les bêtes sauvages se réveillèrent finalement, ceux-ci se nourrirent et l’elfe en profita pour leur indiquer le plan de la journée. Trois orques le suivraient pendant que trois autres chasseraient de petites bestioles de la steppe afin qu’à leur retour ils puissent se détendre et festoyer tous leurs contentements. Le sorcier Maelthras leur indiqua alors de le suivre avec un sourire aucunement dissimulé. De retour devant l’étrange porte armée de puissante protection magique, les orques tentèrent chacun à leur tour de l’ouvrir et se retrouvèrent, tous comme l’elfe noir la première fois, sur le sol tâtant leur poitrine qui avait été attaquée directement au cœur. Les orques jurèrent bruyamment en émettant des cris de contradiction et en insistant pour que l’elfe utilise sa puissante magie afin de voir ce qui se passerait. Conscient des dangers, le drow se plaça volontairement derrière les trois orques, qui ne connaissaient absolument rien à la magie, et pointant son bâton vers la porte il fît apparaître trois projectiles magiques qui s’élancèrent vers la porte et la frappa de plein fouet.

N’attendant aucunement son reste, le sorcier leva le piège à sort de son cru et fronça les sourcils lorsqu’il s’aperçut que ses projectiles magiques n’avaient déclenché aucune réaction. Troublé, le sorcier avança prudemment vers la porte et il tentât le tout pour le tout. Priant Sylfaen pour lui-même, il leva son bâton dans les aires et entreprit de lancer son sortilège d’altération des éléments. Quelques secondes plus tard, des étincelles magiques émana de la porte, puis dans une puissante déflagration magique, Filyster fût projeté sur les trois orques qui tombèrent à la renversent sous le choque. Les quatre compagnons se relevèrent et virent la porte s’affaisser lentement en se transformant en une sorte de liquide semblable à de la boue, mais d’une couleur minérale. Étonné par l’efficacité de son sort, le sorcier savait dès à présent qu’il pourrait être un larcin redoutable, s’il arrivait à contrôler plus adroitement la zone d’effet de son sortilège. Les orques pénétrèrent dans la salle du trône les premiers suivis de l’elfe noir qui s’arrêta aussitôt à la hauteur des bêtes sauvages qui furent bouche bée par ce qu’ils apercevaient.

Des coffres remplis d’or, des armes de toutes sortes, une bibliothèque remplie d’ouvrage et de parchemin merveilleusement agencé leur apparaissaient comme étant le tribut de leurs efforts. Ébaubi, les orques se jetèrent vers l’or qu’ils empoignaient à pleine main afin d’en ramener le plus possible avec eux, le drow quant à lui récupéra le plus de parchemins que pouvait contenir son grimoire, récupéra les bijoux qu’il considérait intéressant et il fourra dans sa bourse le plus d’or possible sans exagération. Sur le sol, il ordonna aux orques de récupérer l’épée, le sceptre et l’étrange fouet orné de bijoux puis ils quittèrent les lieux avec un sourire sur les lèvres.

Quelques semaines plus tard…

Shiliak! La citée dans laquelle était née Filyster Maelhtras apparaissait enfin sous ses yeux. Ils avaient marché jour et nuit depuis leur départ de l’étrange citadelle et aucun d’eux n’avait semblé déçu de leurs explorations. Les orques avaient chacun rapporté une petite fortune ce qui compensait largement les efforts qu’ils avaient fournis et à partir de ce moment ils considérèrent le drow avec un respect sincère, sans lui ils savaient qu’ils n’auraient jamais rapporté autant d’or! La seule exigence du sorcier avait été que les armes qu’il avait choisies lui appartiennent à lui seul et qu’aucun orque ne tente de le voler, tout aussi bien que les grimoires et les parchemins qu’il avait ramenés. Alors qu’ils pénétrèrent les portes de Shiliak et que les gardes les saluèrent avec une expression de dégoût, un étrange phénomène se produisit. Tout d’abord le ciel se déchira en un éclair bleuté frappant au beau milieu de la mer d’Aschanan, puis de violentes secousses s’ensuivirent. Ne perdant pas de temps, le sorcier récupéra son butin et les compagnons se séparèrent en lançant des jurons, si cela n’avait été de la violente secousse, l’elfe noir les aurait anéantis avec une certaine joie, mais n’ayant aucunement le temps, il se précipita au pas de course à travers la citée évitant de justesse les morceaux de roc se détachant des bâtiments qui constituait la citée.

La progression lui était difficile, il dut effectuer de nombreux détours et le butin qu’il rapportait de ses explorations était beaucoup plus lourd qu’il ne l’avait imaginé. Ses yeux s’exorbita lorsqu’il passa prêt de l’auberge du râle de la volupté et où il aperçut trois êtres se dévisageant sauvagement au milieu de ce tumulte. Si son regard s’était porté plus attentivement sur la scène, il aurait sans doute pût distinguer une silhouette familière et un visage tout aussi familier effondré sur le sol. Mais Filyster ne vit jamais le cadavre d’Elendar, il était beaucoup trop occupé à s’époumoner volontairement afin d’atteindre la cinquième maison avant qu’une quelconque catastrophe ne s’abatte sur lui.

Le drow arriva finalement à la cinquième maison, il y pénétra facilement, car son visage y était connu et les mâles qui le croisèrent le saluait, respect dûment acquis de son rang. Les créatures de la cinquième maison ne semblèrent guère concernées par le tumulte qui se passait à l’extérieur, il se doutait bien que ceux-ci remerciaient intérieurement Sylfaen de servir une aussi puissante matrone. La salle du trône lui apparût alors comme étant un signe de sa délivrance, d’un geste de la main sans équivoque il ordonna qu’ont lui ouvre les portes et lorsque l’un des serviteurs de sa sœur l’arrêta afin de le soulager de son lourd fardeau, il lui flanqua un coup de bâton dans l’entrejambe et continua sa progression jusqu’au trône laissé malheureusement vacant. Ignorant les coulés de sang qui parsemait la pièce, l’elfe noir questionna un serviteur et celui-ci haussa les épaules en apprenant plus ou moins ce qui s’était passé.

Le sorcier étala alors l’épée, le sceptre et le fouet au pied du trône de sa sœur. Il entreprit ensuite de poser en évidence les parchemins et les grimoires qu’il avait récupérés, ceux-ci étant dans un langage qu’il ne connaissait pas. Il donna ensuite à un serviteur les trois bourses emplies de bijoux qui avaient rapporté et lui demanda de les apporter à la puissante matrone tout en lui ordonnant de lui annoncer son arrivée d’un geste las. Épuisé, l’elfe noir se laissa tomber à genoux devant le trône et attendit que sa puissante sœur veuille bien lui accorder la chance d’un entretien, tout aussi peu présentable qu’il fût.

HJ : Je tiens à préciser que j’ai bien-sûr reçu l’autorisation d’un administrateur pour ce poste! Je laisse le soins aux administrateurs de préciser si les armes, grimoires et parchemins ont de la valeur!
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyLun 6 Sep - 10:58

La noirceur bienfaitrice envahissant chaque recoin de son être impur. L'étrange échos de l'acier contre la chair se répercutait comme mille voluptés au fond de son âme damnée. Comme si le monde autour de lui s'effaçait doucement, disparaissent dans les ténèbres. Le vide bienfaiteur l'entourait et le pénétrait comme si le monde avais subitement cessé d'exister. Sa respiration devenait de plus en plus profonde, devenant presque imperceptible. Ses muscles restait crispé, travaillant des saillit sous sa peau ébène. Deux armes courbes reposait sur ses cuisses, il caressait négligeaient la dureté du métal. Invitant a lui, l'aura du guerrier qui se soldait dans un bain de sang.

De grand coup le tirèrent brutalement de sa méditation. Assit en tailleur sur le sol d'une salle d'entrainement plongé dans la noirceur, il resta dans cette position, attendant qu'entre les perturbateurs. De faibles lueurs violacées illumina la pièce lorsque deux gardes pénétrèrent en portant leur fardeau. Celui-ci semblait être un guerrier de par son physique, mais ses vêtements témoignait le contraire. Sans ménagement, les deux soldats Maelthras le jeta sur le plancher froid en face de leur maître d'arme. La pièce était d'une grandeur respectable, permettant l'entrainent de plusieurs dizaines de futurs combattants. Des râteliers d'armes diverse était accrocher sur les quatre murs. Des représentations de combat sanglant était sculptés dans le granit sombre, exposant des meurtres entre guerrier drows. Une odeur de sang séché et de sueur planaient en permanence dans cet endroit. Devant l'expression amer de leur chef, le premier lui dit :

'' Maître d'Arme, nous avons découvert ce garde en pleine rêverie durant son quart de travail sur le rempart Est! Que discipline soit rendu. ''

Sans bouger, il regarda la vermine toujours étendu sur le sol, visiblement rouer de coup et démunie de ses armes et armures. Sans répondre aux deux mâles, d'un geste négligemment d'une main, leur indiquant de sortir. Leurs regards se croisèrent et ils eurent le même sourire remplit d'excitation. Lorsque les portes se refermèrent, le maître d'arme lança ses propres cimeterres près de la pathétique créature. La vérité n'avait aucune importance dans la communauté drow, que la mâle ait faillit a son devoir, où qu'il se soit fait prendre dans un coup monté pour l'exécuté, la rigueur du jugement du maître d'arme était invariablement la mort. Il était un des seul mâles a avoir le droit de juger un guerrier pour une faute commise.

À la vue des magnifiques armes près de lui, sans prendre la parole, il s'empara de celle-ci savant pertinemment le destin qui était le sien. Se relevant à toute vitesse, l'ancien garde ne vit que du coin de l'œil l'imposant combattant prendre un long trident noir. L'heure n'étant plus au demi-mesure et la prudence, il se lança dans une attaque désespérée. Une lame haute de sa main droite et basse de la gauche, il tenta d'atteindre son ancien maître. Son arme d'une main, en oblique derrière son dos, en position prête a la riposte. En un éclair, il bloqua les deux attaques avec le manche et octroya un violent coup de poing dans la figure sombre qui se teinta de liquide rougeâtre. Le déséquilibrant un instant, le mâle inférieur recula d'un pas. Sa vision se troubla un instant, et il ne vit pas le plat de l'extrémité du trident le frapper entre les omoplates. Le souffle coupé, il tenta une attaque basse, a l'aide de ses deux armes. Celle-ci fut mise en échec par l'esquive rapide du colossale guerrier qui se mit derrière lui. Prenant son arme a deux mains, il le fit pivoter pour qu'une partie du manche appui contre la gorge de son opposant. Suffoquant il tenta de se débattre, les yeux injectés de sang.

D'un geste fluide, il relâcha sa prise et dévia par dessus sa tête pour se retrouver au niveau de ses épaules. D'un coup brutal, il le frappa en tenant son trident a l'horizontale. Projeté a plusieurs mètres, toujours debout, une colère et une haine naquit du désespoir s'empara du condamné. Il s'élança, l'affublant de coups répétés, tentant de briser la garde protectrice du champion Maelthras. Puis, vint la chute, au moment où celui-ci esquiva en se penchant et fit un cent-quatre-vingt degrés avec sa jambe droite pour faucher celle de son ennemi. Se relevant de toute sa hauteur, il suivit la chute du mâle inférieur comme au ralenti. Un rictus vint craqueler l'expression de marbre du maître d'arme. D'une succession de pas digne d'un adepte de la danse, il vint écraser de sa botte scindée de fer contre le poignet gauche de sa futur victime. Celui-ci réagissant en levant sa lame de l'autre main, mais un coup puissant de l'extrémité inférieur du trident noir le frappa au niveau du sternum. Pour la deuxième fois en peu de temps, l'air eu de la difficulté a pénétré dans ses poumons. Faisant pivoter complètement son arme, il planta ses trois lames dentelées de son trident dans le sol, deux entourant le poignet encore libre. Appuyant plus fortement contre le poignet sous sa botte, il fit relâcher son arme et avec une torsion du poignet provoquant une douleur atroce avec son espèce de fourche, l'autre. Les éloignant d'un revers de son pied, il passa au dessus de lui pour se débarrasser de l'autre. Puis, un pied sur le thorax de l'être sans défense, il retira son arme du sol et l'orienta au dessus de sa gorge. La victoire avait un goût amer en bouche, car Orgoloth Maeltras, Maitre d'Arme de la cinquième maison n'avait plus d'adversaire a sa taille. Sans la moindre émotion, de manière machinale, il enfonça les lames dans la chair tendre de son anatomie. Un jet de sang artériel vint tacher son visage et ses cheveux blanchâtres. Puis, la terre trembla.

Resté stoïque face au cataclysme qui semblait se dérouler a l'extérieur, d'un mouvement d'épaule, Orgoloth dégagea son fidèle trident du corps inanimé. Prenant rapidement ses deux cimeterres, il sortit a l'extérieur de la salle d'arme. Abandonnant ainsi la victime sur le sol froid, pendant que l'agitation semblait se répandre comme la peste auprès des gardes. De nouvelles secousses sembla changer l'orientation du couloir où se trouvait le guerrier en armure ébène, celui-ci continua sa progression avec une détermination a peine voilée. Plusieurs mâles l'interpelèrent, racontant des fables sur un puissant éclair bleuté qui déchira le ciel. Comme un automate, celui ci continua a se diriger vers la salle tactique. Une plus petite salle, dont le milieu était orné d'une grande table ronde en pierre aussi noir que l'adamentite. Un piège magique élaboré protégeait cet endroit où seul ceux portant l'insigne de la maison pouvait y pénétrer sans recevoir de puissants éclairs noirs. Des cartes y était étalées, négligemment, représentant des plans de la maison et de Nûl-Arbanne. On dit que quelques plans d'autres maisons y serait caché magiquement dans une dalle d'un des murs, ceux-ci acquit souvent par le sang. Ses principaux généraux se trouvaient déjà sur place, sachant pertinemment les règles a suivre en cas d'attaque ou d'évènement naturel. Aboyant ses ordres, le guerrier envoya chacun de ses hommes inspecté tout les lieux et murs extérieur du domaine. Tous avais ordre de revenir en ses lieux et de mettre au commun l'information. Un avait été désigné pour relayer les moindres dommages récoltés auprès de lui dans la salle du trône. En un instant, tous se dispersèrent, pendant qu'Orgoloth se dirigeait pour voir la matrone.

La difficile traversée des couloirs finirent par le mener au grand portail qui le mènerait a la salle tant convoitée. Sur le sol gisait un mâle qui se tenait l'entre-jambe avec une expression de douleur intense. N'en faisant aucun cas, celui-ci se fit ouvrir les portes sculpturales et pénétra dans la pièce. Il sonda la pièce et vit rapidement que personne ne se trouvait sur le trône. Là se trouvait un mâle, agenouillé face au fauteuil matriarcal, visiblement épuisé. Un fin sourire vint percer le masque de froideur que revêtait habituellement son visage. Sa cape voletant derrière lui a mesure de ses pas, le maître d'arme se dirigea a quelques mètres de l'être prosterné. Des traces de liquide vital parsemait la pièce, mais cela était si habituel qu'il le remarqua a peine. Croisant les bras sur sa large armure, sa voix grave s'éleva, faisant échos dans la pièce presque vide.

'' Alors voici le retour de l'enfant prodigue. J'espère que la chasse aura porter ses fruits avec le labeur que vous vous êtes donné pour organiser cette aventure sous le détestable astre. Avez vous quelques informations concernant la menace venant du ciel ? J'attends toujours le rapport des généraux... ''

Une fine couche d'ironie teinta son discours, comme cela avait été depuis la naissance du noble. Étant le frère de la matrone actuelle, celui-ci faisait partit des mâles les plus respectés de la hiérarchie Maelthras. Comme son poste de maître des Arcanes était au complet l'opposé de celui occupé par le combattant, il se permettait de lui lancer quelques remarques acerbes, tout dans le respect dût a son rang. Son regard se porta sur les étranges artéfacts et parchemins rapportés par le mage. Sa sœur serait probablement légèrement intriguée par ses objets ajoutant peut-être a la puissance de sa maison. Ayant fixé son trident dans son dos, cimeterres pendant a ses flanc, il donnait déjà l'allure de vétéran prêt a en découdre. La magie était pour lui le recourt des faibles n'ayant pas assez de constitution pour les voies martiales. Pourtant, d'une certaine façon bien particulière aux elfes noirs, Orgoloth respectait se mâle. Sans laissé moindrement paraître ce qu'il pensait, le colossale drow continua de garder les bras croisés en attendant également le retour de sa maitresse.
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Tamarëa Maelthras
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyMar 7 Sep - 23:23

Les flots rageaient. Le vent sifflait, chantait sa complainte habituellement douce et calme; devenu que cris et tourments. Une épaisse brume blanchâtre s'élevait lentement, par dessus la côte, léchant les flancs de montagne encerclant Shiliak. Au sommet du plus haut mont se trouvait une silhouette sombre et accroupis. Ses psaumes embaumaient les esprits, s'entre-croisant à même la mélopée naturelle. L'air froid griffait sa peau d'ébène, faisant valser la chevelure au rythme des volontés divines. La femelle se cabra en un seul instant, empoignant son crâne comme si l'on y faisait pénétrer une lame affutée. Sa vision se brouilla, des larmes de douleur ruisselèrent doucement le long de son fin visage. Elle, qui connaissait les maux, qui modelait la souffrance selon ses propres désirs, fut submergée par l'intensité qu'elle pouvait maintenant ressentir.

Une caresse vint alors se poser sur son menton, relevant son regard. Une entité formée de givre se présenta devant elle. Un léger frima se forma sur sa peau noire et veloutée. Elle était là, Elle répondait à son humble appel. Tentant de contrôler la désolation de son corps, Tamarëa ferma les yeux un instant, un court moment. Ses traits se détendirent et un de ses rares sourire sincère marqua ses lèvres. Une voix puissante parla donc, même si l'on ne pouvait voir ses lèvres bougées. Une voix froide et cristalline, si réconfortante et apaisante pour la dame, qu'elle ne put qu'en être émue.

«Ma fille, je perçois tes tourments. Comme plusieurs tu as aperçu l'éclair de saphir; le signe que plusieurs générations attendaient. Elle est réveillée. L'âme damnée. La mère de nos ennemis. Son sang t'apporta ce que ton âme désir, ce que Je désire. Je t'indiquerai le chemin. La foudre bleutée, tu dois la suivre. Sois digne de mon dévolu et tu seras grassement récompensée. Par delà les mers, tu trouveras l'îsle des anciens; sanctuaire de la mère des vampires. Être abjecte et grotesque; elle est ton seul objectif. Sois mon bras vengeur, envoi tes meilleurs éléments et qu'ils te ramènent la liqueur méphistophélique.»

«Que tes désirs soient fait, mère. Que ta douce puissance guide mes pas.»

Sur ces derniers mots, la matrone outre-ouvrit ses paupières, tombant complètement à genoux devant la représentation immatérielle de sa Déesse. Son corps de glace scintillait au gré des tumultes des flots. La drow étira lentement sa main, tentant de s'approcher de la luminosité incandescente; source de souffrance, mais pourtant si maternelle. Elle était si près du but, ses doigts effleurant le givre intemporel; lorsqu'un bruit sourd fit frétiller sa concentration. La forme divine se craquela et explosa en milles et une poussières.

*Ψ*

Tamarëa se leva d'un bond. La colère enflamma son regard rougeâtre, fixant le serviteur qui avait osé pénétrer en ses appartements. Il était donc si difficile de trouver des esclaves et serviteurs convenable en ces temps troublés! La louve avançant vers sa proie, qui se mit à trembler et à balbutier quelques mots. Sans lui laisser la chance de s'exprimer, la matrone lui envoya une décharge électrostatique en plein coeur.

«Xukuth d' olath, sarn'elgg nindol tluin vel'uss uktan areion l' revis d' dosst dalharil. Morfeth ukta noa sanrr, nindel ukt quortek tlu noamuth whol rin'ov.»

Le mâle se fit projeter contre le mur, la souffrance déformants ses traits fins, typiquement drowniques. Les bourses remplies de bijoux se fracassèrent au sol, le laquais empoignant sa poitrine; cherchant son souffle. La panique s'empara du jeune homme, sa respiration déjà fuyante se fit irrégulière. Il s'effondra au sol, perdant conscience. La dame se pencha et agrippa une des pièces qui s'éparpillaient maintenant sur les dalles de sa chambre. Elles n'étaient point de Shiliak, signe que son frère devait être de retour. Le mâle que sa génitrice avait engendré, celui même qui lui avait prêté allégeance et était partit à l'aventure. Il voulait explorer les terres arides en dehors de la cité, loin du voile sombre qui les protégeait. À en croire les bourses éventrées, sa quête lui avait été fructueuse et il devait demander une audience. Soit.

Ne prenant pas garde au serviteur inanimé, la femelle entra dans une petite pièce qui lui servait de rangement pour ses nombreux vêtements de cérémonie. Son buste avait été teinté de sang, beaucoup trop de sang pour être à nouveau présentable. Elle desserra les sangles de son bustier et de sa jupe courte, et agrippa lâchement un autre habit. Une pièce finement ouvragée, formée d'entrelacements de soieries violettes et noires. Une tunique courte, arrêtant en haut des genoux, épousant outrageusement bien ses formes. La mère-matrone retourna en la pièce principale et se saisit de son fouet diabolique, laissé sur son socle; à même l'autel. Elle se dirigea donc vers la sortie, en direction de la salle du trône où devait l'attendre son invité. À l'entré de ses quartiers, attendait une jeune prêtresse, l'informant dès ses premiers pas, que son frère et Orgoloth, le maître d'arme, souhaitaient s'entretenir avec elle.

La renvoyant à ses psaumes, les portes de la pièce solennelle étaient déjà en vue. Entrant rapidement, la femme vit les regards se poser au sol; signe de respect en la culture drow. Les deux mâles étaient côte-à-côte, attendant patiemment sa venue. Plus elle approchait du siège royal, plus elle pouvait distinguer plusieurs artéfacts disposés à son attention. Remarquant quelques parchemins et un grimoire abimé, un seul objet attira véritablement son regard. Un magnifique fouet argenté, agrémenté de plusieurs séries d'améthystes, format une garde ornée d'un dragon violet. L'arme était d'une beauté spectaculaire et d'une extrême rareté. Ne pouvant attendre plus longtemps, Tamarëa l'empoigna fermement et le contre pesa. Il était bien balancé et bien affuté. Souriant, elle le fit claquer au sol, les tintements métalliques se réverbérant contre les pierres. Parfais, il était parfais. Son frère avait donc bien fait son travail et avait, miraculeusement, apporté des objets pouvant être bien utiles.

«Sois le bienvenu, Felyster, mon frère. Sylfaen à su récompenser ta hardiesse, en ces présents que tu nous ramène. Je crains tout de même que ton repos ne soit de courte durée. Je vais avoir besoin de tes talents arcaniques. » dit-elle le regardant amusée.

«Prend tout de même le temps de te restaurer et je ferai venir des habits... plus convenable à ta position. Tu devras aussi me raconter tes milles périples sur les terres arides. Pour ce qui est des artéfacts dont tu me fais cadeaux; je te rends le grimoire et le sceptre. À toi de voir si tu peux en tirer de quelconques savoirs. Lorsque tu auras retrouver de ta prestance, viens me rejoindre au temple. Je dois maintenant parler défense avec mon Maître d'armes.»

Elle détourna alors son attention vers l'autre mâle à la stature imposante. Orgoloth était un elfe noir à la musculature hors norme. Sur ses bras, saillaient une vigueur impressionnante. Il avait été au service de sa propre génitrice, depuis si longtemps qu'il avait l'âge gracieux de pouvoir être son géniteur. Il s'était toute fois avéré être un allié fidèle et comptait maintenant dans les sphères importantes de la maison. Il était ses yeux pour tout ce qui avait attrait à la défense et aux entrainements martiaux. La raison de sa présence, devait être l'état de débandade avancée dont s'affublait la cité entière.

«Je dois avoir ton état des troupes, Orgoloth. Les phénomènes qui se passent présentement, ne doivent en aucun cas perturber nos défenses internes. De plus, lorsque tout sera régler, j'aurai besoin de toi pour une mission particulière.»

Terminant sa phrase, Tamarëa s'installa confortablement sur le thrône; attendant une réponse du haut combattant. Ses plans étaient maintenant amorcée. L'expédition lancée sous peu et la victoire pouvait déjà se faire sentir.
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Shanrerdar
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyMer 8 Sep - 19:31

Lorsque le chasseur et sa proie furent en vue, le spectacle était a couper le souffle. Richement calée a même le pan de la montagne, elle semblait sortir tout droit d'un autre univers. Les horreurs extérieur ne semblait pas du tout l'atteindre. L'aura indéniable de puissance qui se dégageait de l'endroit était plus que palpable. Les yeux clos, un clignement d'œil, il savoura ce moment. Continuant sa progression, ils furent rapidement face a face à la porte extérieur. Quatre gardes les dévisagèrent avec autant d'expressions de curiosité que de dégout. Un elfe noir encapuchonné tenant celui semblait être un demi-drow par l'absence de pilosité de son crâne. Ne bougeant tout d'abord pas la lame avec lequel il menaçait, l'assassin s'adressa au garde d'une voix suave, tout en montrant un petit écu teinté de sang prélever sur le noble quelques temps avant.

'' Je demande audience auprès de la puissante matrone Maelthras. J'ai des nouvelles d'Elendar et je rapporte le complice qui détient des informations. ''

Devant leur air médusé, l'assassin remis son arme a sa ceinture d'un mouvement imperceptible. Gardant les mains levées, l'écu toujours dans sa main droite. Il laissa les gardes s'emparer de lui sans opposer de résistance. Cela aurai été complètement inutile dans la situation présente. Rapidement, il se retrouva menacé de cimeterres croisés et forcé a avancer. Mais avant, Shanrerdar put voir l'un des garde cracher au visage de son précieux otage et sourit malgré lui. La haine, véritable moteur de la société drow, était impitoyable. Un être comme ce prêtre de Shaska serai probablement une des représentation parfaite de ce que les drows détestaient. Sans ménagement, les deux se retrouvèrent dans le hall d'entré.

C'était la cacophonie à l'intérieur. Plusieurs gardes s'agitaient dans tous les sens, recherchant a rejoindre son unité. Puis, vint un drow en armure d'apparat qui discutait avec deux des soldats auquel il c'était rendu. Leur jetant quelque regard a la volé durant leur échanges, celui-ci sembla leur donner des ordres et s'engouffra dans ce qui semblait être la salle du trône. Regardant autour de lui de façon successive, sur le qui-vive, il s'attendait a voir la mort a chaque instant. L'assassin se trouvait très exposé, peu d'ombre où se réfugier et les gardes restaient très près de lui même tout en soutenant l'erreur génétique. N'ayant pas d'autre choix que de se résigner et attendre, il en profita pour admirer les splendeurs de la décoration et des sculptures.

On vint finalement les chercher au moment où justement, son admiration prit fin. Le mâle reconnu plus tôt fit un signe de la tête au soldat qui les tenaient en joug. De la pointe d'un cimeterre, le chasseur des ombres, s'avança tête baissé dans la pièce. Une faible lueur violacée illuminait l'endroit, lui donnant des contours fantomatiques. Malgré son champ de vision restreint, il remarqua un guerrier a la musculature impressionnante et un autre qui semblait plus jeune et qui s'appuyait sur un bâton ouvragé. Mais toutefois, ce fut la créature terrifiante qui était confortablement calée dans le fauteuil noir qui retint son attention. Son allure guerrière était trahi par un fouet a têtes de serpents qui ondulaient négligemment sur la cuisse de la femelle. Ses contours respiraient la puissance divine des prêtresses. Un frisson lui parcourut l'échine fasse a autant de prestance et de domination. Ses genoux exécutèrent le mouvement avant même que cela lui traverse l'esprit. Maintenant en position de vénération, il ne dit mot jusqu'au moment où l'on jeta violemment son butin sur le sol et montra l'insigne de la maison teinté de sang que l'assassin leur avait remit. Sachant pertinemment que son destin ne serait uniquement déterminer aux mots choisi lorsqu'il parla, celui le fit d'une voix empreinte de respect.

'' Je me nomme Shanrerdar, assassin de profession. Je viens vous livrez la misérable créature qui a exécuté vos esclaves. Je dois également vous annoncer que votre guerrier Elendar a perdu la vie misérablement, sous les coups traitre de cette engeance et son allier...un orque! Celui-ci a fuit vers la citadelle rouge lorsque j'ai remis la main sur celui que vous semblez rechercher. J'ai également réussit a apprendre en espionnant que celui que je vous ai ramener détiendrait, selon ses dires, des informations sur la première maison. Uniquement pour la gloire de Sylfaen, je vous présente cet impie de demi-drow, adepte de Shaska!, crachant se mots comme étant le plus exécrable de son vocabulaire, je ne désire rien en échange si ce n'est, que vous offrir mes humbles services...''

Laissant sa voix s'éteindre dans un murmure, ses cartes était maintenant abattu. Sans relever la tête pour voir l'expression de la puissante prêtresse, l'assassin resta prosterné. Un fin sourire vint malgré lui trahir son visage lorsqu'il jeta un coup d'œil au prisonnier maintenant reposant sur le sol de marbre froid. S'imaginant déjà les nombreuses tortures que la vermine recevrait bientôt des mains glacés de la cinquième matrone de Nûl-Arbanne. Puis son sérieux revint au moment où il se rappela dans quel situation délicate il se trouvait. Les gardes se tenait a distance respectueuse a présent, probablement en colère vis-a-vis le disciple de la déesse maudite, cela jouerais probablement en sa faveur.
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Orgoloth Maelthras
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyMer 8 Sep - 19:55

L'attente ne se fit point long avant que sa majestueuse matrone fit son apparition. Aussitôt, comme la coutume le voulait, il baissa la tête en signe de respect. Se fut qu'au moment où elle s'adressa au mage qu'il se releva lentement. Visiblement, elle était satisfaite de l'acquisition d'un nouveau fouet finement décoré de gemmes. Sans un mot, le guerrier attendit patiemment qu'elle lui adresse parole. Les bras croisés, il continuait d'inspecter la pièce, surveillant le moindre signe de danger. Pour l'instant, on ressentait moins les secousses que tout a l'heure, mais cela ne voulait pas dire qu'a l'extérieur cela se soit calmé. Tirer de sa surveillance, la voix de la puissante prêtresse le fit se retourner rapidement. Écoutant attentivement ses paroles, il s'empressa de répondre de sa voix grave et puissante.

'' Noble Matrone, j'attends déjà le rapport d'un des généraux. Tout sera fait selon vos ordres et je m'acquitterai de n'importe quelle mission que vous m'octroierez. Sur ma vie, je ne vous décaverai pas. ''

Se frappant le torse avec son poing, il baissa de nouveau religieusement la tête. Servir les puissantes femelles de la maison Maelthras avait été toute sa vie. Dans le sang et la douleur, il avait rapporté de nombreuses victoires pour son lieu de résidence. De nombreuses cicatrises zèbrent sa peau d'ébène, endurcit pour s'apparenter plus au cuir que celle velouté des nobles. De nombreuses fois des blessures visiblement mortelle lui furent portée, mais comme un roc, il se tenait encore debout a protéger de sa lame celle qui gouvernait. Le sang frais tachait encore son visage par endroit, n'ayant pas eu véritablement le temps de se rendre quelque peu plus présentable, mais c'était également son lot quotidien. La discipline de fer qu'il faisait régner parmi les soldats de la maison les rendait des plus efficaces. Ce ne fut guère plus long qu'on s'annonça au grande porte.

D'une démarche rapide, celui-ci vint présenter ses respects à la terrible dirigeante, pour finalement se retourner pour croiser du regard le maître d'arme. Celui-ci, toujours les bras en croix sur son imposant torse, le trident sombre dans son dos, de fines gouttelettes semblaient tomber négligemment sur son épaule. Grâce a sa vision thermique, il dénota que c'était probablement du sang. D'un signe de tête, le puissant combattant lui intima de faire son rapport. Sa peur en présence de la matrone le rendait souvent mal-a-l'aise et cherchait souvent l'approbation de son supérieur. D'un voix trahissant son essoufflement d'avoir parcourut a la course les nombreux corridors, il dit :

'' Puissante Matrone, les défenses interne et externes tiennent face aux déflagrations provenant du ciel. Cependant, quelques sorts de protections devront être relancer bientôt, j'ai fait transmettre le message aux sorciers qui devraient s'acquitter de leur tâche. Également...,sa voix de fit hésitante puis trembla, un drow encapuchonné présentant un insigne ensanglanté de la maison et un demi-drow demande audience.''

Orgoloth attendit un signe de la matrone pour renvoyer son lieutenant aller chercher l'étrange duo. Ne restant pas une seconde de plus, le mâle s'inclina encore plus et se releva, prenant la direction de la porte principale. Trop heureux d'avoir survécut a l'entretien, celui-ci fit signe aux gardes de faire pénétrer les deux intrus dans la salle du trône.

Notant tout de suite l'allure du drow entouré de son manteau sombre, le maître d'armes sonda ce qui était perceptible. Visiblement un assassin ou un mercenaire, ces créatures des ombres gagnaient leur pitance en enlevant la vie lâchement, au lieu d'un duel où seul l'agilité et la force déterminait l'issue. Sachant pertinemment que les protections de la pièce prévenait une tentative de meurtre, il continua de l'étudier. Puis vint une représentation physique de la haine et la xénophobie des elfes noirs. Un impur, un demi-être, ce mélange qui rendait imparfait les gènes de sa propre race. Sa mâchoire se crispa, donnant ainsi une expression de haine d'une profondeur abyssale. Lorsque celui-ci fut projeté sur le sol, ses mains se portèrent machinalement sur le pommeau de ses cimeterres jumeaux. On démontra aussi le symbole de la maison Maelthras, taché de sang ayant déjà perdu la couleur rouge-orangé de la chaleur. Sachant qu'Elendar avait été requis pour une mission particulière, apprendre la mort d'un de ses plus vieux apprentie ne lui occasionna aucune émotion. Depuis son enfance, la mort est une compagne qu'il avait apprit a côtoyer en permanence. Également, chaque mâle savait qu'ils étaient remplaçable, comme des pions sur un échiquier. Le but de l'existence était de devenir justement, un pion de plus en plus puissant.

Selon les lumières apportées par le sombre assassin, cette aberration était responsable de l'élimination d'esclaves Maelthras. Déjà sous ce prétexte, il aurait droit a une exécution sommaire ou une séance de torture par les prêtresses, mais à la mention de l'exécrable déesse que celui-ci vénérait, sa destiné ne faisait plus aucun doute. D'un geste a peine perceptible a l'œil nue, le guerrier soutira ses lames courbes de leur fourreau. D'une démarche lente, surplombant la scène de toute sa hauteur, il passa près de la créature allongée. Retenant son bras, le muscle jouant sous la peau ébène, Orgoloth vint plutôt se placer derrière celui qui avait amener le demi-drow. Ses armes croisées, une sur chaque épaules frêles de ce vulgaire meurtrier, le maître d'armes attendit la décision de sa maitresse pour savoir ce qu'elle désirait et en même temps, surveiller ce personnage qui pourrait s'avérer dangereux.


Dernière édition par Orgoloth Maelthras le Jeu 9 Sep - 17:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyJeu 9 Sep - 10:37

Les évènements semblèrent s’enchainer avant même que Gadadngor ne puisse réagir, l’orque qu’il avait vu plutôt, dans un acte d’honorable altruisme, chose que la société des elfes noirs était incapable, chargea l’assassin qui le menaçait de sa lame. Le chevalier noir tentât d’intervenir et de se jeter à son tour sur l’assassin, mais l’orque fût plus rapide que lui et lança une écailleuse porte en sa direction. L’évitant de justesse d’une roulade plus ou moins gracieuse, l’être à la peau teinté d’un vert foncé l’empoigna par le bras et l’entraîna dans une course folle vers la sortie de Nûl-Arbanne. Le chevalier noir n’arrivait pas à y croire, il était libre, ou plus précisément un orque l’avait délivré d’une mort certaine. Il se souviendrait à jamais de son visage, mais avant que celui-ci ne puisse faire quoi que ce soit, il se libéra de son emprise, leur regard se croisa et d’un être honorable à un autre ils se firent leurs adieux en silences. L’orque était intervenu en sa faveur, Shaska elle-même le protégerait des dangers qui l’attentait, du moins le souhait-il. D’un acte de candeur, d’un acte de bonté plus ou moins avoué, l’orque lui avait montré son destin, le destin du chevalier noir qu’il était. Shaska maîtresse du chaos était une princesse des ténèbres, une douce et tendre divinité qui n’agissaient que par soulèvement chaotique, si il quittait Nûl-Arbanne ici et maintenant, jamais sa déesse ne pourrait lui pardonner, car il devait affronter la mort, prouver à tous qu’il était digne de la glorieuse princesse du chaos.

Le demi-drow avait par le passé survécu à une situation bien plus imposante que celle-ci, qu’était-ce la cinquième matrone de Nûl-Arbanne comparé à la puissante vampire qu’il avait servi? L’aveuglante vérité lui teintait les yeux d’une abondance maléfique indubitablement élevée. Son corps tout entier tremblait d’une exultation ténébreuse, il resta là, en milieu d’une ruelle, affrontant les roches enflammées qui heurtèrent le sol près de lui, jamais il ne bougea, jamais il ne sourcilla même lorsque les débris d’une de ses roches heurta son pied gauche. Il attentait la mort patiemment, où d’être capturé et amené devant la cinquième matrone de Nûl-Arbanne. C’était le destin qu’il devait affronter, survivre à la xénophobie et à la colère des êtres ignobles qui avaient parsemé son existence. Gadadngor se rappelait bien de tous ses imbéciles croyants à leurs supériorités, leur rappelé que malgré ses origines, il était puissant ne ferait qu’alimenter leurs sentiments d’invulnérabilité à son endroit. Le demi-elfe noir n’en avait cure, il resterait là et dévoilerait son « secret » à la cinquième matrone, celle-ci déciderait ensuite de son existence, ou le croirait-elle… Ce fut à ce moment précis qu’une légère douleur commença à envahir ses muscles, d’un léger picotement à la pointe de son coup, il sentit ses genoux s’affaisser d’eux-mêmes, comprenant ce qui se produisait le disciple de Shaska sourit intérieurement, il l’aurait bien fait extérieurement mais en ce moment les muscles de son joli facial refusaient de bouger!

Cette sensation ne lui était certainement pas agréable, mais il comprenait la peur qu’éprouvait l’assassin à affronter honorablement les pouvoirs d’un chevalier noir, le poison était un recours bien légitime face à un être plus puissant que soit! Le chevalier noir sifflotait mentalement alors que l’assassin commençait à le ligoter proprement, simplement, sans doute emplis d’orgueil face à la prise qu’il venait d’effectuer. Ce pauvre fou ne s’avait sans doute pas ce qu’il l’attendait, si une matrone était quelque peu contrariée par ce qu’ont lui apprenait, elle vous tuait tout bonnement sans plus de cérémonie. L’assassin en avait-il véritablement conscience? Celui-ci lui expliqua qu’il ne perdait jamais une proie et d’un sourire entendu, il lui expliqua que les effets du poison qu’il avait employé s’estomperaient bientôt, puis il le menaça inutilement en lui soulignant que sa lame serait directement pointée vers sa nuque. Avant qu’il n’eût la chance de répondre quoi que ce soit, il se fit misérablement bâillonner, jetant un regard noir à l’assassin, il sentit les effets du poison s’estomper et bientôt il était en mesure d’avancer de lui-même vers la cinquième maison de Nûl-Arbanne.

Les deux êtres avancèrent promptement, évitant adroitement l’apocalypse qui se déferlait tout autour d’eux, Gadadngor eut soudain une pensée honorable pour l’orque qui avait agis en sa faveur, il ne l’oubliera pas et un jour il lui rendrait l’appareil, ça, il en était certain! Ils arrivèrent finalement à celle-ci, surélevés par apport aux autres, les elfes noirs de la cinquième maison devaient sans doute éprouver une certaine fierté à servir dans cette demeure qu’il jaugeât du regard, assez cossu. Elle était cependant de peu d’intérêt face à ce qu’il avait déjà contemplé, la première maison de Nûl-Arbanne, à l’époque où Shaska était vénéré par les elfes noirs au même titre que Sylfaen, les deux déesses s’étaient tenues côte à côte dans le panthéon des elfes noirs, jusqu’à ce que sans raison apparente sa propre génitrice déclare parias tous ceux qui la vénéraient. Gadadngor n’avait eût que peu de contact avec la première matrone, celle-ci l’avait donné en offrande à la plus grande prêtresse de Shaska, une vampire d’une puissance que peu de gens en ce bas monde pouvaient égaler. Il s’était retourné contre elle, le chaos l’avait appelé, celle-ci avait refusé de lui donner le don ténébreux alors il avait tenté de la tuer. Chose qui avait pour le moins mal tourné, sans l’intervention des fanatiques de Sylfaen, il serait mort, grâce à eux il avait pût survivre et lorsqu’il eût la chance d’en terminer avec Melkiane Shil’ka, il là laissa vivre afin qu’elle comprenne le véritable chemin du chaos.

Perdu dans ses propres pensées, cela lui évita sans doute de regarder les affreux visages qu’arboraient les gardes de la cinquième maison en le regardant. L’un d’eux avait eût même l’audace de lui cracher au visage, le demi-drow fronça les sourcils et se remémora le visage de se malotrue, avant que sa mort ne sonne le gong, ce garde, en particulier trépasserait de ses propres mains. C’était un serment qu’il avait fait avec lui-même, un serment qu’il honorerait même si pour y arriver il devait affronter tous les membres de cette cinquième maison. À son grand étonnement, cela ne prit que quelques minutes avant que les gardes ne les laissent pénétrer dans la grande salle du trône. Avant que l’un d’eux ne le pousse vers le sol de marbre, il eût le temps de jeter un coup d’œil sur la toute puissante matrone, une beauté qui ne la démarquait pas plus de celle de sa propre mère, mais qui inspirait un respect tout aussi égal. Du coin de l’œil il aperçut un gigantesque drow qui faisait sans le moindre doute presque sa taille puis il aperçut ce qui devait être un sorcier, le visage crispé lui jeta un regard indifférent alors qu’il se fît projeter face contre terre sur le sol. Pleinement impuissant et bâillonné, lorsque Gadadngor entendît l’assassin mettre le meurtre d’Elendar sur son dos, il releva la tête vers la matrone et amusée par ses déclarations, lui exécuta un sourire des plus mémorables!
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyLun 13 Sep - 0:32

La salle du trône était maintenant bondée. Lorsque la matrone eut terminé d'interpeller Orgoloth, un de ses généraux vint à leur rencontre. Nerveux, il débita rapidement que les défenses de la maison étaient toujours solide, mais qu'un être lugubre demandait maintenant audience. En un vague signe de la main, Tamarëa fit entrer l'étranger. Un mâle encapuchonné fit son entré. Son long mantel noir l'entourait, ne dévoilant pratiquement rien de son anatomie. Il semblait tout à fait... standard. Aucun trait n'éblouissait, sans être pour autant répugnant, il n'y avait rien de remarquable dans son allure. Le métier d'assassin lui allait donc comme un gant. Il s'approcha du siège majestueux, son prisonnier à quelques pas. Arrivée à sa hauteur, le mâle s'agenouilla machinalement. La matrone en fut fort satisfaite. Un homme sachant sa place était un homme dont l'éducation avait déjà été faite; du moins, entamé.

Le meurtrier d'Elendar se fit pousser au sol, où il s'écrasa violemment. C'était donc lui qui avait fait affront à sa maison. Un être déjà souillé de par sa demi-race; qu'il était damné de par sa religion. La vue de sa simple silhouette appelait à la violence. L'aberration était là, vivante! Bien qu'il posséda des informations peut-être utiles, l'heure n'était point venu. La mère-matrone avait d'autres cas à régler, biens plus important que celui-ci. Néanmoins, lorsque le demi-drow afficha clairement un sourire en coin, la femelle ne pu garder son sang froid. Instinctivement, elle se saisit de son fouet enchanté; les diverses têtes de serpents sifflant hargneusement.

«Infidèle! Ssson âme doit être consssumé et réduite à néant. La dame le réclame!»

Laissant libre court aux volontés vipérines, les corps écailleux vint se ficher sur la visage de Gadadngor. Les crocs effleurant lascivement la peau et la chair. De fines gouttelettes de sang perlèrent le long de ses joues. Il allait devoir payer pour sa vie, son manque de foi en Sylfaen. Fixant son corps étendu au sol, Tamarëa fit venir le revêtement maudit, le masque enserrant les esprits. Il était question, en fait, d'un masque de cuire noir. Il recouvrait les yeux et la bouche, laissant à peine d'espace pour pouvoir respirer. Le tout était garnit de sangles métalliques, recouvrant le front et le cou du prisonnier. Ainsi affublé, il serait jeté aux geôles jusqu'au moment propice. Sanglant elle-même la serre du cou, la mère-matrone y prit appui pour le faire valser vers un garde qui saurait quoi en faire.

Revenant vers son trône, elle devait ''récompenser'' l'être qui lui avait livrer le condamné. Il avait prouvé son talent en lui rapportant l'être captif, mais elle ne pouvait se permettre de le loger à même ses murs. Le rôle d'un assassin devait être d'être à la disposition de son employeur, tout en étant toujours à l'affut des ragots. La dame se leva et attrapa une des bourses que son frère lui avait offerte. Détachant le lacet qui entourait l'encolure, elle y glissa sa fine main et en retira deux améthystes d'une pureté exceptionnelle. Tout en lui jetant à ses pieds, joignant l'insigne de Elendar, elle lui donna une réponse.

«Demeures à mon entière disposition, Shanrerdar. Gardes le sigle des Maelthras et exhibes le à Yasraena, du Râle de la volupté. Tu y trouveras un gîte, à mes frais, pour la durée de notre engagement. Je te ferai parvenir mes instructions selon mes nécessitées. Maintenant, quittes ma demeure avant que je ne change d'avis.»

N'attendant et ne voulant aucune réponse venant de l'assassin, la femme alla à la hauteur de son maître d'arme. Bien qu'elle fut petite pour une drow, la matrone inspirait le respect et l'envie. Lorsqu'elle fut devant Orgoloth, elle effleura son menton, faisant pivoter son visage de droite à gauche.

«Tu seras parfais.» s'exclama-t-elle en souriant.

Laissant vagabonder sa main sur le visage du mâle, ses doigts l'invitait à la suivre. Tamarëa prit donc une légère avance et se dirigea vers la sortie de la salle. Sachant que le mâle était à sa suite, elle poussa les portes et s'engouffra dans l'allée menant au temple de Sylfaen. La progression se fit silencieuse, mais rapide. Lorsque les deux elfes noirs se trouvèrent à l'entrée du temple, la femme s'arrêta nette et se retourna pour pouvoir observer le combattant. Comme l'avait demandé la Déesse, elle lui fournirait ses meilleurs éléments. Il se trouvait que Orgoloth était le plus compétant et le plus fidèle maître martial de la maison. Il serait un atout précieux pour l'expédition à venir. Plaçant ses deux petites mains sur ses hanches, elle le toisa du regard.

«La mission qui t'est maintenant confiée sera sûrement une des plus importantes de ta carrière, mon cher. Je t'offre un honneur immense, qui ne te sera pas offert une seconde fois. La princesse des ténèbres à besoin de bras vengeur, de champions! Seras-tu capable de te montrer à la hauteur de Ses exigences? Tu seras envoyé sur les terres lumineuses, par delà les flots. Je ne te cache pas les risques mortels qui seront présent sur ton chemin; mais si tu décline l'infini honneur qui t'es donné... je devrai me départir de toi et Sylfaen te bannira.»

La maîtresse savait bien que même si le choix lui était offert, Orgoloth n'avait pas le choix de participer à cette aventure. S'il advenait qu'il refuse, il serait une paria, au même titre que l'immonde créature qui avait franchit les portes de la demeure quelques temps au paravent. Il ne trouverait refuge en aucune autre maison drownique et serait voué à une vie misérable, style de vie dont il avait tout fait pour l'éviter. Revenir à sa condition de roturier, voir pire, n'était point une option pour la maître d'armes; et cela, Tamarëa le savait que trop bien.
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Filyster Maelthras
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyLun 13 Sep - 19:23

Le sorcier observait Orgoloth avec une once d’amusement, avant que la sœur-matrone ne daigne arriver devant eux, ce farouche maître d’armes avait trouvé le moyen de lui lancer une bravade sur son récent voyage, qui plus est, il lui demanda indignement s’il possédait des informations sur les évènements qui venaient de se produire. Cet homme à la taille immense et aux muscles saillants, cet impromptu maître d’arme croyait-il véritablement qu’il aurait la priorité des informations? Ce dernier savait fort bien ce qu’il était en train de faire, le titillait, tentant d’arracher une bribe d’information qu’il pourrait savourer, une curiosité qui exaspéra le sorcier. Le bon Filyster néanmoins n’en montra rien, il ignora totalement la remarque du géant d’ébène et lorsque celui-ci tourna la tête de côté, il admira secrètement sa musculature tout en imaginant son poing s’abattre sur son mince et léger visage, la sensation lui paraissait des plus douloureuses, mais ô combien grandiloquente de ce qu’il aurait aimé être. Filyster n’était point un bagarreur, pas plus qu’un tourmenteur, il était seulement un être dévoué à sa maison, sans recherché à nuire à qui que ce soit sur son passage, il désirait détruire les ennemis de Sylfaen et seulement eux goûteraient de sa magie. Il se détourna donc lentement et croisa lentement le regard de l’imposant spécimen puis il lui décocha un sourire en guise de réponse.

Ce fût à se moment que la sœur-matrone de Filyster pénétra dans la pièce, sa présence était comme à chaque fois une immense joie pour les yeux de Filyster, elle inspirait le respect et l’autorité, une figure de marque qui selon lui valait beaucoup plus que la sacrilège Deltania Fel’Atis première matrone de Nûl-Arbanne… Un jour se disait-il, sa sœur matrone accéderait à ce poste et il l’aiderait en tout point à y parvenir. Le maître des arcannes guetta les lèvres de sa sœur bouger, agenouillé, il attendait avec peur et sévérité le jugement de sa maîtresse, celle-ci était la toute puissante reine des lieux, rien n’y personne ne devait la défier, rien n’y personne ne devait la contrarié, car dans le cas contraire, il en subirait lourdement les conséquences. Filyster n’était pas un lâche, pas plus qu’un pleutre, il n’avait pas peur d’être torturé, mais plutôt de décevoir sa toute puissante sœur et de baisser dans son estime, si il échouait à maintenir sa confiance, il s’éloignerait de Sylfaen et cela, il ne le désirait nullement. Son regard ne s’éleva pas plus qu’à la commissure de ses lèvres, ses yeux ne la dardaient aucunement d’impolitesse, il attendait tout simplement un signe positif de sa part.

Bien que le visage de l’elfe noir paraissait presque toujours arborait une expression colérique, cette même expression laissa rapidement place à une expression de fierté alors que la toute puissante Tamarëa empoigna le fouet qu’il lui avait amené, l’elfe noir exulta de plaisir sur place alors que son corps vibrait de cette même fierté propre à l’égo qu’il avait de lui-même. Lorsqu’elle ouvrit la bouche, Filyster avait repris ses esprits et arbora de nouveau cet air crispé qui lui avait donné une aussi mauvaise réputation. Le sorcier, maître des arcannes croisa ses mains derrière son dos et savourait le discours de sa sœur, celle-ci lui conseilla de se rendre présentable et de la rejoindre dès que possible dans le temple de Sylfaen. Avant même qu’il est eu le temps d’en faire quoi que ce soit, Orgoloth s’entretint avec la Matrone lui faisant sans doute u n rapport détailler de la situation actuel, curieux, l’elfe noir porta une oreille attentive à ce que les deux personnages échangèrent comme propos et il ordonna distraitement à deux serviteurs d’apporter le sceptre et ses parchemins dans ses appartements.

Puis arriva ce qui lui sembla être un assassin, la mère matrone aillant accepté de le laisser entrer, il l’observa un instant tout en s’appuyant lourdement sur son bâton de sorcier, son regard croisa le sien et lorsqu’il aperçu le spécimen que celui-ci ramenait, il ne pût que sourire à belle dent! Un demi-drow, un demi-elfe noir engeance d’un monstre humain et d’une damnée femelle drow, car à en juger par la couleur de sa peau il ne pouvait avoir fait autrement que d’être issus de Nûl-Arbanne. À son grand étonnement l’assassin ne présenta aucunement son captif, ne ne soulignant aucune information qui aurait pût permettre au Maître des Arcannes de savoir qui était ce demi-être. Lorsque celui-ci fût projeté sur le sol, il remarqua l’insigne de la déesse Shaska prôné sur le front de ce bâtard, un cercle entourant une sombre rose. Filyster s’approcha alors plus près de lui et l’observa lentement, tentant de repérer la moindre trace de peur ou d’incertitude, tout ce qu’il découvrit fût un sourire arrogant qui ne manqua pas de surprendre le sorcier. De son bâton il le toisa, sans toutefois le blesser, il ne voulait certainement pas de son sang maudit n’abime son vieux bâton de sorcier. Il remarqua aussitôt que sa sœur-matrone avait lui aussi remarqué le sourire du demi-être sans nom et cela ne fît qu’alimenté sa colère, sans prévenir elle récupéra son nouveau fouet et le testa sur les chaires de la pauvre créature.

Le spectacle était totalement dégoûtant, le sang s’écoulait de la pauvre bête, virevoltant sur le sol, damnant la pièce de la présence spirituelle de Shaska, ils devraient très rapidement nettoyer le sans souillé avant que la folie ne s’empare de l’un d’entre eux! La grande matrone fît alors quelque chose qui surprît d’avantage le sorcier que l’horrible spectacle auquel il venait d’assister, elle prit une bourse qu’il lui avait ramenée, débordant de pièce d’or ancienne, et les donnas à l’assassin sans lui demander de plus amples détails sur les circonstances de la mort de leurs anciens guerriers d’élite Elendar. Un orque et un demi-drow venant à bout d’Elendar, cela lui semblait plausible, mais néanmoins il aurait apprécié revoir le corps du défunt guerrier, après tout Elendar était un spécimen vigoureux, il aurait pus sans doute expérimenté ses dernières trouvailles sur son cadavre et observer les réactions de celui-ci… Peut-être la matrone lui laisserait-il le loisir d’expérimenter ses idées sur leur nouveau prisonnier…

Ne perdant pas une seconde, Filyster pris congé dans ses quartiers et comme l’avait ordonné la puissante matrone, il se nettoya promptement et enfila une toge d’un mauve argenté aux éclats dorés qui alimentait les rebords de cette dite toge, son regard était perçant et la fierté de son rang de maître des arcanes ne pouvait que transparaître dans ses somptueux habits. Il délaissa alors son vieux bâton de sorcier et récupéra le sceptre qu’il avait rapporté, celui-ci était d’une beauté flagrante, d’une couleur argentée au filament d’or et des inscriptions tout aussi étranges les unes que les autres y étaient gravées à même le sceptre. Il l’empoigna lentement et l’imbiba de sa signature magique afin que ses incantations puissent se transférer à même son arme, ce qui dans une situation d’urgence était beaucoup plus utile que de devoir se séparer de son sceptre afin de formuler d’une gestuel complexe le sort. Finalement l’elfe noir sorti de ses appartements et se dirigea vers le temple de Sylfaen, il y vit Orgoloth et sa « tendre » sœur discuter paisiblement de choses qui ne le regardait pas, le Sorcier se retira donc un peu plus loin et s’agenouillant en face de l’autel dédié à la puissante Sylfaen il entama un hommage et une prière à celle-ci.

« Gloire à vous puissante déesse, exulta-t-il, Grande Sylfaen maîtresse des ténèbres et de la mort je vous demande d’entendre ma cantique. Vous êtes la Matrone des âmes damnées, la puissance qui transcende la vie, je vous implore d’écouter le misérable mâle que je suis, le pitoyable sorcier qui vous à dédier son sort le plus puissant, mais qui est ô combien pathétique devant votre grandeur. Je vous surplis de me laisser la chance de vous servir à l’aide de ma magie, je vous implore de me permettre de protéger cette maison contre les dangers à venir, donner moi la force de vaincre nos ennemis et de protéger la matrone Maëlthras contre l’adversité. Purifier mon âme de la vue insidieuse d’un disciple de votre archiennemie, vous toute puissante déesse que je servirais, permettait moi d’utiliser votre pouvoir de mort afin de soulever les cadavres de nos alliers tombés et de les lancer contre nos ennemis. Je désir me rapprocher de votre imminence en maîtrisant la mort, mais douce et terrifiante déesse je ne sais point par où commencer mes recherches, guider-moi puissante beauté vers la mer des ténèbres qui m’amènera plus prêt de votre divine présence. Je serais vôtre mâle le plus fidèle, jusqu’à ce que la mort m’emporte, et par-delà même de celle-ci je vous servirais! »

Filyster abaissa les yeux de l’autel, méditant lentement devant celui-ci il n’avait pas eût la chance de se recueillir devant l’autel de sa déesse durant son long voyage, maintenant il profiterait du temps qui lui était disponible afin d’en savourer chaque moment!
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyMar 14 Sep - 17:44

Suite aux paroles de sa maitresse, l'imposant guerrier retira lentement ses lames recourbées de contre le cou de l'assassin. Obéissant a ce qu'elle voulait, malgré son étonnement que celui-ci s'en tire en si bon compte, il se mit entre la matrone et la vulgaire aberration, gardant une distance respectable. Rangeant ses armes au fourreau, Orgoloth croisa ses bras a nouveau sur sa puissante poitrine armurée. Gardant son air neutre habituel, il regarda le sourire hautain de cette infecte créature. Des milliers d'images de violence lui traversa l'esprit a ce moment précis. Restant stoïque, il attendit les ordres. Devant la matérialisation de son désir de faire souffrir ce demi-drow, le combattant regarda avec satisfaction le fouet reptilien déchiqueter des lambeaux de chair sur le visage du prisonnier. Ensuite, la matrone lui mit un masque de cuir et les gardes s'occupèrent de l'emmener dans les geôles. Se jurant de venir lui rendre visite le plus rapidement possible, il admira la terrible représentante du pouvoir s'approcher de lui. Elle lui prit le menton, le tourna de gauche a droite pour le regarder de profil. Un frisson glacé lui parcourut l'échine malgré les nombreuse fois où elle s'approchait de lui, la sensation ne le quitterait jamais. Toujours fidèle et obéissant, il suivit la grande prêtresse vers le temple.

Devant les imposantes portes de la chapelle dédiée à Sylfaen, l'aura de puissance qui s'en dégageait ne pouvait que faire fléchir le simple mâle qu'il était. Écoutant attentivement les paroles de sa matrone, Orgoloth gardait la tête baissée en signe de respect. Devant l'éventualité improbable qu'il refuse une quelconque mission qu'elle lui confirait, le guerrier ne put que frissonner intérieurement lorsqu'elle l'informait de ce qu'il lui arriverai en cas de refus. N'aillant nullement le besoin de se remémorer ses jeunes années, le maître d'armes répondit rapidement de sa voix grave et profonde.

'' Jamais je ne vous décevrez, puissante maitresse. Je mourrais mille fois au lieu de vous faire affront. Je m'acquitterai de ma quête ou je mourrai dans le déshonneur en protégeant ceux qui m'accompagneront.''

Sachant pertinemment qu'il n'irait pas seul, selon la façon qu'elle avait parler a son frère mage, son devoir avait toujours été de protéger la maison et ses membres. Sa lame boirait le sang des infidèles et des êtres inférieurs pour la gloire de la dirigeante de sa maison. De sa main droite, il se frappa violemment le torse, entrainant un bruit métallique qui se répercuta dans le couloir. Sachant également qu'il n'avait aucun droit d'entré dans le temple, il attendit que la puissante prêtresse le renvois a ses préparatifs pour le dur voyage qu'il allait entreprendre.

Marchant a pas rapide dans les couloirs de pierre sombre, l'imposant elfe noir reprit la direction de la salle tactique où ses généraux devaient probablement déjà l'attendre. Croisant très peu d'autre gardes, en comparaison a la première fois, lui indiqua déjà que la situation était reprise en main. La rigueur des drows était légendaire, leur efficacité tout autant. Ayant vécu toute leur vie dans la peur et la haine, cela les rendait des armes parfaitement affutées pour la guerre. Presque sans s'en rendre compte, il fut déjà en vue de l'ouverture savamment protégée par magie. Lorsque le combattant pénétra dans la salle, son insigne de la maison Maelthras s'illumina légèrement, signe que la protection était toujours en fonction. Les parchemins entreposés avait une valeur inestimable dans plusieurs aspects. Les huit guerriers en armure se tenaient autour de la table de pierre ovale, discutant de certain aspect de la défense. Le puissant maitre d'arme fit son entré et tous ne dire plus mot. Un silence pesant s'installa dans la pièce. Tous savait qu'il revenait d'un entretien avec la matrone et avait peur de ne pas avoir agis assez rapidement ou tout simplement de s'être attiré les foudres de la puissante femelle. Son expression semblait figée dans la pierre lorsqu'il regarda tour a tour les mâles qui dirigeait chacun une partit de la puissante armées. Puis, sa voix aussi profonde que les grottes que sa race avait longuement habiter, s'éleva.

'' Je nomme Klurial comme mon remplaçant pendant mon absence. Je ne tolèrerai que la perfection dans sa nouvelle fonction. Gare au fouet de notre maitresse et les mille tourments de sa chambre de torture. ''

Devant l'expression horrifiée que lui lança l'interpellé, son expression se fit plus amère. Se retournant sans jeter un regard en arrière, le puissant guerrier sortit de la pièce. Il savait bien que celui qu'il avait choisi exécuterai son rôle comme il lui avait enseigné. Étant un de ses plus prometteur apprenti depuis le meurtre d'Elendar, il ferai parfaitement l'affaire. Son trident toujours arnaché dans son dos, Orgoloth continua sa progression a travers les méandres de la maison. Son esprit focalisé sur la tâche qui lui incombait ainsi que les préparatifs relier a celle-ci, le maître d'arme se dirigea vers les geôles où le nouveau prisonnier avait été amené.

Descendant plusieurs séries de marche en marbre obscure, il termina sa course dans un couloir où plusieurs portes métalliques étaient surveillées par des guerriers d'élites. Les cimeterres battant leur flanc, ils était tous au garde-à-vous, positionnés de chaque côté de chaque cellule. Devant l'imposante stature du chef militaire Maelthras, plusieurs se crispèrent face a l'apparition. D'un geste discret, l'un des mâles présents dans la salle du trône quelques instants plus tôt lui fit signe. D'un pas démontrant la discipline et la rigueur martiale qui régissant son existence depuis plusieurs siècles, il se présenta devant celui-ci. Son visage aux traits fins, mais étrangement carré comparativement a son héritage elfique se déformât en voyant l'infâme demi-être qui se trouvait dans sa cellule. L'imposante porte faite d'un des métaux les plus résistant avait un hublot aux barreaux d'acier. Pas plus grand qu'une main, il pouvait voir le nouveau prisonnier au masque noirâtre enchainé, pieds et poings liés par une chaine. Face a lui reposait un répugnant orque dont toutes les caractéristiques rappelaient celui d'un guerrier. De mémoire, il se souvint que c'était un soldat égarer qu'on avait capturé. Un fin sourire vint briser le masque qu'il semblait porter en permanence. Voilà qui était ironique, comme son complice était justement de cette abject race. Se retournant néanmoins vers le garde a sa droite, il dit d'un ton acerbe.

'' Doublez-moi la garde, cet insecte pourrait s'avérer attrayant pour notre redoutable matrone. Assurez-vous qu'il ne succombe pas...pour le moment. Je ne fait pas confiance a ce sourire qu'il nous a jeté tout a l'heure; soit il est fou ou il est plus dangereux qu'il en a l'air. ''

Sans se retenir de lui même cracher sur le sol en lui jetant un regard emplis dégout, l'athlétique mâle se retourna pour quitter cet endroit qui empestait déjà la mort et les déjections. Sans lui rappeler des années moins glorieuses de son existence, il détestait autant les habitants de ses pièces que l'endroit lui-même. Crispant sa mâchoire machinalement, il entreprit de remonter les innombrables marches qui le ramènerait au niveau premier niveau.

La salle d'arme était plongé dans des ténèbres réconfortante. L'aura bleuté, à peine perceptible par son infravision, du cadavre qu'il avait récemment exécuté était encore étendu sur le sol froid. Sans lui porter la moindre attention, le combattant prit une porte protégée par des glyphes magiques. N'actionnant aucun des dispositifs le protégeant des autres combattants, mais autorisant tous les nobles a y entrer, il se dirigea vers ses propres objets. Son lit simple, peu confortable, ce qui lui convenait fort bien, était placé contre le mur. Un bureau se trouvait complètement a l'opposé, quelques papiers y était étalés sans grande importance. Des armes presque aussi exotique que ceux de la pièce principale, qui servait aux entrainements, étaient accrochés a chaque mur. La pièce était tout de même petite, mais suffisamment grande pour démontré son rang. D'un geste de la main, il actionna le mécanisme qui alluma un feu magique qui plongea la pièce d'un lueur violacée, rendant chaque objet presque fantomatique. Prenant son sac de voyage, il y enfouit tout ce qu'il pensait avoir besoin pour un long voyage. L'idée de marcher sous le soleil maudit ne le ravissait pas du tout, mais il ferait tout ce que Dame Tamarëa Maelthras lui dirait. Des vêtements de rechange, quelques dagues, ce qui pouvait servir de pansement, ainsi que quelques boissons et nourriture sèche emplirent rapidement l'espace vide. Le passant en bandoulière, le féroce guerrier l'installa sous son manteau, vers son flanc derrière sa lame incurvé. Satisfait, le mâle quitta la pièce abandonnant le reste.

Les portes imposantes de la salle du trône s'entrouvrirent une deuxième fois pour laisser entrer le colossale maître d'armes, qui baissa la tête par habitude. La pièce était pratiquement vide cette fois. Seul des serviteurs s'affairaient a retirer le sang qu'avait répandu le demi-drow sur le sol. Ce liquide maudit, du serviteur de la déesse interdite était un blasphème en soit. Son regard mauvais se porta sur l'esclave qui s'affairait avec ferveur. Étant maintenant fin prêt pour l'expédition qui lui incombait en l'honneur de sa matrone, il vint se placer a quelques mètres du trône. Restant stoïque le temps que prendrait la réunion dans la chapelle, il resterait debout. Ses jambes musclées ne ressentant point de fatigue avant longtemps, son entrainement avait sculpter son corps comme un artiste travaille la pierre. Croisant de nouveau ses bras sur son thorax, Orgoloth surveillait le travail de nettoyage qui se déroulait devant ses yeux.
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Pandemona
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptySam 25 Sep - 20:59

Plusieurs disent que les temples sont le coeur et l'âme d'une maison drownique. Comme cet endroit focalise les prières et chants en l'honneur de la Déesse, il est normal de penser de cette façon. Pourtant, les louages qu'elle accorde à la Dame, se font précisément lors de ses combats. Lorsque sa lame tranchante lacère une artère importante, lorsqu'un ennemis se vide de son sang. La princesse de la mort lui permet ces massacres, ces tortures immondes qui sont pour sa gloire à Elle seule. Le corps couvert de sang impur, les traits de son visage détendus par la diminution de l'adrénaline, ses genoux tombent au sol. Son corps épuisé, mais satisfait; son âme elle, est en ébullition. Ses mains se joignent et un cris puissant et salvateur s'extirpe de ses lèvres duveteuses. Une sérénité si belle et puissante, jamais égalée. Les Duchesses sont ainsi; dépendantes des combats, des sensations fortes et du sang. Leur vénération envers Sylfaen est un amalgame de cris de guerre, de chants louangeurs et de don de leur corps.

Pandemona venait tout juste de rentrer de la salle de combat. Exténuée par sa routine guerrière, elle laissait son âme vagabonder au rythme des chants perpétuels que l'on pouvait entendre à même le temple. Son corps se laissant bercer dans les bras immatériels de sa Déesse vénérée. Son état de contentement moral et physique se vit perturber lorsque des pas se firent entendre sur le sol dallé. Ses yeux s'entrouvrirent légèrement et la silhouette d'un mâle se dessina dans la salle. Ses premiers instincts furent de se saisir de l'homme et de lui trancher la gorge, mais elle s'interrompit avant même d'avoir commencer lorsqu'elle reconnu le premier fils Maelthras. Le frère de la mère-matrone était le seul mâle autorisé à pénétrer dans le sanctuaire. Bien qu'elle le respectait pour sa lignée royale, la combattante n'en venait pas à la respecter complètement. Selon ses croyances les plus profondes, les mâles, quels qu'ils soient ne devraient pas avoir accès aux voies de la Déité. Ils étaient des sous-êtres, qui pouvaient s'avérer des combattants hors paire, des sorciers émérites; mais ils ne pouvaient avoir accès aux voix cléricales. Il en était ainsi et à la vue du prince agenouillé en train de prier la vénérable Sylfaen, un puissant haut-le-coeur s'empara d'elle et il lui fallu un certain moment avant de pouvoir se contrôler.

La duchesse noire dût se faire violence pour réprimer toutes les atrocités qui venaient à son esprit. Détournant son regard de l'homme agenouillé, passa tout près d'une des représentations de Sylfaen. Une immense statue de pierre noire: une magnifique femme nue, les bras et le cou orné d'une espèce de reptile rarement vue en leur contré. Un cobra, long de quelques mètres, l'enserrait langoureusement, habillait la nudité de Sylfaen. Ses mains étaient tendues, paumes vers le ciel. Pandemona enserra une des mains de la représentation et posa ses lèvres sur celles-ci. Elle resta un instant ainsi, ne pouvant cesser d'admirer la beauté froide et majestueuse du Coeur d'ébène.

La combattante rajusta ses lames, accrochées à même son dos et se dirigea vers les grandes portes. Elle s'arrêta tout près, entendant le grincement habituel de l'ouverture. Elle s'écarta vivement de l'entré, laissant tout loisir à la personne qui poserait ses pas sur ce chemin, d'être analysé par Pandemona. Elle appréciait d'être en position plus ou moins visible, pouvant aisément analyser chaque entité se trouvant à sa porté. L'étude des mouvements et du langage corporel pouvait en apprendre long sur une personne suspect ou sur le point de commettre un larcin.
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyDim 26 Sep - 0:47

Le titanesque Orgoloth avait acquiescé à sa demande pour l'expédition et la matrone s'en trouva fort contente. Se frappant le torse de son poing puissant, il attendit un geste de sa part avant de prendre congé; ce qu'elle fit à l'instant. Elle avait maintenant recueillit un combattant hors pair pour la Déesse, il ne lui manquait plus que son frère, ainsi qu'une prêtresse. S'en même se poser la question, elle avait décidé d'envoyer Pandemona; la duchesse noire. Seule de sa profession, elle serait parfaite pour la tâche à accomplir. Son lien avec Sylfaen était indéniable, de plus, une initié à l'art clérical ayant goûté aux combats serait d'autant plus efficace qu'une simple pratiquante. La Dame lui avait précisément demandé l'aide de ses meilleurs éléments; ce qu'elle devait impérativement faire. Terminant le cours de ses pensées, elle se retourna vers les portes du temple. Son frère devait déjà s'y trouver et devait attendre sa venue. Tamarëa posa donc ses mains sur les portes du sanctuaire, santant toutes les vibrations des chants se réverbérer à même les parois. Cette sensation bienfaitrice l'empli d'une communion encore plus puissante avec sa déité.

Poussant fermement les deux battants de la pièce, elle pénétra en l'atmosphère emplit d'effluves lourdes et majestueuses. Un léger voile fibreux habillait la pièce, enfumée par les nombreux réceptacles fumant. Dès son entrée, elle aperçue Pandemona. La mère-matrone lui fit signe d'attendre un instant, tandis qu'elle se dirigea vers son frère. Filyster était absorbé dans son recueillement. Elle s'approcha doucement de l'homme vouté vers le sol et posa sa main sur son épaule. Sans perdre un instant, celui-ci se redressa en position debout, visiblement troublé par son geste. Le mâle était de stature standard, bien que possédant une prestance naturelle. Il arborait son fidèle rictus, bien que malgré son air déplaisant, se cachait un visage d'une beauté éblouissante. Elle devait bien ce l'admettre, leur mère leur avait fait deux dons en sa futile vie : la beauté et la puissance. Maintenant restauré, une robe de sorcier d'une mauve ténébreux, son plus proche parent avait l'allure d'un noble Maelthras.

Sans perdre plus de temps, la matrone devait lui indiquer les démarches à suivre pour son expédition sur les terres lumineuses. Il serait le seul noble du petit groupe et se devait de bien présenté sa lignée.

«Filyster, je t'ai fait venir ici pour pouvoir te présenter Son projet. En effet, la Dame des ténèbres nous assigne une mission de la plus haute importance. Tu devras prendre le chemin des terres lumineuses, par delà les mers. Trouver une île abritant une créature vicieuse et mesquine: Maïvean la damnée. L'éclair bleu te montrera le chemin. Tu dois recueillir son sang, qui est porteur de beaucoup plus d'espérance que tu ne pourrais penser. Tu ne seras point seul pour cette mission; Orgoloth et Pandemona te suivront. Vous formerez ainsi le groupe choisi de Sylfaen pour cette périlleuse aventure. Sois digne de ton nom et de ta déesse, plusieurs récompenses seront à prévoir.»

Joignant dires et gestes, Tamarëa reserra fortement sa main autour de l'épaule de son frère. Il ne devait en aucun cas de cette révélation. Le destin de la maison Maelthras en dépendait. Plus ils gagneraient les faveurs de Sylfaen, plus vite serait leur ascension au coeur de la hiérarchie de Nûl-Arbanne. Plus vite ils pourraient confronter cette impie Deltania Fel’Atis. Elle était au pouvoir depuis bien trop longtemps, son jugement était à reconsidérer et aucun de ses descendants n'avait le dos assez large pour pouvoir soutenir la cité en entier. Pour le bien de Nûl-Arbanne, pour la gloire de Sylfaen, elle devait être destituée et bien entendu, détruite.

«Vas, et rejoints moi à la salle du trône. Vous vous retrouverez tout les trois à cet endroit précis pour le départ.»

Ne lui offrant plus aucun mot, la maîtresse Maelthras laissa son frère seul et se dirigea vers la sortie. Pandemona était toujours sur le pan de la porte, attendant un moindre geste de sa part. Continuant de marcher, elle lui fit signe de la suivre. Sans discuter, cette dernière obéit et marcha légèrement à l'arrière de la femelle. Pandemona, cette femme qu'elle connaissait depuis son enfance. L'odeur de ses armures de cuir ayant percé sa jeunesse. Bien qu'elle fût légèrement plus jeune que la matrone, la duchesse avait suivit une partie de son éducation à la Déesse en sa compagnie. Elles s'étaient rapidement liées d'amitié et de respect, Tamarëa jalousant ses séances de combat. Elle était son ombre, la vengeance sacrée. Bien qu'elle ne possédait aucun gêne de noblesse, son esprit était vif et lucide. Une arme perfectionnée au combat et à la fureur divine. Une arme délicieusement bien balancée. Tout en marchant en direction de la salle du trôle, la combattante sur ses talons; elle lui intima ses ordres.

«Tu partiras avec Orgoloth et Filyster. J'ai besoin de tes talents pour cette besogne sacrée. Mon frère a mes indications pour ce qui est du déroulement, tu devras répondre de ses actes. Bien entendu, tu pourras exceller dans ton art funeste. Tu prendras tes effets personnels et partira sur le champs avec tes deux compagnons.»

S'éclipsant sans attendre son reste, la duchesse alla préparer son effets pour le voyage. Tamarëa, satisfaite entra donc dans la salle du trône où se trouvait déjà le maître d'armes. À quelques pas du siège majestueux, se trouvait encore un esclave nettoyant le sol du sang maudit du demi-drow. L'apparition de la mère-matrone le rendit plus nerveux qu'il ne l'était déjà. Voyant que sa tâche prenait beaucoup trop de temps qu'elle ne devait, la femelle empoigna son fout vipérin et lui asséna un coup violent sur les ses côtes décharnées. Celui-ci émit un léger hurlement et termina rapidement le nettoyage de la flaque. Lorsqu'il eut enfin terminé, il fit une révérence bien basse et s'éclipsa hors de la pièce. Enfin.

La petite elfe noire se dirigea vers son trône. Avant de s'asseoir et d'attendre les deux autres gens, elle empoignât la lame qui était resté au sol. Le dernier présent que son frère lui avait ramené de son expédition. La garde était finement ouvragée et un aura de puissance s'en émana. Bien balancée, la lame était forgée d'un métal qu'y lui était inconnu. Elle était solide et tranchante, bien que sa coloration était des plus extraordinaire. Un rouge vif miroitait et colorait cette arme merveilleuse. Regardant la lame amoureusement, elle décida de s'en départir et de la confier à la garde de son maître d'armes. Pour l'épopée qu'ils allaient bientôt vivre, ses gens devaient être armés à leur mieux. Tenant l'épée par la garde, tête vers le sol elle s'adressa au mâle devant elle.

«Orgoloth, dit le trident noir. Je t'offre cette lame enchantée. Les dons qui lui sont liés me sont inconnu, mais je sais pertinemment bien que tu sauras les découvrir. Sois fier d'être en mes faveurs et de partir assouvir les désirs de Reine des Morts.»

La mère-matrone s'abaissa légèrement et posa l'arme recourbée entre les mains de Orgoloth, qui s'était légèrement redressé au son de sa voix. Il semblait fier et reconnaissant de ce précieux présent. Il lui coutait de ce départir de son maître d'armes, mais en ces temps troublés, des mesures extraordinaires devaient être prisent. C'est à cet instant que Pandemona pénétra la pièce. Il ne manquait plus que son frère et ils seraient enfin prêt à partir.

-------------------------- h o r s r p --------------------------
J'ai décidé de faire avancer les choses pour que l'évènement puisse prendre son envol. Si vous avez des objections sur les actions de vos personnages, simplement me MP et je ferai la modifications.

// N O T E S //
Pour ce qui est de l'épée de Orgoloth, il s'agit d'une lame vampirique, qui régénère la santé de son propriétaire tout en l'aspirant de son ennemi. La lame ne peut pas 'drainer' tout un corps de son énergie vitale et ne peut pas 'tuer' avec cette capacité seule. Donc à utiliser sous toute réserve, sinon elle te sera retiré.
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Filyster Maelthras
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyLun 27 Sep - 1:35

Sa contemplation était sans limite, son amour envers la déesse ténébreuse au-delà du moindre doute, plus qu’une volonté, il en allait d’un instinct lui traçant les voix de sa destinée. N’eût-il pas été noble qu’il aurait trouvé un moyen d’y parvenir afin d’obtenir l’autorisation de se recueillir dans ce temple. Cette seule autorisation était une récompense qui valait au-delà de toutes les richesses qu’un elfe noir pouvait retrouver. Il aurait été prêt à sacrifier les plaisirs de la chaire pour l’unique chance d’accéder à cette pièce sacré. Que lui réserverait l’avenir qui se dessinerais devant lui? Quels étaient les plans de la toute puissante Sylfaen pour son humble serviteur? Se targuant de doute en sa propre prétention, il savait néanmoins que sa déesse écouterais ses nobles demandes, un jour elle le rendrait plus puissant, un jour il ne ferait qu’un avec la mort et il serait digne de servir Sylfaen entièrement sans la moindre hésitation… Mais ce jour n’était pas arrivée, heureusement pour l’être qui avait tout à découvrir le destin qui l’attendait était grand, beaucoup plus important que ce qu’aucun être n’aurait pût souhaiter...

Ses pensées le subjugua entièrement, l’enivra dans un état d’allégresse peu commun chez les elfes noirs, en se moment il ne ressentait aucune pensée perfide, il ne voyait que sa puissante déesse, il ne rêvait que de sa plus belle œuvre mental… Il y travaillerait sans le moindre doute, il dédierait ses expérimentations à la puissante déesse de la mort, il contrôlerait cette sphère avec une dévotion bien plus débordante qu’aucun ne pourrait douter de ses intentions… Et pourtant, les autres mâles lui susurrait à l’oreille qu’il était faible, que sa dévotion envers Sylfaen n’était qu’un prétexte pour s’attirer les faveurs de sa sœurs matrone. Il avait noté chacun de leurs noms sur une liste noirs, ses langues de vipère périraient bientôt… Beaucoup plus tôt qu’ils ne pourraient l’imaginer, il ne laisserait pas son honneur entaché par les divagations d’une bande de mage incapable de le surclasser. Le maître des Arcannes, aussi dangereux que l’était Orgoloth avec une arme, Filyster pouvait l’être avec sa propre magie. Sa puissance à l’état brute lui avait été donné par la puissante déesse de la mort afin qu’il la serve avec fidélité, tels était son destin.

Il fût bientôt interrompus par une main dont la douceur de la paume semblait lui caresser l’épaule, les contacts physiques avec sa sœur avait toujours été limité, d’une formalité sans précédent mais à chacun de ses petits moments où sa sœur-matrone entravais les protocoles d’usages, ils savaient qu’il s’agissait de quelque chose d’important et qu’en soit c’était une marque de confiance, un geste qui le surpris mais qui ne l’outra pas outre mesure. L’elfe noir se releva brusquement, pivotant sur lui-même afin que la toute puissante matrone le regarde en face à face, son visage afficha un léger sourire, sourire qu’il conservait uniquement pour sa sœur, preuve de sa fierté et de sa fidélité. Lorsque le son de la voix de sa sœur lui parvînt, il en savoura chacun des mots qu’elle prononçait, avec une puissance qui résonnait jusqu’au fin fond de son âme, il savait que la grande dame des morts avaient entendus ses prières. Ils avaient enfin une chance de prouver leurs valeurs, ils avaient enfin une chance de récupérer une « relique » leurs permettant d’obtenir une puissance inouïe, bien plus que ce que la Matrone elle-même aurait pût le croire.

Le nom de Maïvean le stupéfia sur place, il dût longuement s’appuyer sur son sceptre pour ne pas défaillir, ce nom était maudit, par toute les créatures mortelles aux oreilles pointus, ce nom était interdis. Les grimoires du sorcier faisait référence à cette créature, du moins à ce qu’elle avait été, si il s’agissait sans le moindre doute de Maîven la damnée, il s’agissait dès lors de l’île des Éternels, un royaume interdit aux simples mortels dont les explorateurs n’en revenait jamais indemne. Seul la magie pourrais détecter se royaume, les légendes affluaient sur cet endroit, des mystères inégalés, des armées de vampire, de loup-garou et de Lycan… Tous ayant été sous le contrôle de Maiven, l’une des vampires les plus puissantes de ce monde. Son existence avait toujours été contesté, et quand bien même ne le fût-il pas aucun historien n’aurait pût dater son apparition. Il déduisit alors que l’éclaire bleu avait dû y être pour quelque chose, son esprit vif et entraîné consigna ce détail pour lui-même en sachant pertinemment qu’énumérer un fait que sa puissante matrone connaissait déjà ne servirait à rien.

Lorsque celle-ci eut terminé de lui donner ses instructions, la matrone aussi petite que son frère, lui serra l’épaule plus fortement, un avertissement silencieux pour lui indiquer qu’il ne devrait pas dévoiler cette information. Si cette information tombait effectivement entre de mauvaise mains, et ils eut soudain une pensée pour d’éventuel mercenaires, les conséquences en serait, non seulement pour lui désastreuse mais pour l’avenir de sa propre maison, l’échec lui semblait garant d’une destitution, la traîtrise d’une exécution. Selon toute vraisemblance il serait le chef de ce groupe, si la mission échouait il en serait donc plus fortement blâmé, ainsi en étaient les coutumes drow. Filyster hocha la tête tout en effectuant une courte révérence, il ne mentionna aucun mots, la tâche qu’il devait accomplir le laissa sans voix, autant par la difficulté de celle-ci mais tout aussi par l’honneur que cela représentait. Il avait été choisi par la déesse elle-même, son visage se fendît alors d’un immense sourire, puis retrouvant son sérieux il se dirigea vers sa chambre où il empaqueta de nombreux grimoire relié à « l’apocalypse et aux créatures mythiques. » Peut-être y trouverait-il quelque chose d’intéressant en chemin.

Lorsqu’il eût terminé, il prit bien soins d’amener de l’encre, une plume et divers parchemin inutilisé afin de pouvoir noter ses observations, un voyage comme celui-ci était une épopée qui pourrait être sans retour et si il devait ne pas revenir il espérait que ses notes lui survivrait! S’appuyant sur son sceptre, il traîna la lourde sacoche dans laquelle il avait empaqueté son « nécessaire de survie » et il avança péniblement dans le long corridor afin d’atteindre la salle du trône. Lorsque serviteur tenta de prendre son sac, il lui flanqua un coup de sceptre sur les pieds et celui-ci, d’un petit couinement aigus le laissa progressé, il ne pouvait pas se permettre de faire confiance à qui que ce soit, cette mission lui était d’une importance capitale. Poussant la porte de la salle du trône, le sorcier remarqua que tous étaient déjà arrivé, il avait été le dernier à se présenter en ses lieux et sans doute devait-il être le plus préparé! Il jaugea alors ses deux autres compagnons, Orgoloth, puissant maître d’arme qui n’avait aucun intérêt à trahir la maison à laquelle il avait toujours appartenue, du moins le pensait-il et Pandemona, celle que l’ont surnommait la duchesse noire. Le sorcier n’avait aucun respect pour cette dernière, son respect se limitait au protocole et à son statut de femelle, pour le reste il ne lui ferait ultimement aucune confidence et si il devrait sacrifier l’un deux dans un futur proche, se serais sans le moindre doute cette mystérieuse créature! Nous honorerons vos désirs ma tendre déesse, chuchota-t-il pour lui-même avant de s’incliner devant ses futurs compagnons et de s’agenouiller face à la puissante Tamarëa Maelthras, peut-être était-ce après tout la dernière fois qu’il posait les yeux sur son doux visage.
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyMar 28 Sep - 8:13

Un court laps de temps s'écoula dans un calme des plus complet. Seul à l'occasion, le bruit du chiffon polissant le sol aux pierres parfaitement taillées et lisses. Son esprit embrasé par l'idée de répandre la mort au fils de ses lames, d'accomplir la volonté de sa maitresse. Son voyage sous l'astre damnée serait des plus exotique et irritant. La rencontre inévitable avec des êtres inférieurs le répugnait déjà, mais l'idée de l'agonie qui se lirait bientôt dans leurs orbites vidés de leur essence serait une consolation des plus exquise. Son sang bouillait maintenant dans ses veines, circulant a une vitesse décuplée dans tout ses membres. Un sensation presque oubliée lui revint en mémoire. Depuis de nombreuse années, sa vie se résumait a quelques missions secrètes, raid contre des patrouilles orques et drows, et l'entrainement des soldats. Cette vie lui convenait parfaitement, mais l'aventure et la gloire qui l'accompagne sont d'autant plus revigorant. Ses muscles se crispèrent, roulant sous sa peau ébène, puis se détendaient en alternance. Son corps, son arme favorite, était bien aiguisé et parfaite dans bien des aspects. L'équilibre de ses pas et la fluidité de ses mouvements rendait la danse macabre de son art a un sommet peu égalé. Les nombreuses cicatrices qui zébraient sa peau endurcit par l'entrainement était une ligne du temps et un livre ouvert sur des souvenirs de sanglant duels et meurtres. Sa seule préoccupation était de s'acquitter de sa mission et de protéger ceux qui l'accompagnerait. Mourir n'est nullement une crainte pour tout ceux qui croient en la déesse, mais la décevoir résulterait à des milliers d'infini souffrance dans les abysses de l'autre monde. La matrone et toutes prêtresses sont les voix de la puissance qui gouverne leur peuple, c'est pourquoi que sur sa vie, ses talents servirait avec efficacité tout ce qu'elles exigeraient de sa personne.

Le tirant de ses pensées, les portes s'entrouvrirent dans une grincement métallique. Comme on lui avait apprit toute son existence, l'imposant maître d'armes s'inclina sans voir qui avait pénétré dans le siège de la puissance de la cinquième maison de Nûl-Arbanne. Devant le travail laborieux et interminable de l'esclave, un coup de fouet se répercuta en mille écho dans la pièce silencieuse. Sans même jeter un regard sur l'insecte qui avait subit les foudres de sa maîtresse, Orgoloth vint mettre un genou sur le sol glacé. Un poing sur la poitrine, la tête inclinée vers le bas, il présentait son hommage à la terrible prêtresse. Son visage n'exprimait aucune émotion, rappelant sans peine un masque d'onyx. Du coin de l'œil, il vit la matrone empoigner la garde d'une lame recourbée. Se remémorant les cadeaux fait par le maître des arcanes à son retour de campagne, le combattant admirait le fils parfait de cette arme aux couleurs rougeâtres. Jamais de son existence, il n'avait contemplé une arme confectionnée avec ce genre d'acier. Sa surprise fut totale lorsque celle-ci lui tint, les mains d'Orgoloth se soulevèrent lentement pour la tenir. Le contact glacial du métal contre son épiderme occasionna d'abord un frisson de long de son échine. Solennellement, il écouta les paroles que lui adressa sa maîtresse. Tant d'honneur n'était pas quelque choses de commun. Restant agenouillé, ses deux mains tenant l'épée en horizontale, sa voix profonde s'éleva.

'' Je ferai couler le sang et enverrai tous les obstacles de notre quête au royaume de Sylfaen, Déesse de la Mort. Que mon âme soit démembrée et subisse des souffrances éternelles si je meurs ou j'échoue. ''

Sa tête se pencha plus avant, ses bras déposant sa nouvelle arme sur le sol avec délicatesse. Puis, avec une surprenante lenteur, le colossal guerrier se releva. Sa main droite empoigna la pommeau de cette arme magique. C'était définitivement une arme semblable à ses propres cimeterres quand à la forme et la taille de celle-ci. La poigne ressemblait étrangement à une série de vertèbres. Elle se terminait pas un os allongé qui semblait également aiguisé, de quelques centimètres. La garde était en fait deux pointes de chaque côté, celle la plus éloignée de la lame, était plus allongée. La forme ressemblait également a une quelconque ossature de créature inconnue. Un aura de puissance semblait se dégager de la lame. Son inspection ne dura que quelques secondes, quand il s'entailla la main pour sceller les paroles qu'il venait de prononcer. Le fer était aiguisé à la perfection malgré les années où elle avait été perdue. Le sang s'écoula goutte à goutte sur le sol. Bientôt l'esclave aura de nouveau du sang a nettoyer. Pas un grognement ou rictus ne trahit ses traits lorsqu'il entailla sa chair. Sa discipline et sa ferveur était sans faille. C'est à ce moment que quelque chose d'étrange se produit avec la lame rougeâtre. Une sensation de vide courrait le long de son avant bras, un engourdissement douloureux comme des centaines d'aiguilles lui transperçant sa peau ébène. Puis vint une chaleur réconfortante qui envahit presque instantanément son membre. Son liquide vital semblait fusionner avec le métal déjà cramoisi. Puis sa blessure commença a se refermer doucement. La froideur de l'acier irradiait maintenant une couleur rouge-orangée perceptible avec son infra-vision. De la chaleur vivante semblait maintenant embraser la lame. Un fin sourire en coin déformât ses traits musculeux. Une lame vampirique, elles étaient très rare d'après ce qu'Orgoloth en savait. Serrant son poing où il venait de se blesser, celle-ci avait retrouvé son agilité d'antan. D'une nouvelle révérence, Orgoloth s'écarta du trône et revint prendre sa place a quelques mètres de majestueux siège.

Son épée vermeille prit place dans son fourreau gauche, remplaça l'un de ses cimeterres jumeau. Malgré qu'il ne voulait pas se départir de ses vieilles lames qui avait vue tant de massacre, il voyait nettement les possibilités de sa nouvelle arme lui procurerait. D'un geste négligeant, le maître d'armes remit entre les mains d'un garde la lame sombre. D'un signe de tête, celui-ci comprit qu'il devait le mettre en lieu sur. À se moment, une femelle fit son entré, ne pouvant passer inaperçue dans les traits qui la caractérisent. On ne pouvait se douter de la dangerosité et complexité de la mission a venir si une Duchesse Noire était parmi les élus. Son corps à la fois féminin et musculeux rappelait habilement l'enchevêtrement de ses talents. Aussi habile d'une lame qu'avec les pouvoirs de la mort, elle représentait l'heureux mélange d'un bretteur accompli et d'une redoutable prêtresse. Ses traits fins lui rappela les nombreuses séances d'entrainement qu'il lui avait prodigué. Sa férocité n'avait d'égal que sa ferveur cléricale, et bien des fois leur fer de se croisèrent pendant des heures avant que l'un des deux prennent le dessus. Malgré lui, un sourire camouflé déformât une fois de plus le coin de ses lèvres. Combien de fois ils avaient fait couler le sang ensemble il n'y a pas si longtemps. Lorsque celle-ci vint se placer près de lui, Orgoloth chuchota discrètement, tout en inclinant sa tête a nouveau en signe de soumission.

'' Dame Pandemona, féroce Duchesse Noire, nous allons, je crois, avoir de nouveau la possibilité de croiser le fer comme la dernière fois. Mais cela sera plus exaltant qu'un groupe isolé d'infectes gobloïdes. ''

Connaissant l'humeur changeante de la femelle, il espérait que le temps n'avait pas trop éroder la complicité qu'ils avaient eut lorsqu'elle était plus jeune. Pendant que le combattant relevait la tête, le frère de la matrone fit son entré. S'il était du voyage, de puissantes craintes envahiraient le monde stérile sous la lumière. Ayant regagné de sa prestance, dans cette fine robe violacée, on reconnaissait d'un coup d'œil le jeune noble. Avec sa besace et son sceptre en main, le sorcier semblait également fin prêt pour ce qu'ils les attendaient. Un coup d'œil en coin et un signe de tête envers l'autre mâle lui signala a la manière rustre du guerrier, les salutations. A moins d'un nouvel arrivant, tous attendaient les prochaines directives de la source du pouvoir. Croisant ses bras musculeux sur son torse recouvert de plaque sombre, la maître d'armes garda une mine soumise et froide.
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MessageSujet: Re: Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne   Maison Maelthras :: 5ieme de Nûl-Arbanne EmptyLun 11 Oct - 10:56

La guerrière avait quittée le temple, sous les ordres de sa mère-matrone. Elle parcouru les dédales froids et majestueux de la maison, qu'elle connaissait par cœur. Tout au long de sa jeunesse, elle avait parcouru la plupart des recoins de la noble citadelle, si bien qu'elle pouvait s'y orienter s'en vraiment réfléchir à ses pas. D'un pas régulier, elle franchit les quelques salles la séparant de ses propres appartements. La femelle arriva devant une porte de bois sombre, incrustée de plusieurs runes cléricales. Elle poussa le loquet qui fermait la porte et pénétra dans une ambiance sombre et froide. Rien n'inspirait le luxe ou le confort. Du moins, pour n'importe qu'elle personne autre qu'elle-même. Un simple matelas de rembourrage tout à fait commun était disposé au fond de la salle; un petit autel en l'honneur de la Déesse avait été érigé. L'autel était en fait, une petite sculpture de pierre, représentant une délicieuse femme aux traits fins et harmonieux; portant entre ses mains ouvertes, un énorme serpent aux crocs acérés. Aux côtés de l'effigie de la Sombre Dame, se trouve les armes favorites de la duchesse noire: un cimeterre en adamantine noir, à la garde argentée. La garde de cette arme est l'enchevêtrement de deux serpents se lovant l'un contre l'autre, gueule ouverte et crocs vengeurs. L'autre arme se trouve être une longue dague, de qualité standard. Sans être bas de gamme, la lame ne se prête pas aux louanges, mais possède une expérience de combat égal à sa maîtresse.

Récupérant ses deux instruments de combat, Pandemona se dirigea alors vers une petite armoire en bois. Ouvrant les deux battants, la femme se saisit d'un manteau long couleur vermeille orné d'une fourrure ébène au pourtour du capuchon. L'enfilant rapidement, elle inséra ses deux lames dans les serres de cuire qui les retenaient à son dos. Elle récupéra aussi, en vue du voyage qu'elle allait entreprendre, quelques vivres et objets qu'elle cala dans une petite besace. S'inclinant une toute dernière fois devant le représentation drowique de sa déité, la duchesse alluma les petits récipients contenant l'encens de lotus noir. Les effluves caractéristiques des nombreux rituels de Sylfaen embauma l'air ambiant, fortifiant la femelle en ses convictions. Le simple fait d'humer cette odeur caractéristique la rassurait, lui donnait du courage. Toutes les actions à venir allaient être pour la gloire de Sylfaen, la gloire de la maison Maelthras! Ils reviendraient vainqueurs ou ne remettraient jamais les pieds sur les terres sombres. Tel était la fierté des elfes noirs.

Se redressant, elle attrapa sa besace et entama la simple distance entre sa chambre et la salle du trône. Arrivée à destination, elle poussa vivement les portes de la pièce dite et y pénétra. Joyeusement, exaltée à l'idée des tueries à venir, elle s'avança vers le siège royal. Prenant place aux côtés de son ancien maître d'arme, il lui murmura quelques mots. Il lui indiquait qu'il était ravi de refaire équipe avec son ancienne élève. Elle était tout aussi heureuse de cette occasion. Les combats avec un être aussi doué et sans pitié que Orgoloth Maelthras, promettait d'être des plus intéressant.

Pandemona se remémora l'évènement auquel le combattant faisait référence. Ils étaient partit en expédition. Une ronde de routine, pour exterminer les vermines des ruelles et des nombreuses grottes entourant la cité. L'évènement en sois n'avait rien d'extravagant, mais les souvenirs reliés étaient mémorables. Ils n'étaient que tout les deux, maître et élève, dans les allés lugubres et putrides des bas quartiers. Dans un endroit encore plus glauque et mal famé que les alentours du Râle de la Volupté. Ils étaient arrivés dans un lieu reculés, où la vermine avait été repérée. L'ambiance était calme, trop calme. Fermant les yeux, la duchesse s'était empreint des vibrations qu'émanait l'emplacement. Tout était contradictoire, ils étaient beaucoup... beaucoup plus que prévu.

La femelle regarda Orgoloth, qui avait sortit ses lames et était prêt au combat. Lui aussi avait ressentit que le combat était imminent. Des grognements, des gloussements, de nombreux bruits gutturaux se firent entendre. L'odeur putride accompagnant le tumulte confirma leur doute: des goblins. Ces petits êtres perfides étaient tel une maladie se procréant à une vitesse ahurissante. Ils étaient une dizaine, les encerclant rapidement. Souriant au Maître d'Armes, elle entama une litanie en l'honneur de la Déesse.

«Nindel dosst trelao avuna doeb, nindel ninta xukuth vrine'winith lueth nindel ninta siltrin zhah phor. Wun ninta streea.»

Son corps tout entier se recouvra de givre et dès que les mots de puissance furent prononcés, une vague de froid explosa d'à même son corps. La femelle se vit légèrement soulever du sol, y retombant lourdement lorsque l'effet de la prière fut partagé. Les goblins reçurent un blizzard en pleine figure. De nombreux morceaux de glace avaient tailladé leur chair. Les êtres qui étaient positionnés plus près de Pandemona furent les plus touchés. Certains avaient même de la difficulté à faire bouger leur articulations. Rapidement, tandis que Orgoloth s'occupait de sa moitié de gobloïdes, la femelle s'était lancée contre ses ennemis. Empoignant sauvagement ses deux lames à son dos, elle se dirigea droit en direction des vermines. Tout se passa très rapidement, les coups se succédèrent, des membres étaient tranchés, des viscères se trouvaient maintenant au sol. Tout n'était plus que bouillis grouillante de chair verdâtre. Lorsqu'il n'y avait plus âme vivante de son côté, Pandemona s'époumona en un cris de satisfaction. Elle essuya le sang de ses lames et se dirigea vers Orgoloth qui avait aussi terminé de ses victimes. Ses sens étaient décuplés, comme si elle était sous l'effet d'une quelconque substance enivrante. Elle se jeta aux bras de son mentor et lui murmura un simple, merci.

La duchesse noire revint à la réalité, quittant la torpeur de ses pensées anciennes. Souriant franchement, elle regarda le fin combattant tout en lui répondant.

«J'espère bien que le combat sera plus exaltant! Je voudrais combattre des créatures mythiques, des adversaire véritablement à notre mesure. Nos deux expertises réunis, nous allons faire des ravages!» lui avoua allègrement Pandemona.

Refoulant légèrement son entrain, la fine lame ne voulait tout de même pas désappointer la Matrone de par son comportement familier et enjoué. Tout en abaissant la tête en signe de respect, elle offrit un clin d'œil complice à son ancien mentor. C'est à cet instant précis que Filyster entra. Son regard hautin scrutait les alentours. Étant le frère de la noble Tamarëa, il possédait les traits majestueux de leur lignées, une beauté parmi les mâles. Bien qu'il pouvait être séduisant, tout en lui répugnait la dame. Ses aptitudes à l'art des arcanes était un fait établit et non discutable, mais ses tendances à la prêtrise lui enlevait toute crédibilité à ses yeux. Bien que sa compagnie ne l'enchantait guère, ils leur seraient utiles d'avoir un maître arcanique à leur côtés.

Ils étaient maintenant tous présents. Il ne manquait plus que la bénédiction de leur Mère-Matrone et l'aventure pourrait commencer.
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