:: Fiche de Présentation du Personnage ::Prénom et Nom : Tamarëa Maelthras
Surnom : Maîtresse, Mère, Mère-Matrone.
Âge : 113 ans (L'équivalent d'une femme humaine de 28 à 32 ans)
Race : Drow
Description Psychologique : Femelle forte et sans pité, Tamarëa est l'exemple même de Matrone. Vouée à Sylfaen, les seuls sentiments qu'elle ressent lui sont directement reliés; la violence, la haine et sa foi sans limite envers la Princesse des Ténèbres. La dame est d'une dureté exemplaire, châtiant les êtres n'ayant pas su courber le dos devant son regard. Elle est généralement calme et calculatrice, ses buts sont habituellement atteints du premier essai.
Description Physique : Le sang de ses ancêtres coule en ses veines. La noblesse de Tamarëa se reflète en son opulente chevelure nacrée, aussi blanc que l'ivoire peut l'être. De fins reflets argentés encadre son visage froid, qui en un instant peut s'enflammer d'une colère sans nom. Son regard se fait tumultueux, tourbillonnant entre un rouge sang, profond et une teinte plus clair qui illumine son visage.
Son enveloppe charnelle se fait désirable, courbes voluptueuses (selon les critères de beauté drownique, naturellement), lèvres gorgées et palpables. Son corps est enveloppé de cuire noirâtre, rappelant plus les habits de combat qu'une tunique de prêtresse. La matrone exprimait toujours son dégoût pour ces robes et tuniques qui n'étaient point adaptées pour le combat, au corps à corps ainsi que clérical. Elle favorise les hauts très serrés qui lui permette des mouvements fluide et ample; ainsi que les jupes courtes qui ne gênent point. Ses pieds sont élégamment protégés par de longues bottes aux talons aiguisés. Le corps d'une femelle drow doit être son arme la plus mortelle.
Elle a en sa possession un objet qui la suit partout. Son châtiment de prédilection, son fouet à têtes de serpent. En tout, cinq corps de serpent s'entrelacent pour former une cravache unique. Une arme magique et vicieuse. Une arme possédant la vie et qui inflige de réelles morsures au corps sous ses coups.
Classe de votre personnage : Prêtresse Drow // Matrone
:: Grimoire ::Eld'chalok elgluth :: Fouet MystiqueLa prêtresse incante à l'aide de la déesse une force spirituelle assez puissante pour faucher son ennemi. Sans être mortel pour autant, l'être ciblé reçoit une décharge électrostatique qui lui inflige une douleur poignante en plein cœur de son esprit. Le rendant ainsi, vulnérable pendant quelques instants (tout dépendant de la force d'esprit du personnage).
«Xukuth d' olath, sarn'elgg nindol tluin vel'uss uktan areion l' revis d' dosst dalharil. Morfeth ukta noa sanrr, nindel ukt quortek tlu noamuth whol rin'ov.»
Coeur d'ébène, châtie cet être qui se met au travers du chemin de ta servante. Fais-lui perdre raison, que son âme sois damnée à jamais.
Na'ceroth Xar'zith :: Griffes GlacialesLe sort empli la main de la prêtresse d'une force nouvelle et glaciale. De part cette poigne, toute marque infligée par poigne, reste indélébile sur la peau de la cible. Même si la plaie n'est point ouverte ou est devenue saine, elle sera toujours visible en la chair de l'ennemie. Ce sort demande beaucoup de concentration et une fois la cible touchée une seule fois, le sort se résorbe de lui-même.
«L'p'obon d'Sylfaen orn tlu wun dos, orn elgg dos lu'orn elg'cahl dosst iston. L'orthae p'obon d'lil rah, orn jous ulu jal l' ogglinn vel'ussa dos ph'.»
La marque de Sylfaen sera en toi, te dévorera et hantera tes nuits. Le sceau sacré de Sa main, révèlera à tous ta vraie nature.
Lar d'lil Valsharess :: L'appel de la DameCe sort est l'ultime récompense d'une prêtresse drownique. Grâce à une longue oraison mentale, Sylfaen offre à la demandeuse; une Naga Noire* qui répondra à ses ordres. La bête reste aux côtés de l'invocatrice jusqu'à la mort de son attaquant et/ou la mort de l'invocation. La créature est vulnérable aux armes bénis (bénédictions des autres dieux que Sylfaen), mais reste inébranlable face aux armes conventionnelles.
«Belbau uns'aa dosst z'ress, nindel d' dosst lor tlu harl ussta malar. Nindel l' dhyn sarolen d'lil jallil xor tlu gaer lu' nindel l' eairthin sha-rasan harl d' ilta errdegahr orbb.»
Donnes-moi ta force, que de ton regard sois porté sur mon combat. Que les armes mortelles de la dame soit enfin utilisées et que le sol tremble sous les pas de la démone.
- *Bestiaire – Naga Noire a écrit:
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Les nagas noire sont des créatures mi-serpent mi-humanoïde. Lorsqu'elle se tiennent debout, elles mesurent environ 7 pieds. Leur corps est celui d'un serpent aux écailles couleur sombre; pouvant avoir des reflets mauve ou alors rougeâtre. Leur queue est garnie d'un dard empoisonné qui endors leur ennemis et un sommeil remplis de tourment les attendent. Leur buste est quant-à lui humanoïde. Elles possèdent deux bras qui son généralement armés d'épées. Leur tête peut posséder beaucoup de traits humanoïdes ou alors pas un seul. Chaque naga est un être unique. Les nagas peuvent êtres mâle ou femelle, mais celles habituellement appelées pour servir la Déesse sont généralement femelles. |
Histoire de votre personnage : Les terres se sont asséchés, les cœurs aussi. Les chaleurs étaient si intenses et insupportables, que mêmes les drows n'ont su s'adapter à ce nouvel environnement. Exilés par nécessite, plusieurs familles de l'ancienne cité drownique périrent en même temps que leurs habitations. Les plus intelligents et liés à la Déesse surent qu'il n'y avait pas d'autre moyen de survivre, qu'aller à la surface. Cet endroit longtemps maudit et symbole de faiblesse: il n'y avait plus de choix. Les débats furent longs et coutèrent la vie à plusieurs drows, pour enfin parvenir à une solution pour le facteur Soleil. Un voile fut instauré et une nouvelle ère émergea.
Une des familles ayant bravé la surface, les Maelthras, s'installèrent et réussir à prospérer en cette nouvelle contrée. Leur maison occupant le cinquième rang en la cité de Nûl-Arbanne; le pouvoir était à leur portée. Leur mère-matrone, Nathraee Maelthras, était favorite de Sylfaen et avait engendrée deux prêtresses et un vulgaire mâle. La plus âgée des deux fillettes suivaient les traces de sa mère; assistait aux divers rites en la gloire de la Dame. Si bien qu'en atteignant véritablement l'âge adulte, sa mère jalousait sa relation intime avec la déesse.
Le temps passait lentement, la jeune femme passait le plus clair de son temps à méditer en le temple de Sylfaen à même la maison. Un bruit furtif se fit entendre, un voile sur le sol dur et rude. Plusieurs prêtresses pouvaient avoir accès à la salle à la fois. La femme ne se surprit donc pas de sentir une présence à ses côtés. L'atmosphère se fit plus lourde, une odeur de souffre semblait avoir empli la pièce en un seul instant. Le silence. Aucun son ne parvenait aux oreilles de la jeune dame. Un cris déchira cette toile sourde.
«Ma fille, sors de ta douce torpeur bienfaitrice et regarde autour de toi. Tu as l'occasion de t'approcher d'avantage de moi, de ma douleur perpétuelle. Reprend tes esprits et empare toi de ton destin.»Le regard vermeille de Tamarëa s'ouvrit en un seul instant. Le temps se pressait déjà, car la dague en forme d'araignée était déjà plantée à même la chair de son épaule. Le sang coula à flot, la chair se déchirait; la douleur de la trahison. Son regard enflammé pénétra celui de son assaillent; sa mère-matrone. D'un brusque mouvement, elle réussi à se dégager de l'étreinte mortelle de sa génitrice qui tomba lourdement au sol. Elle se ressaisit rapidement et retentit sur ses pieds en un clin d'œil. Tamarëa se leva de toute sa hauteur et retira la dague de son épaule. Le sang coula sur le sol, sur son bras et ses mains. Son corps devint tendu et prêt à l'action. Elle leva la fine lame au niveau de son visage et lécha doucement son propre sang l'empourprant.
«Te crois-tu au dessus de la volonté de Sylfaen pour vouloir mettre fin à mes jours? Son essence même coule en moi telle une rivière impétueuse. Trop longtemps tu as gardé jalousement Ses désirs au second rang. Sa gloire et son courroux déferleront sur ton frêle corps, mère.»Le pouvoir de la Dame était en elle, Elle était à ses côtés. Un léger picotement chatouillèrent ses fins doigts, suivit d'un déferlement de froid. Instinctivement elle empoigna la gorge de la femme devant elle. Serra ses ongles/griffes à l'intérieur même de sa gorge palpitante. Au contacte de leur peaux, un vif grésillement brûla la chair. Nathraee hurla sa douleur, ses yeux se mirent à rouler en leurs orbites et la jeune femme sentit son corps devenir légèrement plus lourd sous sa poigne. Elle la lâcha, le corps de sa mère tombant à nouveau au sol. Sa main était embossée en la chair de sa génitrice, fendant le fin vélin. De légers spasmes agitait le corps toujours en vie. Tamarëa s'approcha du corps et ajusta sa fine botte vers la marque laissée par sa main et y enfonça le talon si fortement que la gorge se fissura sous l'impacte. Les palpitations de son cœur toujours en fonction faisait couler nonchalamment du liquide vital sur le planché rude du temple. Fièrement, elle chassa l'enveloppe charnelle de ses pas et la regarda. Un regard vide, blanc et laiteux. Ses yeux s'étaient fixé à l'inverse, ne laissant paraître aucune couleur et aucune vie. Suivant les pulsations qui se faisait plus rare, le sang formait un fin ruisseau sur le sol; s'étirant selon les divers imperfections. Le tableau était d'une beauté rare, insoupçonnée. La mort est si belle sur le corps des femelles drows.
C'est à cet instant que sa plus jeune soeur entra en la chapelle, alarmée par le hurlement de douleur prononcé par les lèvres, maintenant inanimées, de l'ancienne matrone. Le regard de la jeune prêtresse se posa sur la lame araignée tombée au sol au courant du combat et s'en saisit précipitamment.
«Tu as tuée la favorite de Sylfaen à même son temple! Comment oses-tu seulement te tenir en cet endroit après ce blasphème!» «Zilvra, tu es encore trop jeune pour comprendre Sa volonté! Contente toi de ramasser le corps et de louer le Coeur d'ébène d'être toujours en vie.»Tamarëa avait répondu à sa jeune soeur d'un ton ferme et sans équivoque. Pourtant, le regard de la prêtresse se faisait trouble et empli de haine. Elle songea à ce moment même que Zilvra devait être le témoin de sa mort, qu'elle s'était liguée contre elle pour pouvoir occuper un poste plus prestigieux, qui lui aurait été refusé en temps normaux. Elle devait périr, Sa volonté était ainsi.
Se saisissant du fragile poignet de la fillette, elle fit tomber la lame qui lui était destiné une seconde fois. En contre-coup, la jeune prêtresse gifla rudement son aînée sans voir l'effet escompté. Elle comprit que trop rapidement que son pouvoir n'était plus. Elle était rejetée par la Déesse qui appuyait dorénavant sa soeur aînée. Tremblante comme une feuille, elle s'éloigna légèrement vers la sortie. Espérant pouvoir survivre au courroux de la nouvelle mère-matrone.
Tamarëa saisi sa cravache qui se trouvait contre ses cuisses; l'oeil mauvais. Cette jeune sotte n'aurait plus à se mêler de ses desseins. Elle devait périr, il n'y pouvait avoir d'autre choix. Le fouet claqua violemment au sol et un léger sifflement mécontent retentit. Les têtes de serpent voulait du sang, elles avaient faim depuis trop longtemps maintenant. La prêtresse ficha les crocs de ses petits protégés à même la chair de la gorge de la petite. Elle tira fermement pour l'approchée de son propre corps. Elle s'en saisit et la fit s'étendre sur l'énorme autel qui trônait en ces lieux. La matrone grimpa à son tour sur la table et attacha fermement les quelques serres de fer qui étaient disposées sur le bois ébène.
Une fois Zilvra immobilisée, elle déchira consciencieusement sa tunique pour en exhiber sa poitrine noire velours. La matrone caressa négligemment le corps de cette noble pucelle. Sa peau était si douce, ses seins ferment et arrogants; elle serait parfaite. La femme leva ses mains vers les cieux, ses griffes métalliques déjà rougeoyantes de sang.
«Que ce corps encore pur, que cet âme qui te servait, soit pour toi l'apaisement de ta faim éternelle. Moi, Tamarëa Maelthras, sacrifie le sang de mon sang en ton nom, pour ta gloire. Délectes-toi, Ô Princesse des Ténèbres!»En prononçant ses dernières paroles, les fines lames qui ornait ses mains s'enfoncèrent en les tissus vitaux de son sacrifice. Elle ouvrit délicatement le corps de sa sœur, de la gorge jusqu'au bas ventre. Les entrailles encore chaudes brisèrent leur dernières barrières et s'écoulèrent langoureusement en dehors de leur corps porteur. La prêtresse ferma les yeux et sentit toute cette chaleur, ce bien-être qui pénétrait en son enveloppe charnelle. Elle remercia Sylfaen pour sa force et lui offrit un psaume langoureux. En reprenant ses esprits, la femme s'approcha délicatement des oreilles de sa sœur sans vie. Elle caressa sa longue chevelure argentée, une pointe de déception en son âme.
«Quel gâchis, tu aurais fais une si belle prêtresse... si belle.»Sur ses mots, elle se dégagea du cadavre et sortit du temple. Les corps encore chauds y résideraient encore quelques instant. La nouvelle matrone parcourut la faible distance séparant la chapelle à la salle du trône. En entrant dans la pièce, les regards étonnés, mais non scandalisés de l'entourage de Nathraee se posa sur son corps. Elle était couverte du sang. Son sang, celui de sa mère et de sa sœur. Elle s'assit félinement sur le trône, posant ses paumes sur les parois en métal brossé.
Sylfaen en décida ainsi.
Code du règlement : Validé par Gadadngor. Comment avez-vous connu le forum ? Par Gad! C'est lui qui m'a montré le forum et j'ai tout de suite été charmée par ses idées!
