Prénom et Nom: Filyster Maelthras
Surnom: Aucun
Âge: 99 ans
Race: Drow
Votre Dieu: Sylfaen
Description psychologique: Filyster est un être au passé obscur, c'est-à-dire un passé commun à la plus part de ceux de sa race, néanmoins le meurtre sordide de sa mère ainsi que de sa jeune sœur sous ses yeux par le fait de sa sœur ainée Tamarëa ne fit qu’accentuer ses plus profondes convictions. Feu Nathraee et Zilvra avaient été à ses yeux des êtres pathétiques, toutes deux méritaient de mourir, offensant la toute puissante Sylfaen par leurs seules présences en ce monde. Filyster est pour ainsi dire l’archétype du mâle que l’on retrouve à Nûl-Arbanne à l’exception qu’il ne rêve point de meurtrir toutes les matrones en silence tel que la plupart des mâles rêves de le faire. Il se complait très bien dans le rôle qu’il doit assumer, celui de sorcier ainsi que celui de mâle, n’ayant que pour autre but dans son existence que de servir sa puissante sœur…
Du moins c’est ce qu’en apparence vous découvrirez de lui…Car dans le fin fond de son âme, dans un cloître isolé de toutes émotions, une ambition indéchiffrable motive l’essence même de son existence, il désir devenir l’élu de Sylfaen, un sorcier de légende si puissant que la maison Maelthras en gagnerait en puissance et deviendrait la toute première maison de Nûl-Arbanne après quoi Shiliak tout entière tremblerait devant eux! Filyster rêve d’être une arme que sa sœur pourrait utiliser, de devenir à ce point indispensable qu’elle ne pourrait le châtier sous aucun prétexte. L’ambitieux sorcier est un être qui ne focalise que sur sa propre puissance et sur son désir d’en obtenir davantage, sa prétention et son arrogance s’arrêtent toutefois là. Lors d’un échec, peu importe les circonstances, Filyster Maelthras en accepte pleinement la faute, si il est incapable de venir à bout d’une situation et qu’il reste en vie, il analysera ses erreurs et les assumeras entièrement. Pour cette raison, Filyster est un être extrêmement exigeant envers lui-même, ne laissant rien au hasard, il tente d’appliquer les vieilles arcannes aux mieux de sa connaissance.
Description physique : le physique de Filyster est propre à celui des Maelthras, c'est-à-dire une beauté brute, camouflée sous une apparence de suffisance indécente. Le visage du jeune sorcier a une vilaine tendance de se fendre vers une mimique de frustration en toute circonstance, son visage plissé, son regard ardent armé d’une intelligence bien présente démontre aisément qu’il est un adversaire de taille et que sa personnalité n’est pas de celle avec laquelle ont peu traité. Des cheveux aussi blancs que ceux de ses confrères, une chevelure lisse et soyeuse bordée par une teinte de peau un peu plus pâle que celui propre à sa famille. Vous le verrez le plus souvent drapé dans un haut d’armure réservé au mage de guerre, recouvrant une robe de mage qui sera la plus part du temps aussi rouge que son regard. Lorsqu’il porte des habits conventionnels, il revêtira le standard de la noblesse drow sans plus d’éclatement possible.
Classe de votre personnage : Sorcier
:: Classe magique ::
Grimoire:
Sort d’intensité de niveau 1 (2) :
Projectile magique : Le projectile magique est l’un des sorts offensifs les plus populaires des royaumes d’Odimir, concentrant son énergie par la pensée et en le combinant par un léger geste de la main, le sorcier invoque 3 projectiles magiques se dirigeant vers sa cible ayant pour but de blesser cette dite cible. Plus le sorcier est puissant plus les dommages de se sort augmenterons. (Peu blessé gravement les PNJ mais pas les joueurs.)
Voile des ténèbres : Les elfes noirs ont toujours été reconnus pour leurs habilités à voir dans le noir total. Ce sort permet de voiler une zone donnée (10 à 30 mètres) d’un puissant et impénétrable voile des ténèbres pouvant camoufler une zone du soleil ou encore complètement aveugler une créature ne possédant pas le don de l’infravision.
Sort d’intensité de niveau 2 (2) :
Piège à sort de Filyster : Le piège à sort de Filyster est un sortilège inventé de son propre cru ayant pour but de créer un vortex absorbant l’énergie magique qui est envoyé contre lui (jusqu’à un certain degré) et qui doublera l’intensité du sort qu’il lancera par la suite. (Par exemple s’il lance des projectiles magiques après avoir piégé l’énergie magique d’un adversaire il pourra doubler le nombre d’entre eux et en projeté jusqu’à 6 à la fois.)
Altération des éléments de Filyster : L’altération des éléments est la seconde tentative de Filyster afin de laisser sa trace chez les sorciers d’Odimir. Ce sort permet de transformer un liquide donné en solide et d’inverser le processus lorsque besoins en est. Ce sort n’est pas d’une puissance considérable, offensivement très difficile à utiliser, mais dans la vie de tous les jours il peut se révéler d’une utilité primordiale.
Sort d’intensité de niveau 3 (1)
Rayon des ténèbres de Sylfaen : Le rayon des ténèbres de Sylfaen est le sort le plus puissant inventé par Filyster et c’est pour cette raison qu’il l’a dédié à sa toute puissante déesse. Projetant jusqu’à deux rayons des ténèbres (pouvant être réparties sur deux cibles différentes ou seulement une au choix) ces derniers ont pour but de corrompre l’énergie magique en énergie noire et de frapper puissamment la cible indiquée. (Les PNJ les plus faibles peuvent en mourir dès le premier contact tandis que les PNJ les plus puissants n’en sont que fortement blessés. Les joueurs quant à eux sont simplement blessés, mais la puissance est telle qu’ils en perdent l’équilibre. (*Note* : Ce sort n’a aucun effet sur les morts vivants.)
Histoire de votre personnage:
Le jeune sorcier souriait à pleine dent, son visage, habituellement façonné dans la colère s’était soudainement laissé enivré par l’excitation du moment. Le jeune apprenti du maître des arcanes de la maison Mealthras venait tout juste de mettre au point le premier sort de son invention! D’une plume habille il indiqua son secret sur l’un des parchemins, indiquant avec soins comment manipuler l’énergie magique afin d’en obtenir le résultat qu’il avait précisément obtenu. Sa puissante matrone et génitrice par la même occasion, Nathraee avait plusieurs fois faillit l’occire dû au temps que cela lui prenait afin d’étudier l’art magique. Elle lui avait toujours dit qu’un sorcier n’était pas supposé d’étudier son art, mais bien de se servir de ses émotions afin de l’utiliser. Croyant avoir engendré un mâle encore plus faible que les autres mâles habituellement conçus par une matrone, elle le châtiait régulièrement afin de motiver ses ardeurs à maîtriser l’art de la magie. Le jeune sorcier profitait donc de ses moments pour penser à des sortilèges qu’il aimerait confectionner, la chose n’était point aisée, car sa génitrice le fouettait avec une passion débordante, mais à la longue il s’habituait à la douleur et vînt un moment dans son existence ou son esprit vagabondait librement lorsque le fouet arrachait lamentablement l’épiderme qui constituait son corps.
Il faillit mourir à plusieurs reprises ensanglanté au pied du trône, il ne donnait cependant pas la satisfaction d’émettre la moindre contradiction envers sa puissante matrone, la laissant le soumettre comme le vulgaire mâle qu’il était. Priant la toute puissante Sylfaen pour qu’elle l’aide à surmonter son existence, il savait que celle-ci ne l’abandonnerait pas, après tout il lui avait toujours été fidèle et jamais il n’avait eu la moindre pensée malsaine envers une femelle drow, car elles étaient les reines de Nûl-Darbanne et les élues de la puissante déesse de la mort. Cela ne l’empêchait pas toutefois d’avoir des secrets vis-à-vis de sa mère, si sa progression dans l’art des arcanes s’accomplissait aussi lentement c’est qu’il désirait inventer lui-même ses propres sortilèges. Bien sûr il avait appris le très célèbre sort du projectile magique ainsi que celui du voile des ténèbres, non par choix, mais bien par obligation envers son maître qui n’hésitait pas à le châtier lui aussi pour que ses progrès s’accélèrent. Ce fût son existence, aussi pitoyable que possible dans un monde où la compassion n’existait pas et où le devoir de performer avilissait son être jusqu’à ce transformé en une indescriptible pression qu’il gérait toutefois en rêvant de devenir un élu de sa puissante déesse.
Son premier sort était donc créé, à l’insu de tous, un apprenti avait réalisé l’exploit de créer un sort que son propre sortilège, exploit que son propre maître n’avait pas encore accompli. Filyster avait toutefois vécu une vie de sacrifice afin d’arriver à son but, il aurait pût apprendre des sortilèges déjà connus, gagner les faveurs de sa matrone et surpasser son maître, mais jamais il n’aurait eu la satisfaction d’atteindre son plein potentiel. Étudiant comme un mage, il devînt rapidement un érudit du domaine magique et acheva la maîtrise de la création de son premier sort : le piège à sort. Cette dernière trouvaille était finement constituée, intelligemment utilisé il pouvait donner un avantage considérable contre les autres lanceurs de sort et retourner grandement une situation à son avantage. Le jeune apprenti avait dépassé le statut de son maître depuis fort longtemps, mais il avait dissimulé avec une patience surnaturelle sa puissance en feintant sa propre faiblesse aux yeux de tous.... Un jeu fortement dangereux dans l’univers de Nûl-Arbanne, car la plupart des faibles étaient prestement éliminés, seuls son titre d’apprenti et son apparence de manque d’ambition l’avait protégé du courroux de ses sœurs et de sa mère. D’ailleurs sa jeune sœur, Zilvra ne manquait pas une seule remarque pour le rabaisser, le traitant de faiblard, d’excrément ambulant et de honte de la famille, elle ne faisait que prodiguer sa propre arrogance envers et contre tous. Chose qui n’échappait pas au jeune sorcier, bien que Zilvra prenait plaisir à l’insulter et à le torturer, elle n’éprouvait aucune animosité à son endroit contrairement à la relation qui existait entre son aînée Tamarëa et sa jeune sœur. Ces deux êtres étaient en constante compétition, mais le jeune sorcier savait pertinemment que Zilvra n’avait pas l’étoffe de Tamarëa, bien que puissante, Zilvra ne possédait pas l’intelligence et la rapidité de sa sœur ce qui voulait dire que sa puissance en était une source déplacée, inutilisée, son arrogance finirait tôt ou tard par lui être fatal!
La relation entre Tamarëa et Filyster était pratiquement inexistante, du moins dans un sens, car le jeune sorcier admirait avec une dévotion totale sa grande sœur qui chaque jour devenait de plus en plus puissante, il l’observait souvent méditer dans le temple sacré de Sylfaen, étant un membre génétique de la famille il avait eu l’exclusivité d’avoir la joie de prier la déesse de la mort dans le temple qui lui était réservé, rare était les mâles à l’obtenir, mais la dévotion du jeune apprenti était connu de tous, jamais il n’avait insulté une femelle, jamais il avait même rechigné un ordre! Ce que les autres prenaient pour de la faiblesse était une dévotion totale envers sa tendre déesse et les créatures qu’elle avait engendrées, s’il avait pût devenir prêtre, il l’aurait sans doute été! C’est pour cette raison que dans le plus grand secret il priait, priant pour avoir la puissance de créer un sortilège qu’il nommerait en son nom à elle afin de châtier ses ennemis. La vie ne lui semblait point moribonde, faignant le désintérêt total de la vie politique de sa maison, il écoutait avidement les conversations de couloirs, identifiait les traîtres et prenait en note les noms qu’il désirerait éliminer plus tard, non pas ceux qui exprimait une répugnance envers sa mère, mais bien ceux qui fomentait contre sa sœur ainée Tamarëa. Dans le plus grand des secrets il fît assassiner tous ceux qui avait un jour insulter sa puissante sœur, cette manœuvre l’appauvrit un long moment, mais au bout du compte lorsqu’il la voyait prier dans le temple il savait qu’il avait fait le bon choix!
Son maître dans les arts des arcanes vînt vers lui un jour et lui dit qu’il devrait mourir pour sa faiblesse, que sa mère plus précisément en avait assez de le voir respirer l’air de la maison Maelthras et qu’il devrait mourir pour cette précise raison. Depuis l’époque qu’il avait inventé son premier sortilège, Filyster avait atteint une puissance considérable ce qui lui avait permis d’en constituer deux autres afin d’attendre d’en atteindre un nombre raisonnable pour son répertoire. L’un d’eux n’était malheureusement utile que dans des situations bien précises alors que l’autre était l’ultime accomplissement de son art : une œuvre dédiée tout spécialement à la puissante Sylfaen, une œuvre représentant sa puissance et surclassant sa dévotion au-dessus de tous les autres mâles! Son maître n’avait bien entendu rien vu de ses progrès, il s’était contenté de le traiter tel un vulgaire avorton, erreur d’une nature déficiente sans aucun lien apparent avec les Maelthras, il allait même jusqu’à croire qu’il avait été adopté! Pour ainsi dire, il était le sujet de plaisanterie des autres matrones envers sa mère pour lui faire perdre son sang froid! La seule personne qui ne l’avait jamais vulgairement insulté avait été sa sœur ainée, trop occupé à prier la puissante déesse des elfes noirs, elle n’avait pas perdu une seule seconde contrairement à sa cadette qui jouissait trop longuement des plaisirs de la chair avec les premiers esclaves venus! Sa réputation de *jambe largement ouverte* était bien entendu méritée! Son maître lui avait d’ailleurs déjà avoué avoir expérimenté cette douce disciple de Sylfaen, peut-être dans l’espoir de le rendre jaloux, mais le mâle n’avait pas bronché et s’était contenté de replonger la tête dans ses livres en retenant habilement la bile qui lui remontait jusque dans la gorge.
Cette pensée à ce moment précis le fît frémir, il n’avait jamais éprouvé le moindre désir de cet ordre envers l’une ou l’autre de ses sœurs et encore bien moins envers sa mère, lorsqu’il avait exprimé cette sensation à l’une des esclaves de la maison Maelthras, celle-ci avait pouffé de rire et dans un froncement de sourcil Filyster l’avait habillement occis à l’aide de ses projectiles magiques. Ce fut le premier cadavre que Filyster contempla de son existence, du moins qui avait été directement accomplie par sa propre personne. Il en ressentit une profonde indifférence et ce fût précisément cette sensation qui le poussa à restreindre son tempérament impulsif. L’humaine n’avait pas eu le temps d’émettre le moindre commentaire que le drow avait reportait sa colère sur cette pauvre créature, bien qu’inférieur à son espèce, il avait profité d’elle ardemment. En fait les deux êtres avaient profité l’un de l’autre mutuellement, elle lui offrait son corps et lui, lui offrait la protection contre les autres mâles. Lorsqu’il avait laissé la colère envahir ses pensées, le jeune sorcier n’avait pas réfléchi aux sens profonds de l’esclaffement de la jeune humaine, il l’avait tout simplement détruit, comme il l’aurait fait si elle s’était moquée de sa sœur ainée. Son manque de compassion envers cette créature qu’il avait physiquement aimée le surprit alors qu’il découvrait avec une certaine gêne la facilité qu’il avait eût à tuer.
Le maître-sorcier observait son apprenti avec un léger sourire sur la commissure de ses lèvres, son regard teinté d’une suffisance éclatante n’atteignit cependant pas Filyster. Le jeune sorcier quant à lui se connaissait mieux que quiconque pouvait le connaître, ce qui lui donnait un avantage certain sur la bataille à venir, qui plus est, il avait déjà vu son maître à l’œuvre. De nombreux elfes noirs ayant entendu l’annonce du duel magique c’était rassemblé autour des deux êtres, formant une audience avide de sang, étrangement seules ses sœurs et sa mère n’étaient pas présentes, mais cette pensée disparût aussitôt qu’elle était apparue lorsque son maître éleva ses deux bras vers le ciel. Un puissant torrent électrique, faisant éclater la moindre particule de verre dans la pièce, ses yeux étaient animés d’une ferveur impressionnante. Dessinant un arc de cercle en face de lui à l’aide de ses mains il accumula son énergie magique suffisamment longtemps afin d’impressionner l’audience, mais de réduire à néant le jeune apprenti qui avait été le sien.
Filyster feinta la peur, en fait il tentât de la feinter jusqu’à ce qu’un léger bâillement d’ennuis s’échappe de sa bouche. L’audience éclata de rire, croyant qu’il devait avoir hâte de rejoindre la mort et ce bâillement, qui était en fait très bien calculé ne fît qu’accélérer l’attaque de son adversaire. Lorsque celui-ci projeta ses éclairs magiques dans sa direction, Filyster empoigna son sceptre et dans un geste rapide il fît apparaître un étrange vortex en face de lui qui contra l’attaque magique de son maître. La puissance envahissant son corps, le visage de Filyster perdit prestement toute trace de la moindre soumission, l’audience lâchèrent presque tous un hoquetèrent de surprise. L’énergie accumulée de son adversaire à travers le vortex qu’il avait créé pénétra son corps jusqu’à illuminer ses yeux d’un rouge pétillant, il avait absorber la puissance de son maître et éclatant d’un rire sadique il lâcha son sceptre et joignit ses deux bras en direction de son ennemi, 4 rayons d’énergie noirs sortirent des extrémités de ses doigts et fendirent l’aire jusqu’à leurs cibles principales.
Le maître des arcanes lança au dernier moment un sort de protection contre la magie et il réussit à en absorber jusqu’à 2 rayons… la protection du sorcier vola alors en éclat, explosant dans un malstrom magique qui projeta toutes les créatures dans la pièce sur le sol. Le maître sorcier se releva, tentant de dévier les deux derniers rayons noirs qui virevoltait au-dessus de lui, mais sa magie en fut impuissante. Le jeune sorcier divisa les deux derniers rayons d’une manière bien habile, l’un s’envola face à son adversaire alors que l’autre le contourna pour le prendre à revers et bien que le maître-sorcier dévia le rayon qui le frappa de face, celui qui le frappa de dos lui fût mortelle. La créature qui avait été le maître des arcanes de la maison Maelthras s’effondra sur le sol les yeux exorbités par la douleur avec le mot « impossible » dessiné sur ses lèvres.
« Impressionnant, rugit Filyster d’un ton sarcastique, j’ai toujours pensé que ce pauvre bougre serait « mort » de joie en constatent mes progrès! Je ne croyais pas si bien dire! »
Quelques minutes plus tard des cris s’élevèrent du temple de Sylfaen et tout comme les êtres de la maison, Filyster accourut jusqu’à la salle du trône puis il pénétra le temple qui était interdit à tous les mâles sauf à lui-même. Il arriva juste à temps pour voir une scène d’horreur s’élever devant ses yeux, sa mère tentait d’assassiner sa sœur comme elle avait ordonné à son maître des arcannes de faire la même chose avec lui. Tamarëa se montra néanmoins beaucoup plus puissante que lui et alors qu’il s’apprêtait lui-même à intervenir pour aider sa sœur, celle-ci lui jeta un sourire et un regard froid lui ordonnant de sortir de la pièce. Il n’avait dès lors aucun doute sur la suite des évènements, avec un étrange sourire il sortit du temple de Sylfaen et gagna la salle du trône, lorsque sa jeune sœur lui demanda ce qu’il se passait, Filyster lui répondit « Il semblerait, ho très chère sœur, que nous soyons désormais orphelins. » Zilvra le foudroya du regard pour ne pas être intervenu et elle pénétra l’enceinte du temple pour y affronter son ultime destin. Le mâle bloqua alors l’accès au temple aux aides-prêtresses qui désiraient rejoindre la mère-matrone, puis devant la démonstration de puissance auquel l’audience avait précédemment assisté, aucun d’entre eux n’osa s’élever contre lui. Quelques instants plus tard, sa sœur ainée sortie triomphalement du temple couverte de sang et avec un regard distant alla s’assoir sur le trône de la maison Maelthras. Filyster Maelthras s’approcha alors du trône et de sa sœur aînée, il la regarda dans les yeux, lui souriant avec une joie véritable. S’agenouillant lentement, il fronça les sourcils vers l’audience qui suivit son geste de manière solennelle.
Sylfaen avait répondu à ses prières, au fin fond de lui-même il le savait!
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