Gadadngor, serviteur du chaos. (Validée)

Prénom et Nom : Gadadngor

Surnom : Aucun

Âge : 300 ans

Race : Demi-Drow

Description Psychologique : Chaotique de nature il considère le bien et le mal comme de vulgaires handicape destinées à entraver ses ambitions. La moralité est pour lui aussi nécessaire que le crottin des chevaux. Concrètement il s’agît pour lui d’un excellant fertilisant à la condition que l’ont compte l’appliqué à tous les pâturages, mais malheureusement chaque individu ayant leurs propres perceptions de la moralité fait de cette vertu une utopie inaccessible. Gadadngor n’est attaché à aucune valeur superficielle, les possessions personnelles, ne lui sont guère utiles, prenant ce qu’il désire, l’utilisant puis le jetant au premier venu il n’a d’attachement que pour ses armes qui, précision additionnel, lui permettre d’assouvir sa soif guttural de sang. Désirant devenir un vampire de race pure, il à tenté de forcer son ancienne maîtresse à lui accorder se don, mais malheureusement pour lui le processus fût interrompus et la seule chose qu’il à hérité de cet échange est une profonde frustration intérieur. Les sentiments de Gadadngor sont tout aussi chaotique que ses ambitions, pouvant aimer et détester à la fois il n’admettra cependant pas ses sentiments aux premières venues. Ce demi-drow exècre l’incompétence tout aussi bien que la couardise mal placé,.

Description Physique : Abordant les traits particuliers à sa race d’appartenance, Gadadngor est complètement chauve d’un crâne aussi lisse qu’un carrelage de marbre noir, une marque d’un cercle renfermant une rose à l’intérieur au-dessus de ses yeux démontre son appartenance au clergé de Shaska, déesse du chaos. Son poids et sa taille est équivalents à la moyenne de sa race. Aucun autre signe distinctif ne le distingue de ses frères de sang.

Classe de votre personnage : Chevalier Noir

Arme de prédilection : 1 Hache de guerre et 1 bouclier.

Compétence spéciale : Aura des ténèbres conférés par la toute puissante Shaska. (Aura de Flamme Noir et maîtrise de cette même énergie dans un rayon limité d’action.)

Spécialisation : Aucune



«Je vous ais servie durant tant d’années, j’ai assouvi chacun de vos désires pervers, jusqu’à me vider de mon propre sang pour vous satisfaire, j’ai tué pour votre service, j’ai volé pour assouvir vos moindres vices. Vous m’aviez promis cette malédiction, vous m’aviez promis votre sang! »

Pour la première fois de son existence, le demi-être qu’était Gadadngor s’élevait contre sa maîtresse, cette traîtresse de vampire qui lui avait promis la puissance qu’aurait pût lui apporter le vampirisme. Il l’avait servi sans jamais lui défaillir, jusqu’à risquer sa propre vie afin de la protéger des chasseurs de vampire qui aurait tôt fait de l’exposé à la lumière du jour, il lui avait laissé prendre son sang afin qu’elle survivre aux longs exodes qu’ils menaient ensembles dans les ruines inconnues de l’empire perdu. Le jeune demi-elfe noir, ne pouvait plus attendre, il exigeait ce qu’il lui revenait de droit, la puissance de sa maîtresse. N’avait-il pas dût s’exécuter à de basse besogne qu’un être de sa puissance n’aurait jamais accepté d’exécuté, n’avait-il pas utilisé sa puissance de Chevalier Noir pour servir cette morbide maîtresse qui lui avait toujours refusé son sang prétextant qu’il n’était pas prêt? Le sang du chevaleresque serviteur des ténèbres bouillait d’un désir malsain, celui d’acquérir la puissance de la mort, celui d’amplifier ses pouvoirs de chevalier noir en devenant un vampire. Ce désire aussi brûlant que l’eau, aussi criante que la faim le tenaillait déjà depuis de nombreuses années, mais aujourd’hui en ce jour, après avoir brûlé l’une des églises de Honoreus, en s’introduisant subtilement à Terrebelum, à avoir risqué sa vie pour rapporter à sa maîtresse un calice d’or, il rageait d’obtenir la récompense qui lui revenait de droit. Son épée longue était levée sur la gorge de sa maîtresse, son cœur bouillant d’une rage qu’il ne pouvait contrôler, il perdit néanmoins pied lorsque sa puissante maîtresse s’éleva dans toute sa splendeur.

«Que feras-tu donc contre moi, Gadadngor, oserais-tu affronter la servante de la toute puissante déesse destructrice? Ta mère ma donné à moi, car je l’ai demandé, la première matrone de Shiliak ta confié à moi plutôt qu’à la mort comme elle l’aurais normalement fait, désires-tu rejoindre la fatalité qui t’étais réservée? Désires-tu réellement combattre la maîtresse qui t’a rendu aussi puissant, aussi désirable, aussi gracieux? Tout ce que tu es, toutes tes émotions contradictoires, jusqu’à tes propres désires ont été modelés par moi, tu es mon objet, objet par lequel j’assouvie mes fantasmes, objet par lequel je transmets mes ordres aux miséreux qui osent s’élever contre la puissance de notre magnifique demeure. Les Drow me craignent, les orques me respectent et la déesse de la destruction m’a accordé sa grâce, tu te crois donc assez puissant pour me relever de mes fonctions? »

Les yeux du demi-être injecté de sang ne voyaient aucune puissance en celle qui lui avait montré le chemin de la destruction, la déesse qu’il vénérait était au-dessus de tous les êtres mortels, au-dessus de l’autorité de sa maîtresse et cette symphonie destructrice qui résonnait dans sa tête ne pouvaient être qu’achevées que par son ultime transformation, dès aujourd’hui, en cette nuit aride, il deviendrait l’agent ultime du mal. Son corps résonnait à chacun de ses pas, reculant doucement devant l’avidité qui le rongeait, dressant son arme avec fermeté contre le coup de sa tendre maîtresse, celle qui lui avait enseigné les arts de la guerre, l’écriture et la méditation. Pourquoi ne pouvait-il pas attendre davantage? Parce qu’au tréfonds de son âme il savait que Melkiane ne lui donnerait jamais le don obscur, qu’elle le trahirait avant qu’il ne puisse goûter à ce somptueux sang. N’avait-il pas entendu sa maîtresse subir les menaces d’un autre vampire? Cet inconnu lui avait interdit de transformer un chevalier noir en vampire et par conséquent le jeune Gadadngor voyait ses ambitions s’échouer telle une vague sur une solide falaise s’élevant à des kilomètres au-dessus de lui. Le code interne des vampires lui était certes inconnu, néanmoins celle-ci lui avait promis et lorsqu’il l’entendit promettre à l’inconnue qu’elle n’en ferait rien et qu’il n’était qu’un vulgaire serviteur sans importance, la rage de Gadadngor s’était déployée à l’intérieur de son corps et chaque besogne qu’il avait accomplie pour elle jusqu’à aujourd’hui n’avait plus le moindre sens.

« Vous m’avez trahi, éclata-t-il enfin, vous m’aviez promis le don obscur en échange de ma plus totale fidélité. Je vous ais servi pendant plus de 20 années, toute ma jeunesse n’a été motivée que par l’espérance d’obtenir un jour ce don. À l’aube de la troisième lune du solstice d’hiver, je vous est vue, vous et votre mystérieux compagnon, vous lui avez promis de ne pas me donner ce don qui à motivé mes actions. Comprenez-vous à présent ma rage? Je ne désire rien d’autre que de servir la toute-puissance déesse de la destruction, mais mon seul moyen d’y arriver efficacement est d’obtenir ce don par votre entremise. Vous ne pouvez pas me le refuser, car ce refus ne vous serait pas pardonné et par la grâce de la toute puissante Reine Destructrice, mon bras sera le vengeur de mon désespoir. »

La lame du chevalier-noir s’enfonça plus adroitement dans la gorge de sa maîtresse, celle-ci, mère vampire respecté des siens, élevé au rang de prêtresse destructrice, elle n’avait rien à craindre de personne. Le sang qui s’écoulait de sa propre gorge ne pouvait que lui rappeler la lourdeur de son existence. Elle avait formé ce chevalier noir avec la rage divine de la toute-puissance destructrice, lui apprenant à déferler sa colère sur ses ennemis, lui apprenant à lire, écrire et même à compter. Elle était la toute puissante Melkiane, l’une des rares anciennes à avoir survécu aussi longtemps sans tomber dans la torpeur et l’appel du sommeil. Elle ne lui devait rien, quand bien même aurait-elle eu l’accord du conseil pour cette transformation, elle ne lui devait absolument rien. Ne lui avait-elle pas fait goûter de son sang? Ne l’avait-elle pas accoutumé à ce doux nectar dont l’abondance lui aurait été offerte s’il avait agi en toute loyauté? Elle l’aurait sans le moindre doute transformé en goule, laquais qui ne penserait que par sa soif, que par sa loyauté envers sa maîtresse… Mais le processus, ce doux processus qu’elle avait exercé durant des siècles avant la naissance de ce jeune impétueux, ne fonctionnait plus. Pour une raison qu’elle ignorait, Gadadngor s’était esquisser de son étreinte, de son contrôle jusqu’à la sermonné d’un interminable discours. La prêtresse de la toute puissante entité destructrice ne pouvait permettre un tel affront, et quand bien même aurait-elle été entièrement consentant à le transformer en créature des ténèbres, ses confrères et consœurs aurait tôt fait de le détruire, lui ainsi que tous les autres disciples qu’elle avait engendrés dans le passé en guise de sentence punitive. Le choix lui semblait alors aussi limpide que le Crystal. Néanmoins, cette colère soudaine qui avait poussé son jeune serviteur à se révolter suscitait en elle une étrange sensation de malaise, jamais au par avant ses pouvoirs n’avais faillit, jamais au par avant une goule avait rompus le lien du sang qui unissait l’esclave à son maître.

La maîtresse du manoir de Shiliak s’éleva dans toute sa splendeur face à celui qu’elle avait préparé à devenir un véritable chevalier noir, son regard était rougeâtre, injecté d’un sang qui aurait sans le moindre doute terrifié le commun des habitants de la cité des ombres. De sa main droite, elle déploya un minuscule mécanisme dissimulé dans les pans de sa robe, laissant surgir abruptement une paire de griffes aussi affutées que les lames d’une épée d’adamentium. Cette arme au mécanisme étrange n’était qu’un des nombreux objets que la prêtresse de Shiliak avait accumulé au cours des siècles passés. Sur le visage de son adversaire, la vampire détectait une réaction des plus satisfaisante, elle le vit être déconcerté d’une manière des plus délectable. D’un mouvement aussi gracieux qu’abrupt, elle enfonça ses griffes dans le bras du chevalier noir. Le sang s’écoulant de cette blessure ne pouvait qu’attiser sa faim, son âme damnée la retint d’abréger les souffrances de Gadadngor, car sa sentence serait pire que la mort, elle invoquera les pouvoirs de la toute puissante déesse destructrice et lui offrira ce traître en signe de sacrifice. Son coup de griffe n’avais pris que quelques secondes, ses pensées tout aussi rapides, dût à ses pouvoirs vampiriques, ne pouvaient que renforcer son sentiment de supériorité, l’entaille que Gadadngor lui avait faite au cou s’était déjà refermée. Sa deuxième arme prête à s’abattre sur son adversaire, elle fixa de ses yeux luisants le bras libre de sa victime tentant de comprendre les mouvements du demi-drow. Blessé, celui-ci n’était plus un danger, d’ailleurs, si ce n’avait été de l’effet de surprise, il n’aurait jamais pût l’atteindre à la gorge. Un doux sourire d’extase se dessina sur son visage, la même arrogance que son propre maître avait démontrée avant de la transformer en ce monstre qu’elle était devenue. Pointant ses griffes mécaniques vers lui elle le força à s’agenouiller en lui signalent de son regard que tout refus serais sévèrement puni par la mort.

«Esclave par le sang, s’exclama-t-elle beaucoup plus forte qu’elle ne le voulait. Misérable sous-espèce de ce monde décharnée, ta présomption sur tes capacités est à ce point élevé qu’ils t’ont brouillé l’esprit. Tu n’es qu’un vulgaire esclave, dont les sentiments ne m’importent peu, dont les désirs sont également le dernier de mes soucis. Je t’ai fait miroiter l’espoir d’une vie meilleur pour renforcer la loyauté qui te liait à moi, je t’ai appris le combat et les arts. J’ai fait de toi un Chevalier Noir, protecteur de la toute puissante Déesse du Chaos et de la destruction. En son domaine, en mon domaine comment oses-tu nous trahir aussi impunément sans aide d'aucunes sorte? Je t’ai sauvé d’une mort certaine lorsque tu n’étais encore qu’un petit verre de terre sans envergure, j’ai apposé sur toi mon sceau afin qu’aucun Elfe Noir n’ose lever la main sur toi… Quelles sont les ambitions qui t’ont poussé à me trahir Gadadngor? D’où vient cette volonté de fer qui t’a fait échapper à mon emprise? Je t’ordonne de parler Demi-Drow! Qui t’a libéré de mon emprise? »


Les yeux emplis de sang, Gadadngor jugulait sa propre envie de tuer celle qui avait été sa maîtresse, il ne désirait qu’une chose, devenir un vampire et si lui-même ni arriverais pas, Melkiane devrait mourir dans d’horribles souffrances. S’avancent d’un pas adroit, il se figea quelques instants de stupeur, sa maîtresse dégaina des pans de sa tunique une paire d’armes des plus étranges, un mécanisme qu’il n’avait jamais vue au par avant et avant qu’il n’est eu le temps de parer l’attaque il senti son bras gauche s’engourdir d’une douleur intransigeante, sa lance tomba sur le sol dans un fracas qui ne faisait que blesser son orgueil, lui rappelant son impuissance face à une créature aussi démentiellement puissante qu’élégante. Tombant à genoux, il la regarda persifler des questions qui auraient sans doute été légitimes dans d’autres circonstances, néanmoins ses ambitions ne laissaient pas une telle place à la compassion ou à la compréhension d’autrui. Chacun des mots qu’elle prononça résonnait en lui comme l’écho de jour meilleur. Fût une époque, il avait vénéré cette prêtresse au visage d’une beauté cristalline, il l’avait convoité jusqu’à mourir d’envie pour cette vampire. En chacune des femmes qu’il avait rencontrées, il ne voyait que sa maîtresse, ses fantasmes furent toutefois désabusés lorsqu’il comprit ce qu’elle tentait de faire. Chacune des gouttes de sang qu’elle lui avait accordé n’avait eu d’autre but, depuis son enfance, que d’étendre son emprise davantage. Lorsqu’il fut confronté à cette dure réalité, son âme s’était entachée d’une honte inexorable, d’un sentiment de haine qu’un chevalier de son étoffe ne pouvait pardonner. Ce fut donc dans ses circonstances que Gadadngor conspira contre sa maîtresse, se nourrissant de ses sentiments obscurs il renforçait ses défenses mentales et à chaque fois que sa maîtresse lui donnait de son sang, il le recracha comme si cette substance n’avait été qu’un vulgaire poison. Bien sûr, il n’aurait sans doute pas réussi sans l’aide des « Conspirateurs de Shiliak » une secte vouant un culte sans borne à la Déesse du Chaos, ils avaient vu en lui un espoir d’atteindre Melkiane, une chance unique de la détruire et de la sacrifier à la déesse qu’elle-même servait. Il n’y avait aucune logique à une telle action, cependant les adorateurs du chaos lui avaient offert une opportunité de se venger de sa maîtresse et lorsqu’il avait appris qu’elle n’avait pas l’intention de lui offrir le don obscur, ceci ne fit que précipiter sa vengeance. Si seulement elle avait accepté de le transformer en vampire, il n’aurait pas été obligé d’agir aussi brusquement. Les ambitions du chevalier noir étaient beaucoup plus grandes que celle que sa maîtresse ne pouvait comprendre. Il ne s’agissait plus uniquement de servir une déesse docilement, mais bien de prendre le contrôle de son destin et d’entreprendre la voie ultime du chaos. Il n’avait d’autre choix que d’accepter ses ambitions, la Déesse qu’il servait ne lui avait pas encore enlevé ses pouvoirs qu’il canalisait grâce à sa Foix, ce qui le confortait dans les choix qu’il avait préalablement faits. La toute puissante Shaska était au-delà de la loyauté aveugle, au-delà du peuple de Shiliak ou de Terrebelum, au-delà du bien et du mal. Chaque action qu’elle entreprenait n’avait pour but que de rompre la paix, l’équilibre ou encore la stabilité. Gadadngor avait voué sa vie à respecter les préceptes de cette Déesse, sans toutefois lui être loyale. Bien qu’il était un mortel, qu’il avait été asservi à une grande prêtresse de Shaska et que son intelligence ne pouvait en aucun point rivaliser avec celle de sa maîtresse, il était toutefois parvenu à ce raisonnement des plus chaotiques : La toute puissante Shaska croyait en ses préceptes bien plus qu’à sa propre puissance, elle restait dans l’ombre ne cherchant aucune gloire, frappant là où les mortelles étaient incapables de déterminer ses actions, elle était une reine des conflits, une impératrice de la destruction.

Le chevalier noir ne rêvait pas de gloire, pas plus que d’une quelconque puissance politique. Il rêvait plutôt de guerres sanglantes dans lesquels il pourrait prendre la vie de ses ennemies. Il bâtirait un ordre voué à la destruction, un ordre qui par sa volonté empêcherait toute paix d’être conclue entre Shiliak et Terrebelum. Un être tel que lui était condamné à des sentiments d’une noirceur abominable, condamné à un combat envers et contre tous. Il maudissait les elfes de Terrebelum autant qu’il pouvait maudire les Elfes Noir de Shiliak, il n’avait de préférence que pour le chaos, la destruction et le sang. À son sens, ce monde ne méritait pas une renaissance, le chaos devait perdurer afin que les plus puissants s’élèvent, des adversaires qu’il rêvait secrètement d’affronter depuis sont plus jeune âge, la mort ne le terrifiait aucunement et jamais il n’avait reculé face à un obstacle aussi dangereux soit-il, non parce qu’il était courageux, mais bien parce qu’il aspirait à devenir le plus fervent serviteur de la destruction et du chaos. Il n’y avait de cesse dans sa tête que d’aspirer à une légende aussi fabuleuse que celle d’Odimir, cet être visionnaire qui avait de ses connaissances et de sa puissance éclairé le monde sur le chemin à suivre, Gadadngor , lui aspirait à son plus intime contraire, à un être qui désavouerait tout acte prônant la stabilité, un être qui plongerait le monde d’Odimir dans l’occultation la plus profonde . La douleur intense qu’il ressentait dans son bras gauche ravivait intérieurement sont désire de combattre, l’adrénaline pompant le sang dans chacun de ses organes lui permit de se relever sous l’œil attentif de sa maîtresse. Titubant légèrement, le chevalier noir s’approcha lentement de celle qu’il avait jadis appréciée, son regard luisant parcourant avec attention les courbes de celle-ci, son obsession en cette créature avaient été justifiés dès son premier regard alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson, il savait que cette obsession ne disparaitrait jamais… Ses fantasmes inassouvis, son désire motivé d’une pulsion déraisonnable, en cet instant alors que ses muscles se contractaient, il bondit sur elle et sans même tenter d’éviter les cinq petites lames de la griffe de sa maîtresse, il laissa l’arme pénétrée son torse jusqu’à ce que la pointe ressorte de l’autre extrémité. Son regard était en cet instant enflammé d’un désire que seule la douleur pouvait éteindre, une douleur si profonde qu’elle détournerait son âme de l’amour qu’il avait ressentie pour cette beauté ténébreuse.

« Vous…Je vous ai aimé, lui chuchota-t-il à l’oreille. Sachez que je n’ai jamais trahi notre déesse, sachez que je ne fais que marcher dans les pas du chaos pour détenir une puissance que même la plus puissante des prêtresses ne pourrait atteindre. Vos siècles de labeurs n’ont fait qu’accroître votre désir de stabilité, d’étreindre votre emprise sur des êtres qui vous vénèreraient comme étant une véritable déesse… Pourtant, vous n’êtes qu’une vampire, qu’une créature de la nuit pouvant être tuée de manière aussi simpliste que d’une simple décapitation. Bien que vous possédiez la force, l’intelligence et la rapidité de dix hommes, vous n’êtes qu’une vulgaire reproduction d’un monstre assoiffée de sang dont la vanité ne fait qu’accroître le sentiment d’invulnérabilité. Vous avez de nombreux ennemis, et parmi eux, certains dont vous ne soupçonnez aucunement l’existence. Je suis votre unique chance de survivre, je suis le seul à connaître vos ennemis, je suis le seul qui peut encore vous empêcher d’être tuée… »

La voix du demi-drow s’étouffa dans une quinte de toux, son visage crispé, les yeux livides ne pouvaient que fixer celle qu’il avait trahie pour sa propre cause. Son visage déformé par la colère, il reconnut en elle l’impitoyable créature ténébreuse qui avait inspiré en son âme une peur démesurée. D’un sourire insipide elle plongea ses canines acérées dans la gorge de son ancien serviteur, aspirant son sang comme une source de profond réconfort, elle ne s’était pas délectée de ce sang depuis plus d’une année, un sang qui pour elle représentait une source d’inspiration que peu de vampires pouvaient connaître dans une vie tout aussi éternelle soit-elle. Il existait en effet des êtres dont le sang était prédisposé à être une source d’attraction succulemment affectionnée par les vampires, celui de Gadadngor en faisait partie dû à ses origines maternelles. Quelques minutes passèrent avant que Melkiane n’eu terminé d’aspirer entièrement le sang de son ancien esclave, avec un sourire provocateur elle abaissa sa tunique et força le chevalier noir à toucher son sein droit, d’une vigueur intenable elle l’entailla d’une petite coupure au-dessus du mamelon puis elle le força à en boire la substance noirâtre. Une substance don la texture était d’une agréable voluptuositée, d’une douceur et d’un parfum tout aussi enivrant que le meilleur des vins. Ses blessures guérirent en quelques secondes suivant la première gorgée de sang avalé, plus il buvait goulument, plus il ressentait cette douce transformation s’opérer dans son cœur, un instant plus tard il sentit son cœur s’arrêter. Soudainement, la vampire le repoussa d’une violente poussée et il retomba sur le sol pour voir ses « alliées » entrées de force dans le sanctuaire du chaos. Ceux-ci n’avaient aucunement eu l’intention d’attendre son signal et n’avaient d’autre intention que de le tuer lui et sa maîtresse.

Celle-ci, tout aussi affaiblie que vulnérable, s’élança dans un dernier effort sur les cinq prêtresses de Shaska qui désiraient plus que tôt terminer son règne de terreur. De ses griffes elle en tua deux d’un simple mouvement, puis d’un jeu de pied adroitement exécuté elle en repoussa une troisième. Devant se spectacle, Gadadngor sentait sa transformation s’arrêter subitement, tel un étau, il ressentait son cœur se débattre pour survivre. Le souffle cours, le chevalier noir rampaient vers la sortie, invoquant la puissance de sa déesse chaotique, il espérait s’entourer d’une aura ténébreuse qui lui permettrait de reprendre le contrôle de sa respiration. Lorsqu’il fut finalement arrivé à l’entré du temple, il ressentie brusquement sont corps se soulever dans les airs et il fût projeté à son point de départ d’une secousse mémorable. Son cœur secoué par ses évènements, son adrénaline forçant la circulation de son sang, il réussit à se lever et projeta une onde de flamme noire au travers de la pièce qui enflamma tout sur son chemin. Le chaos lui avait finalement répondu, décuplé par le sang qu’il avait absorbé, les effets n’en étaient que des plus dévastateurs. Ayant pleinement conscience que sa transformation s’était arrêtée, il récupéra ses deux épées qui étaient tombées sur le sol et s’élança contre la dernière prêtresse qui s’apprêtait à décapiter son ancienne maîtresse. D’un coup raisonnant il traversa le corps de la prêtresse d’un mouvement de sa lame droite et l’acheva en la décapitant de sa deuxième lame avant même qu’elle n’est eu le temps de ressentir la première lame traverser son corps. Tout aussi déterminé, il retira ses lames de son corps et assena un puissant coup de pied à sa maîtresse qui était profondément affaiblie. Celle-ci retomba en arrière et s’effondra malencontreusement sur le sol, les griffes levées, elle était prête à se battre davantage. Ses yeux pétillants d’un pouvoir qui n’était pas le sien, Gadadngor la regarda un long moment puis soudainement lui tourna le dos avec un sourire de satisfaction sur les lèvres.

« Le gouvernement de Shiliak vous considère comme étant d’une grande menace, lui confia-t-il dans un roucoulement, mes alliés désiraient utiliser notre propre culte afin de vous détruire et par la même occasion m’exterminer maladroitement. Notre histoire prend fin Melkiane, je n’ai jamais mérité la moindre parcelle de pouvoir que votre sang pourrait me transmettre. Je n’ai pas plus le droit de vous tuer, car bien que ma rage demeure intacte, nous servons tous deux des intérêts beaucoup plus élevé qu’un simple jeu de pouvoir. Je suis un chevalier-noir, je serais le bras vengeur de notre vénérable Shaska, tous trembleront devant moi, tous périront. Je suis Gadadngor, le chevaleresque guerrier du chaos! »


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