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 Azazh, paladin d'Honoreus (Validée)

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Azazh
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Azazh


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MessageSujet: Azazh, paladin d'Honoreus (Validée)   Azazh, paladin d'Honoreus (Validée) EmptyVen 11 Juin - 8:06

Prénom et Nom : Azazh Tilwild

Surnom : Az'

Âge : 35 ans

Race : Humain

Description Psychologique :
D'un tempérament calme, il lui arrive que très rarement de s'énerver. Il suit les règles que son Dieu, Honoreus, lui a dicté il y a bien longtemps lors d'un de ses songes : " L'Honneur, La Gloire et Le Bien !" Il suit cette règle à la lettre, se battant toujours avec Honneur, pour la Gloire de ses ancêtres et de son peuple, et il essaye de faire le Bien autour de lui. Il est souvent en très de méditer les Conseils et les Préceptes de son Dieu. Pourtant, malgré ces moments de solitude, il aime parler de temps à autre, pour faire la conversation, apprendre des choses, connaître les gens. Il est toujours à l'affût des bruits et des mouvements qui lui semblent suspects. Il analyse souvent tout ce qu'on lui raconte pour des raisons qui lui sont obscurs, il aime le faire, c'est son passe-temps. Il a des rêves, mais aussi des craintes, tout ce qu'il espère, c'est que son Dieu ne l'abandonnera jamais, car, même pour un guerrier, la foi reste, pour lui, une des choses les plus importantes, si pas la plus importante. Il ne comprend les fanatiques qui détruisent les temples des autres Dieux, pour lui, Honoreus n'est pas un être à vouloir la destruction. Les fanatiques sont des êtres qui ont mal interprêtés la voix d'Honoreus, et, lui, il essaie de le leur faire comprendre, mais ce n'est pas chose facile. Il lui arrive de dévoiler ses sentiments aus autres personnes, mais c'est plutôt, il pense que le coeur ne devrait pas agir sur la personne, pourtant il lui arrive d'avancer selon son coeur et non son esprit.Il est d'un naturel charmeur, il aime faire des compliments aux gens qui le méritent ou qu'il trouve vraiment au goût du compliment.
Un de ses buts malgré tout serait d'atteindre le Conseil de Terrebelum, mais pour cela il faut qu'il se fasse de nouvelles amitiés. Il aimerait pouvoir aider des sommets de la Ville, ainsi tout serait résolu pour lui.


Description Physique :
Azazh est une personne dont la taille n'est pas remarquable, comme tous les gens, il ne fait pas exception par une taille surhumaine ou minimale, il est dans les normes de sa société. Du côté de son poids, c'est la même chose, il n'est ni gros, ni maigre, il est ce qu'on appele une personne bien taillée.
Azazh a des cheveux d'un blanc immaculé, longs, descendants plus bas que ses épaules, ils sont une fierté pour lui. C'est ce qui fait vraiment son charme au fond. Ses yeux sont d'un bleu comme la mer calme, ou encore comme le ciel sans nuages, quand on les voit, ils semblent si beau qu'on ne peut que très difficilement détourner les yeux. Il ne porte ni barbe ni moustache, il fait attention à son visage à d'autres termes. Ses vêtements sont simples, d'un blanc comme ses cheveux, avec quelques motifs ne représentant rien de précis. Autour du cou, se trouve une ancienne relique familiale, un collier dont l'apparition dans sa famille est devenue une légende au fil des générations. Mais ce collier, dernier reste de sa famille, reste sous ses vêtements, il chérit ce bijou autant que sa vie. Il porte aussi une bague, mais qui n'a aucune symbolique aux yeux d'Azazh. Il la porte ainsi, il ne se souvient pas de la raison pour laquelle il l'avait mise, ni pourquoi il l'a laissé à son doigt.
Il ne porte rien de plus que son arme à son flanc.


Classe de votre personnage : Paladin

Arme de prédilection : une épée à double tranchant dont la lame est en strie.

Compétence spéciale : Aura de Lumière. Il tire sa force d'Honoreus, Dieu de la Gloire, de l'Honneur et du Bien. L'aura d'Azazh est presque invisible, elle est faite de vent et d'air que personne ne peut l'apercevoir, mais Honoreus veuille sur son Disciple !

Spécialisation : Aucune.

Histoire de votre personnage :
L'aube se levait sur une ville, sûrement Terrebelum, une maison était déjà aux abois. Des femmes couraient à travers les corridors, un homme était au côté d'une femme qui hurlait à tout-va. L'homme ne semblait rien pouvoir faire pour consoler la femme. Une autre femme était présente sur le lieu de cette étrange scène. Elle aussi semblait aider la jeune femme, et elle l'aidait. Un être sortait des profondeurs de la femme. Elle continuait d'hurler à la mort, empoignant encore plus fort son mari, le suppliant de la tuer plutôt que de continuer à vivre cet enfer. Le mari ne pouvait le faire et l'autre femme, accroupie au bas de la femme, sortait l'être qui venait des entrailles-mêmes de la femme en pleurs. Puis, enfin, elle réussit cet acte. Elle sourit et lève l'enfant comme un trophée.

"Voilà votre enfant..."

La mère semble heureuse mais fatiguée par le combat qu'elle vient de faire. Elle décide de prendre l'enfant de ses bras, de le caresser, puis dans un murmure. Elle lui donne son nom.

"Tu te nommeras Azazh, mon enfant. Comme..."

Et la jeune mère mourut à l'accouchement de son fils. Le mari s'effondre sur sa femme, hurlant à son Dieu de le prendre lui et non sa femme, mais rien n'y fait. La mort est passée et le mari ne peut plus rien faire. Sa femme vient de donner son dernier soupir, ce soupir qui aura insuffler la vie dans un nouvel être, son fils. Elle donna sa vie pour donner la vie à quelqu'un. Ainsi était la loi de la nature. Ainsi, Azazh, fils de Melmiane et de Kurik, avait perdu sa mère.

Le père pleura durant des jours, ne pouvant abandonner un des derniers souvenirs de sa femme, mais ne pouvant non plus le voir, reconnaissant de trop près la femme qu'il avait aimé, qu'il aimait, qu'il aimera jusqu'à la fin de ses jours. C'était la sage-femme qui prit, durant les premiers jours, soin du bambin. Elle l'allaitait au lait de chèvre. Elle l'aimait déjà comme son propre fils. Durant dix mois, le fils ne vit que son père que quelque fois mais celui-ci était ravagé par les pleures, les larmes et jamais, son père ne le prit dans ses bras.

Puis vint la première année du bambin, un an, il avait un an, mais pour le père, la mort de sa femme remontait à quelques heures seulement, et rien ne pouvait lui permettre de le sortir de sa torpeur. Il se rongeait du fond de son âme, pleurant jour et nuit celle qu'il avait aimé et qu'il avait perdu par la cause de son fils. Un jour de fête pour certains, un jour de deuil pour lui ! Et un jour, il sortit de ce deuil qui avait duré si longtemps pour l'enfant, la sage-femme qui était restée jusqu'au bout, rendit l'enfant au père mais avait décidé aussi de rendre visite de temps à autre à l'enfant, tant elle aimait. Le père avait accepté et, pendant quelques jours, tout se déroula bien. Le père jouait avec son fils, il le faisait manger, mais toujours avec un regard où la tristesse se voyait. La nuit, dans les rues, on pouvait entendre les pleurs d'un homme qui avait perdu sa femme et qui n'arrivait pas à l'oublier.

Puis, deux mois après avoir commencé à s'occuper de son fils, le père décidait d'en finir avec ses jours. Il se tua, s'enfonçant une épée au plus profond de lui-même, des larmes au joues. Quelques instants auparavant, il était près de son fils, lui donnant ses dernières paroles, lui entourant le coup d'un collier et l'embrassant. Les quelques mots furent simples : "Elle va arriver !" Et elle arriva, la sage-femme, lors d'une de ses visites mensuelles auprès du père et de son fils, découvrit le corps inerte de l'homme et le corps, encore vivant, de l'enfant dans la pièce à côté, pleurant des larmes. Ainsi, l'enfant repassa entre les mains de sa nourrice. Il allait avoir ses deux ans et pourtant beaucoup de drames s'étaient déroulés autour de lui. Ce que la nourrice cacha pendant des années à son fils adoptif était la lettre qu'elle avait découvert près de lui, à son arrivée.

Ainsi il grandit dans une famille d'acceuil, une famille qui l'aimait, oui, une famille car la vieille, mais sage femme ( observez, ce n'est plus sage-femme, mais sage femme ! ) était l'épouse d'un homme riche et la mère de deux filles ainsi que de deux garçons. L'époux ne vit pas d'inconvénient à la venue d'un fils en plus, et les enfants en furent même heureux. L'enfant put vivre dans une famille qui l'accepta mais qui ne lui cacha pas sa naissance et tout ce qui l'entourait car l'enfant était bien différent des quatres autres, il avait des cheveux blancs dés sa naissance, un phénomène que personne ne pouvait rater aux alentours de la famille. Pourtant il fut éduqué comme un membre de la famille, le père ne lésinant pas sur les pièces à dépenser.

A l'âge de trois ans, l'enfant commença à parler, et, cette même année, un des deux fils, le plus âgé des deux, devint officier chez les miliciens de Terrebelum. La mère adoptive continuait d'allaiter l'enfant au lait de chèvre et commença à le nourrir petit à petit de la viande. Durant cette année, rien ne bouleversa la vie du jeune enfant, qui pour une raison inconnue, avait toujours un collier autour du cou, dernier vestige de sa famille. Mais quand il eut son quatrième été, une tragédie bouleversa la vie familiale. Une des deux filles, mariée depuis trois années, mourut à son accouchement et emporta avec elle, l'enfant qu'elle portait depuis plus de huit mois. Une tragédie qui ressemblait fort à la sienne sauf que l'enfant ne put venir à la vie et que le mari, non pas déprimé, se remaria quelques mois plus tard avec une nouvelle femme. Celui-ci disparut quelques mois plus tard pour ne jamais plus revenir en ville.

La famille adoptive en fut bouleversé mais ne montrait aucun signe de sa détresse sauf un enfant. La seconde soeur partit plusieurs mois en pélerinage car elle se sentait faible et impure. Le frère aîné continua de se battre pour sa ville et le second fils, le moins intelligent, commença à boire jusqu'à pas d'heures. Mais sa mère adoptive garda la tête haute et son père fit comme si rien ne s'était passé, pourtant, parfois des pleurs résonnaient dans les couloirs de la maison.

Azazh passa quelques années à attendre sa soeur mais elle ne revint jamais, sauf une fois, mais la dernière, une personne la ramenait sur un chariot. Elle était morte, des bandits l'avaient dépouillée de tout, de son argent, de ses vivres, mais aussi de sa virginité. Ils l'avaient laissée ainsi, à l'abandon, au milieu de la route, et le marchand l'avait retrouvée et après avoir entendu ses dernière volontés l'avait ramené à sa famille. Une nouvelle tragédie toucha la famille qui dut enterré sa deuxième fille. Azazh venait d'avoir sept ans, et le père, le prenant de plus en plus pour son fils, avait décidé de lui apprendre le maniement des armes par la location d'un maître en cet art. Sa mère adoptive voulait qu'il suive l'enseignement d'Honoreus, pour qu'il ne soit pas dénué de culture. Ainsi, Azazh passa son septième, huitième et neuvième printemps, entre les cours d'escrime, de stratégie et les cours philosophiques et religieux que les disciples d'Honoreus accordaient. Ainsi, sa foi en ce Dieu naquit, une foi qu'il espérait donner à chacun.

Mais sa vie ne se simplifia pas avec le temps. A l'âge de dix ans, un mystérieux personnage vint chez eux lorsque la nuit tombait et, après un bref entretien avec sa mère, il déposa une enfant, une fille âgée de neuf ans. Sa mère, maintenant, il la considérait ainsi, se prit aussitôt d'affection pour la jeune enfant et abandonna petit à petit Azazh. Azazh, dans un premier temps, en fut jaloux, puis au lieu d'en vouloir à la fille, décida de la comprendre. On venait de l'abandonner et manquait d'affection. Azazh décida de se retirer petit à petit des bottes de sa mère et passa de plus en plus de temps à ses cours. Son frère alcolique revint peu de temps avant son onzième anniversaire et, après avoir fait senti son haleine de mort, s'effondra au sol. Il s'était soûlé à n'en plus boire, puis s'était bagarré et avait reçu un coup traître dans le dos. Ainsi mourut l'avant dernier membre de la famille. Il ne restait plus que la jeune fille receuillie, son frère aîné et lui. Tant de fois il voulut se venger des agresseurs de son frère, tant de fois il voulut partir à la recherche du mari qui avait, sans peine, disparu après la mort de sa soeur, tant de fois, il avait voulu se venger de sa soeur, morte face à des bandits, mais toujours, il se sentait trop faible pour pouvoir le faire.

Azazh continua donc de grandir aurpès d'une soeur, d'un père, d'une mère et d'un frère de plus en plus absent. Son frère finit par se marier et décida de vivre avec sa femme. Son absence ne fut pas regrettée, sa mère chérissant toujours plus sa fille adotpive au regard perdu. Elle ne semblait jamais être là, toujours absente dans son regard, un regard vide de sens, ou plutôt, sans expression, pourtant sa mère adotpive l'aimait, et son père faisait la même chose qu'avec lui, mais son amour allait vers son dernier fils, un fils aux moeurs irréprochable, à la technique de combat impeccable, aux études studieuses. Parfois, la nuit, des querelles éclataient entre les vieux mariés, pour savoir lequel des deux enfants, il fallait le plus chérir et toujours, ils finissaient par s'embrasser, chacun s'occupant d'un enfant.

Azazh passait bientôt le plus clair de son temps dans la bibliothèque familiale, lisant des livres d'histoire, des livres au tournure philosophiques, des livres si anciens que les titres et les auteurs s'éffaçaient peu à peu. Il lisait sans cesse, pour le bonheur de son père, le malheur de sa mère qui ne l'aimait plus comme elle l'avait aimé. Elle passait ses journées à éduquer sa jeune fille, lui apprenant les bonnes manières, les bonnes paroles, le comportement lors de cérémonies officielles. La famille recomposée commença à passer de soirées mondaines en soirées mondaines, le père présentant son fils prodigieux aux hauts dignitaires présents, la mère présentant sa fille aux jeunes nobles qui cherchaient encore une épouse. Ainsi, peu à peu, Azazh découvrit le monde des politiciens, de la haute magistrature, un monde qui lui plaisait mais en même l'effrayait. Il avait alors quinze ans.

Deux années de plus passèrent, deux années qu'il passa avec douceur, s'entraînant encore, battant même son maître, priant toujours avec plus de ferveur Honoreus. Il vivait sous le toit familial avec plaisir. Sa soeur, d'un an sa cadette, vivait de plus en plus loin de lui, changeant de couloir, allant dans une pièce lors d'un de ses passages. Elle l'évitait pour des raisons qu'elle seul pouvait savoir. Quinze années qu'il vivait dans cette maison, et depuis une année, il ne mangeait plus avec ses deux parents. Son père était présent et ils discutaient de leur journée respective avec toujours autant d'entrain qu'auparavant. Sa mère mangeait avec sa soeur, ainsi allait sa vie familiale depuis quelques mois maintenant.

Puis un jour, le drame le plus terrible survint. Un drame qui anéanti ses plus grands espoirs de vivre en paix. Un jour qu'il rentrait de son cours de maniement des armes, après avoir battu son maître une fois de plus, Azazh, arme au flanc, heureux car son dernier frère venait une fois en visite dans la famille, ouvrit la porte devant un désastre. Son frère, qui était venu avec sa femme et ses jumeaux, était allongé, sur le sol, baignant dans son sang, la gorge remplie de son sang.


"Un désastre... Notre... Notre soeur, Kaï... Kaïla est devenue... devenue folle... Protège le rest..."

Et son frère donna ses derniers dans un soupir, sa tête tomba sur son flanc, inerte, blême, les yeux vitreux, plus rien n'était visible sur son visage. Un dernier filet de sang coula de sa bouche, Azazh regarda encore quelques secondes son frère, des larmes ruisselant le long de ses joues. Il déposa la tête de son frère, fermant délicatement les yeux. Tout son esprit était animé d'une haine sans limite, une haine qu'il n'arrivait pas à contrôler. Il avançait dans les couloirs, aucune lumière ne les éclairant, mais l'odeur de sang y régnait. Un carnage s'était déroulé, partout ! Partout du sang, sur le sol, aux murs... sur le toit. Une fureur énorme avait agi dans ces couloirs. Il avançait, arme au poing, les entrailles nouées par la haine et la peur de la suite. Une porte était entrouverte, la porte de sa chambre, là, il découvrit trois êtres qui lui était inconnu. Mais son raisonnement l'amena à la conclusion rapide :

"Non, qui a bien pu commettre de telle atrocité ? Tuer deux enfants et une femme sans défense. Après mon frère, cet être a tué ma belle-soeur et mes neveux ! Je vais lui faire regretter cet acte, JE LE JURE !"

Puis, après avoir fermé les yeux éffrayés des trois personnes et avoir mis un drap sur leurs corps, il ressortit, encore plus déterminé à tuer le monstre qui avait commis cet acte. Plus il avançait, plus il craignait de voir son père adoptif, couché, mort. L'odeur de sang était encore plus forte que dans les endroits où il était passé, et un bruit commençait à se faire entendre, un bruit de succion, un bruit qui ne lui plaisait guère. Arme au poing, il entra dans la majestueuse salle à manger, qui, maintenant, servait à un festin auquel il aurait préféré ne jamais être invité. Il découvrit son père, sur la table, transpercé d'un chandelier et sa soeur, sa soeur qui était si discrète, était assise sur sa mère, buvant le sang à la gorge même. Ainsi, il découvrit l'horreur d'un drame qui resterait gravé dans sa mémoire.

"Kaï... Kaïla, est-ce toi ? Je ne... Je ne te reconnais pas !"

Elle se releva, les yeux exprimant pour la première fois quelque chose, quelque chose d'horrible, le délire dans toute sa perversité. Des dents qui ressemblaient à des crocs, des griffes à la place des ongles, du sang sur le visage, un sourire aux lèvres, une vision d'horreur s'imposait à lui.

"Pourtant, je suis toujours la même. J'ai attendu si longtemps pour accomplir ce geste. Ce geste que mon père m'a demandé il y a sept ans maintenant."

"Pou... Pourquoi ?"

"Le plaisir, la joie de tuer."

"Mais pourquoi contre ma... famille ?"

"Le hasard a fait cela, je m'en fiche de ta soi-disante famille."

La colère monta du fond de ses entrailles, sa soeur souriait, d'un sourire si démoniaque que le pire des bandits en aurait eu peur. Il brandit son épée, se mettant en garde, les deux mains sur la garde.

"TU VAS MOURIR, MONSTRE !"

Elle commença un rire si démoniaque que la peur le tenallait, elle prit l'épée qui était accrochée au mur et, elle aussi se mit en garde, sourire au lèvre. Elle fit un bond au-dessous de la table et atterit devant lui, du sang au bout des lèvres.

"Alors, prêt... Mon frère ?"

Et elle commença à frapper de toutes ses forces, mais malgré sa rapidité, elle ne pouvait désarmer le guerrier aguerri qu'était devenu Azazh. Il ne faisait que de se défendre de peur de frapper sa soeur, pourtant, s'il voulait venger son père, sa mère, son frère ainsi que ses neveux et sa belle-soeur, il devrait attaquer à un moment où un autre. Il savait qu'il devrait le faire mais il attendait le moment décisif, il attendait qu'elle attaque trop fort et qu'elle ouvre sa garde, comme son maître lui avait appris à faire. Et le moment arriva où elle ouvrit trop sa garde et il put s'y enfoncer. Sa haine grandit encore quand il pénétra la chair de son ancienne soeur, et au lieu d'arrêter les souffrances, il enfonça sa lame en strie encore plus loin, jusqu'à voir le sang couler des lèvres rougies par le sang de sa famille.

"Puisse Honoreus t'aider dans l'au-delà !"

Et pour achever son combat avec honneur, il retira son épée du corps du vampire, la laissant mourir dans son sang. Puis, au lieu de partir, il décida tout de même de lui donner les honneurs funéraires, il lui ferma les yeux, fit une prière pour son âme et la recouvrit de la nappe qui était sur la table. Puis il se releva, essuya son épée sur un des rideaux qui pendait encore aux fenêtres, puis il la rengaina. Puis il arracha les autres rideaux, se dirigeant vers les deux autres cadavres de la pièce, son père et sa mère adoptive. Une chose le frappa quand il arriva près de sa mère, elle n'était pas morte d'inquiètude comme le reste de la famille. Non, elle semblait comme heureuse d'être morte. Il les positionna l'un contre l'autre, leur fermant les yeux, les pleurant avec toutes les larmes de son corps, puis leur adressant une dernière prière à leur âme avant de les recouvrir sous les lambeaux de rideau. Puis il se releva, se dirigeant vers la porte, les larmes lui coulant sur les joues, il venait de perdre le reste de sa famille en une nuit. Une nuit et tout avait changé ! Mais une question tournait dans sa tête, pourquoi sa mère n'était-elle pas effrayée ? Et ses dents, ils ressemblaient à des canines de chiens, ses ongles étaient sombres, moins bien taillés que d'ordinaire. Il le savait, il ne saurait jamais la vérité, à moins de retrouver l'homme qui avait amené la vie sept ans auparavant, mais il pouvait être n'importe où.

Il sortit au plein air, respirant l'air pur, libéré de cette haine, il adressa encore une prière à tous les morts, puis se rendit en ville pour signaler le meurtre auquel il venait d'assister et qu'il venait de juger sommairement. La Justice décida de ne pas retenir quoi que ce soit sur l'affaire puisqu'il n'avait fait que se défendre contre le monstre qu'était sa soeur. Le reste de sa famille fut ensevelie au cimetière avec les autres, puis, après avoir célébré la journée aux offrandes, il se mit en quête d'une nouvelle vie, une vie qui pourrait le combler, une vie d'aventures mais aussi de prières !

Ainsi il partit sur les routes, cherchant des batailles où il pourrait consoler les âmes en peine, où il pourrait mettre son épée au service d'une cause juste, de mettre ses connaissances aux services des démunis, de protéger la femme et l'enfant... Il devint un paladin, un homme de prières et d'épée, un homme au service de son Dieu et du Peuple. Une nouvelle vie commença le jour où ses parents, même adoptifs, moururent sous les crocs de sa soeur cadette.



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MessageSujet: Re: Azazh, paladin d'Honoreus (Validée)   Azazh, paladin d'Honoreus (Validée) EmptyVen 11 Juin - 14:28

Je ne sais pas si ta fiche est terminée, mais avant d’aller trop loin voici quelques petits détails à éclaircir :

Je te souhaite officiellement la bienvenue! Ton histoire jusqu’à l’apparition de ta *sœur* ne comporte aucun problème. Cependant le duel contre une vampire en laissant supposé que celui qui la amené dans votre maison l’avait déjà transformé sept ans plus tôt me cause quelques interrogations qui devraient être répondu. Le fait que votre famille ne se soit douté de rien jusqu’au jour fatidique me semble farfelu surtout si sa mère s’occupait véritablement d’elle. Ce qui veut dire que soit, la mère était au courant, soit elle c’est fait transformé un peu plus tard.

Ensuite, si il s’agît d’une vampire transformé il y à déjà sept ans, elle aurait déjà acquis certain avantage de son vampirisme, un vampire est une créature puissante en soit. Si toutefois tu explique que c’est une vampire fraîchement transformé, les circonstances me causerais un peu moins de problème!

Lorsque ce détail sera changé ou éclaircie, j’accepterais ta fiche et tu seras Paladin à l’essai!

(Sinon c’est une très belle fiche!)
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MessageSujet: Re: Azazh, paladin d'Honoreus (Validée)   Azazh, paladin d'Honoreus (Validée) EmptyVen 11 Juin - 14:45

J'ai fait la petite modification, laissant planer le doute autour de l'affaire. C'est volontaire !

J'ai terminé, enfin, je crois.
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MessageSujet: Re: Azazh, paladin d'Honoreus (Validée)   Azazh, paladin d'Honoreus (Validée) EmptyVen 11 Juin - 14:48

Tout est en ordre! Merci pour les éclaircissement! Tu peux dès à présent rejoindre les autres habitans de Terrebelum à la Place St-Odimir (Là ou se trouve le grand marché et la basilique d'Honnereus!)

Bon jeux!
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MessageSujet: Re: Azazh, paladin d'Honoreus (Validée)   Azazh, paladin d'Honoreus (Validée) EmptyVen 11 Juin - 14:49

Merci bien, je m'y rends de ce pas.
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MessageSujet: Re: Azazh, paladin d'Honoreus (Validée)   Azazh, paladin d'Honoreus (Validée) Empty

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