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| La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) | |
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+5Aeilis Noctisia Azazh Ledric Vahamon Gadadngor 9 participants | |
Auteur | Message |
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Gadadngor DISC. DE SHASKA
Messages : 219 Date d'inscription : 04/12/2009 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Dim 30 Mai - 18:05 | |
| Écris par Drakk!
De loin vous pouvez voir ce gigantesque bâtiment qui s’élève au-dessus de tous les autres. Il semble si loin, mais en même temps si grand que vous ne savez plus très bien la distance qui vous en sépare. Une demi-sphère d’un blanc étincelant surmonte l’édifice qui vous fait deviner sa nature. C’est une basilique comme vous avez rarement vu. En vous rapprochant, il y a plusieurs choses qui retiennent votre attention. Il y a une foule de gens qui se pavane sous un soleil chaud et réconfortant autour d’une fontaine monumentale. Celle-ci représente un oiseau de proie dans toute sa splendeur : comme s’il plongeait ses griffes dans l’étang pour en extirper des giclées d’eau. Autour de celle-ci sont bien entreposés des bancs portant l’emblème d’un Dieu que vous connaissez : Honoreus divinité du bien. Des grands drapeaux sont affichés sur cette place publique portant la même effigie qu’il y a sur les gradins. C’est un faucon aux plumes d’un rouge flamboyant et au bec doré.
Le pavé uni vous mène jusque devant la basilique St-Odimir. C’est grâce à la fresque, elle aussi colossale, que vous apprenez son nom. Elle est bien plus haute que vous l’aviez imaginé, une douzaine de mètres environ, des sculptures ornent les bords du portail et la porte est faite de bronze. Les sculptures sont des hommes de marbre, tenant épées et bouclier, et ils semblent être portés par le vent, dans une rafle d’air : élément maitrisé du dit Dieu. Ces sculptures vous font penser à la milice qui est toujours à l’affût sur la place publique.
À l’intérieur du lieu de culte, tout est illuminé par les splendides vitraux. Vous les avez bien remarqués, de l’extérieur, ces chefs-d'œuvre aux formes complexes. Il aura fallu beaucoup d’heures de travail afin de représenter Honoreus à travers ces fenêtres colorées. On peut y voir des boucliers tenus par des hommes, signe de protection, et d’autres symboles religieux comme le poing de l’honneur. Des colonnes soutiennent le plafond magnifiquement peint. Ces colonnes ont été sculptées avec une grande finesse au point qu’aucun défaut n’est perceptible. Elles sont cylindriques, faites de marbre et bien polies par les anciens artisans de la cité de Terrebelum. Leur nombre est indomptable au fur et à mesure que vous avancez, il y en a tellement.
Arriver au bout de cette grande allée au tapis rouge, entourée par les colonnes, il y a un autel sacré et deux portes dont vous savez leur accès restreint. Seuls les grands prêtres, les hauts placés dans la hiérarchie de Terrebelum et quelques exceptions peuvent accéder à ces lieux secrets. Quiconque oserait traverser la frontière, représentée par une petite clôture de bois, subirait le calvaire des gardiens que vous aviez remarqués aux quatre coins de la basilique. Ceux-ci, bien armés et en tenu de guerre, sont les fidèle représentant, et protecteur, des personnes qui habitent ce sanctuaire.
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| | | Vahamon Criminel, etc.
Messages : 21 Date d'inscription : 02/06/2010 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Elfe Classe :: Maître de l'Esprit Réputation :: -10
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Mer 9 Juin - 18:02 | |
| Le visage décharné par l’énergie magique qui lui avait brûlé la peau, Vahamon observait les étranges brûlures qui parsemaient son facial. Ses yeux luisants d’une couleur étrange il se rappelait de ce rêve étrange qu’il avait fait à travers le voile, il avait eu l’étrange sensation qu’avant cet instant il n’avait jamais existé. Une sensation bien étrange que l’elfe ne parvenait pas malheureusement à expliquer. Touchant délicatement ses blessures, il remarqua de nombreuses rides sur son corps qui n’avait jamais été là au par-avant. Le voile avait véritablement un effet pervers sur ceux qui osaient le traverser et sans le moindre doute ceux qui osaient défier les entités qui l’habitaient. Néanmoins Vahamon n’avait senti aucune peur, une sensation bien étrange qu’il n’arrivait pas a discerné, une sensation qui envahissait son corps le poussait à agir plus activement qu’il ne l’aurait fait autrefois. Ses pensées furent soudain interrompues par une servante qui dissimula adroitement son malaise en voyant son visage brûlé, ses yeux à la fois curieux et apeuré l’observaient comme si il n’avait été qu’une vulgaire créature de foire. Dans un soupir il lui arracha la missive qu’elle tenait entre ses mains et lui ordonna de sortir d’un simple geste. Celle-ci habituée au silence de son maître, l’obéie rapidement et le mage fût seul avec la missive qu’il venait de recevoir. Ses mains tremblèrent à l’idée de l’ouvrir, avec une excitation mal dissimulée il prit un coupe-papier fait en écorce de cerisier et ouvrit l’enveloppe en s’entaillant maladroitement la paume de sa main droite.
«Monsieur Vostros, le vénérable Juge de Terrebelum, suite à un long cycle de délibération dans le plus grand des secrets, a finalement le regret de vous annoncer que votre candidature pour le poste de Conseiller des Elfes a finalement été rejetée. Bien que vous possédiez toutes les aptitudes requises pour ce poste et que vos recherches à travers la toile vous ont propulsé à l’avant-scène du domaine ésotérique, vos allégeances politiques antihumains seraient néfastes pour les relations entre le peuple des elfes et celui des humains. Nous vous remercions néanmoins d’avoir daigné contribuer à l’effort démocratique et à avoir ramassé le nombre de sulfurages nécessaire à la présentation de votre candidature. Si toutefois vous êtes intéressés par un poste d’archiviste de Terrebelum, cela nous ferait plaisir d’appuyer votre candidature dès l’avènement du cycle prochain. Que la gloire d’Honnereus guide votre âme et que la justice anime votre cœur. »
Le reflet du mage à travers le miroir démontrait parfaitement son état d’âme, la couleur de sa peau blanchâtre, les brûlures sur son visage semblait prendre une intensité remarquable dût à la rougeur qui s’affichait maintenant sur les morceaux intacts de ses joues. La chaleur envahissait son corps, brûlant d’un désire qui lui était à présent refusé. Comment avaient-ils osé lui interdire ce poste avec tout ce qu’il avait fait pour eux? Le nombre de pièces d’or qu’il avait dilapidées pour satisfaire le bien-être du grand juge de Terrebelum n’avait finalement servi qu’à attiser sa méfiance… Et pourtant, celui-ci lui devait ce poste, il était le seul humain qu’il avait respecté, le seul être humain qui avait gagné son respect par ses discours. Ce n’était malheureusement que de la pacotille que de la fumer servant à dissimuler la suprématie des humains face aux autres races habitantes conjointement la citée. Vahamon ferma les yeux, respirant profondément il devait maîtriser sa colère, malgré le fait qu’il avait envisagé un refus, il en éprouvait toute la déception.
Sa propre stupidité le tenaillait ardemment, la confiance qu’il avait investie en se juge n’avait eu d’effet que de la manipuler lui laissant croire qu’il était presque assuré d’obtenir le poste qu’il avait tant désiré. Ont c’était joué de lui, ont lui avait pris sa fortune sous de faux motifs et maintenant il n’avait même pas obtenu le poste pour lequel il avait tant dépensé. « Nous avons besoins de votre contribution, lui avait-on fait entendre, Shiliak est notre ennemi à tous et nous devons investir dans notre propre défense. Vous pouvez nous aider volontairement et vous serez allègrement récompensé du poste que vous désirez, sinon nous devrions saisir votre fortune par des moyens plus drastiques. » Vahamon avait été berné par sa propre candeur, par sa propre naïveté… Cependant, le voile avait transformé l’être qu’il était, forgeant son caractère de manière plus décisive, ses pensées étaient beaucoup plus tranchées vers une ambition constante. Les sous-peuples de Terrebelum méritaient l’égalité, les humains n’avaient que trop longtemps exercé leurs influences néfastes en divisant les elfes et les nains.
L’elfe porta à son visage son masque de fer, dissimulant ses nombreuses blessures, il ne désirait aucunement se soumettre à la moquerie de ses congénères. Revêtant ses habits d’un noir obscurs, il ne savait pas lui-même pour quelle raison il appréciait autant ce style vestimentaire. Il ne portait pas ses habits pour intimider qui que ce soit, cependant lorsqu’il voyageait à travers les Décombres, il s’assurait une certaine sécurité en imposant le respect. L’elfe enfila ensuite une courroie autour de sa taille parsemée de petites dagues toutes aussi tranchantes les unes que les autres. Sa magie lui permettait de déplacer les objets comme il le souhaitait et cette sorte d’arme légère ne requérait qu’une infime partie de sa concentration, ainsi donc il pouvait en animer quelques-unes à la fois et prendre ses adversaires plus aisément en défaut. Certains maîtres de l’esprit étaient capables de soulever jusqu’à trois épées à la fois, malheureusement ce n’était pas le cas de Vahamon, plus les objets étaient lourds, plus ils demandaient une grande concentration.
Qui plus est, l’arme véritable du maître de l’esprit résidait principalement dans leurs capacités à manipuler l’énergie du voile de sa forme la plus brute. Les sorciers et les mages devaient transformer cette énergie en éléments ou encore en sortilège, les prêtres eux utilisaient l’énergie du voile par l’entremise de leurs Dieux alors que les druides influençaient directement la matière physique de leur environnement immédiat. Les Maîtres de l’esprit étaient donc des druides du voile, mais avec des capacités un peu plus limitées. Ce don se transmettait de génétiquement et cela demandais plusieurs années afin de le maîtriser totalement. Vahamon était encore jeune et inexpérimenté dans la maîtrise de cette énergie, néanmoins il était capable de tenir tête à des sorciers de même niveau sans grande difficulté. L’utilisateur de magie sorti finalement de son manoir d’un pas rapide, traversant les décombres sans même se retourner il devait se rendre à la grande basilique, là ou les manifestants revendiquant l’égalité des elfes et des nains étaient censés se retrouver.
Lorsqu’il arrivait finalement à la grande place publique, certains elfes lui serrèrent la main, d'autres le dévisageaient d’un regard noir et la plupart des nains riaient allègrement de sa tenue. De nombreux gardes humains entouraient les manifestants s’assurant du bon déroulement de cette activité, c’est alors que les hauts dignitaires de Terrebelum firent leurs apparitions en assurant que les politiques qui étaient mis en place avaient pour but de protéger les elfes et les nains. Vahamon s’avança plus ardemment au milieu de la foule afin de se rapprocher de la balustrade improvisée, puis sans aucune retenue il s’emporta et éleva la voix pour que la foule puisse entendre sa voix.
«Des elfes et des nains meurent chaque jour, s’écria-t-il de sa voix métallique, afin que votre noblesse puisse s’assurer d’obtenir les postes les plus importants de *votre* cité. Nos peuples sont à bout de souffle, vous avez pris notre or, notre magie et notre technologie pour ensuite nous confiner dans un quartier malsain manipulé par une milice corrompue! Vous nous interdisez les postes les plus avantageux alors que seuls les ignobles traîtres qui partagent l’entièreté de vos politiques sont admis. Shiliak n’est qu’un misérable prétexte pour assouvir vos désirs de domination sur nos peuples. Sans nous, la sphère n’existerait pas… et comble de l’insulte seule une infime partie d’entre nous peuvent y accéder. Mais à quoi bon s’attendre d’un peuple qui est incapable de s’occuper de ces propres problèmes, vos confrères humains malaisés n’obtiennent aucune aide, vos bébés meurent de faim alors que la noblesse prospère. La cotisation du commun des mortels ne fait qu’augmenter alors que pour la noblesse, elle se traduit en pot de vin. Est-ce trop demander d’obtenir de la part de ceux qui nous gouvernent un minimum de respect? »
D’un léger sourire, il observait une partie de la foule appuyer ses propos alors que d’autres rejetais catégoriquement ses opinions. Néanmoins, il avait provoqué ce qu’il désirait, deux gardes s’avancèrent vers lui, leurs lances prêtent à l’empaler si il effectuait le moindre mouvement brusque. Tous connaissaient l’histoire de la famille Vostros, à l’origine de la grande rébellion sanglante des elfes qui avaient mis à flots et à sang le quartier de l’ancienne noblesse humaine. La provocation n’avait eu d’autre but que son arrestation, plus il réussissait à provoquer l’indignation de son peuple, plus il réussirait à obtenir le poste qu’il convoitait. L’elfe leva légèrement la main droite à la hauteur de son torse et se concentra sur la lance d’un des gardes qui se rapprochaient, lorsque l’un des deux fut suffisamment proche, il força l’arme grâce à ses pouvoirs de s’enfoncer directement dans son ventre. Le garde contrôlant l’arme fût pris par surprise alors que son arme s’enfonça dans l’abdomen de celui qu’il devait arrêter. La foule se dispersa alors que Vahamon s’effondra sur le sol, l’arme du garde toujours enfoncé dans son corps. Simulant faussement l’indignation il eut un léger sourire que personne ne pût percevoir à cause d’un masque de fer et malgré la douleur il en était entièrement satisfait.
« Pourquoi tant de violence, souffla-t-il d’une voix faussement dramatique, non je vous en pris, ne me tuer pas! »
De nombreux gardes l’encerclèrent, tous s’interrogeant sur la marche à suivre. Les hauts dignitaires de Terrebelum pestèrent bruyamment tout en retraitant vers un endroit plus adéquat alors que les manifestants observaient la scène incrédule. Que serait la suite des choses? Nul ne le savait…
Dernière édition par Vahamon le Dim 13 Juin - 18:36, édité 2 fois | |
| | | Ledric INCONNU
Messages : 19 Date d'inscription : 31/05/2010 Age : 33 Localisation : Terrebelum
Biographie du Personnage Race :: Demi-Elfe Classe :: Spadassin Réputation :: 3
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Jeu 10 Juin - 1:45 | |
| Étouffante. Voilà comment on aurait pu décrire l'atmosphère qui régnait aux alentours de la Grande Place. Nul n'aurait pu prédire ce qui venait tout juste d'arriver près de la Basilique. La foule criait avec raison son mécontentement face aux autorités et aux gardes de la place. Les témoins directs de l'attaque de la milice armée se bousculaient afin de rester hors du cercle ainsi créé pour contenir celui qui venait de s'exprimer. Chaque regard était automatiquement dirigé vers l'elfe blessé, certains se bousculaient pour obtenir la meilleure vue, personne ne voulait manquer ce qui pourrait être la suite d'un évènement marquant la révolte des elfes faces aux dirigeants de Terrebelum.
Vous l'auriez sans doute deviné, une attention publique ainsi fixée à un endroit précis, il devient donc d'une infantile facilité de pouvoir se promener inaperçu dans les environs. Cape brune, démarche d'une allure quasi-féline, regard introuvable, Ledric avait tout d'un voleur. Passant devant les établis des marchand environnant, il subtilisait ce qu'il voulait. Il faut avouer que quand les stands sont déserts et que même les pauvres propriétaires n'y sont pas, nul besoin d'être un voleur qualifié pour obtenir quelques herbes médicinales aussi gratuitement qu'aisément.
Déambulant ainsi devant les quelques stands, Ledric récupéra seulement le strict nécessaire afin de poursuivre sa route vers Melvedel. Une fois la bourse pleine, le demi-elfe fit volte-face se dirigeant vers la sortie de la ville la plus près. Il coupa vers une ruelle dans le but d'éviter l'engouement de manifestants et de simples curieux. Il souhaita pouvoir sortir de cette ambiance tant étouffante que mouvementée le plus rapidement possible sans anicroche, mais que l'on en soit tous témoins, Ledric succomba à son propre démon intérieur, une curiosité devenue maintenant affamée en entendant les cris croissant de la foule.
Les gens s'exclamaient en parlant de trahison de leurs chefs, d'autres punissant les agissements controversés des gardes qui, eux, regardaient leurs mains sans trop comprendre ce qu'y les avait poussé à attaquer ce simple manifestant pourtant bien vêtu pour un simple habitant de Terrebelum. Ce dernier, dorénavant transpercé de trois lances au niveau de l'abdomen, tentait tant bien que mal de se relever. Un genou au sol, il releva la tête, regardant tout autour de lui, il empoigna l'une des lances et la retira d'un geste vif, laissant ainsi couler le sang sur le pavé de la Grande Place. Cela semblait bien faire parti de son plan. On aurait dit qu'il voulait obtenir la pitié de la populace et de ce fait, diminuer la crédibilité des dirigeants humains.
Soudain, un des ces dignitaires osa descendre de sa balustrade, se mêlant ainsi à la foule qui le laissa marcher à son aise. Il s'approcha tranquillement des gardes et de leur nouvelle "prise". L'humain se pencha devant l'elfe blessé et lui soupira à l'oreille : "J'ai bien compris votre petit tour de passe passe. Croyez-moi, je ferai en sorte que vous ne le reproduisez plus..." Il se leva et marcha vers les gardes. Il leva la main droite pour ordonner à ses miliciens d'en finir avec l'elfe, mais le seul son qui sorti de sa bouche fut un cri de douleur. Une flèche venait tout juste de se ficher dans l'articulation de son coude. L'elfe, toujours agenouillé, profita du détournement de l'attention des gardes pour se relever et retirer, d'un geste brutal, les deux lances restantes de son abdomen.
La population maintenant devenue hystérique, le moment était venu pour Ledric de sortir de ce bourbier au plus vite... | |
| | | Vahamon Criminel, etc.
Messages : 21 Date d'inscription : 02/06/2010 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Elfe Classe :: Maître de l'Esprit Réputation :: -10
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Jeu 10 Juin - 9:10 | |
| La surprise de l’elfe fût à sont apogée lorsque deux autres lances s’enfoncèrent dans son abdomen. Jamais il n’aurait crût que son plan échouerait aussi lamentablement, du moins jamais il n’aurait cru qu’il devrait sacrifié une aussi grande quantité de sang pour parvenir à ses fins. Les gardes le connaissaient, nul n’avait besoins de relever son masque de fer pour s’apercevoir qu’il s’agissait bel et bien de Zekal Vostros, le passé de sa richissime famille était sans le moindre doute teinté d’un sentiment général de rébellion. Ses ancêtres avaient toujours été de grands défenseurs du droit des elfes, face aux humains, certains même, avaient été le point culminant du déclenchement de la libération des esclaves elfes. Ses ancêtres avaient tout sacrifié pour réussir ce tour de force, leur fortune avait été accumulée au détriment de la noblesse humaine qui habitait autrefois les décombres, la famille Vostros était donc par définition une cible de choix pour tous ses humains qui avait un amer souvenir du passé. Ses pensées tourbillonnèrent dans sa tête, si il n’avait pas d’habits aussi amples, ont aurait pût voir la pâleur de son corps prendre une teinte rougeâtre, car le sang pompé dans ses veines se déplaçait affreusement rapidement. Le mage observait la foule, son sourire s’évanouit avec un véritable sentiment de crainte, les deux autres gardes qui venait de lui enfoncé chacun une lance l’observait d’un regard moqueur, leur chef cependant, un homme costaud et balafré ne semblait pas partager ce plaisir ignoble qui animait le cœur des deux subordonnées.
Le mage le regardait dans les yeux, l’implorant de faire quelque chose, celui-ci détourna le regard, il savait que les ordres qu’il pourrait donner en sa faveur seraient irrémédiablement contrés par l’un de ses supérieurs directs. Les soldats étaient assoiffés de sang, ceux-ci servaient de garde de la citadelle depuis trop longtemps, ils n’avaient jamais connu la guerre de leurs naissances et leurs désire de violence décuplait de cycle en cycle. Des soldats entraînés à tuer, des gardes aussi précis que dangereux, ceux-là mêmes qui étaient préparés à une éventuelle guerre contre Shiliak voyaient en cette occasion bien précise une chance de laisser leurs sombres coté contrôler le moindre de leurs désires. Les humains agissaient quelques fois tels de véritables animaux, l’odeur du sang les excitait et l’idée de tuer un elfe devait très certainement combler un réconfort malsain. Vahamon observa la foule en suffoquant derrière son masque, sa respiration s’était intensifiée beaucoup plus rapidement qu’il ne l’avait imaginé, les individus qui lui étaient immédiats pouvaient aisément entendre son souffle s’intensifier. Quelques gardes arrivèrent en renfort et ceux-ci se chargèrent rapidement de tenter de disperser la foule avec un professionnalisme qui en était presque décourageant. Ils semblaient avoir été préparés à cette éventualité, armé lourdement de puissante armure de plate, une flèche n’aurait fait qu’ébranler les gardes sans toutefois les tuer.
Vahamon n’était cependant pas aussi faible que ses nouveaux adversaires l’auraient cru, le sang n’avait pas encore commencé à jaillir abondamment de ses blessures, car les lances étaient toujours en place. La douleur elle, s’intensifiait d’une méthode beaucoup plus vicieuse qu’il ne l’aurait crût. Cette même douleur prenait la forme d’un courant froid traversant son corps en provenance de ses blessures, son regard à présent livide alimentait son propre désir de survie, mais son corps ne semblait pas vouloir obéir à sa volonté. Il tenta de se relever, les trois lances toujours fichés dans son abdomen, les gardes l’observaient attentivement ce délectant de la scène avec une perversité à peine dissimulée, la foule vilipendait les gardes d’injures de toutes sortes ne faisaient qu’alimenter les tensions régnantes dans cette atmosphère chaotique. Tous être qui était présent en ce moment était à cran, prêt à exploser à la moindre occasion et la nervosité des gardes se laissait entrevoir par l’odeur nauséabonde de sueur qui se dégageaient d’eux.
L’elfe retomba soudainement sur ses genoux, son corps impuissant tentait de se relever, cela n’avait certainement pas fait parties de son plan, du moins, les deux autres lances lui avaient causé l’effet d’une mauvaise surprise dont la douleur l’empêchait de se concentrer sur l’improvisation dont il devait désormais faire preuve. L’elfe soupira fortement, puis dans un geste faussement théâtral, car il n’avait plus la force de faire exactement ce qu’il désirait, il enleva son masque de fer et le projeta dans la foule. Les gardes ressentirent alors un profond malaise lorsqu’ils aperçurent le visage brûlé de leurs victimes, certains d’entre eux reculèrent de surprise alors que d’autre préférait s’éloigner vers la foule afin de lui tourner le dos. L’elfe rassembla toutes ses forces et enleva finalement une première lance de son abdomen. Au fur et à mesure qu’il tirait sur celle-ci, il ressentait la douleur s’intensifier et lorsque l’arme tomba finalement sur le sol, il s’écroula une seconde fois à genoux dans un cri de douleur guttural.
C’est alors que dans une confusion la plus totale, un des dirigent de Terrebelum s’avança vers lui pour lui chuchoter à l’oreille qu’il savait ce qu’il était en train de faire et qu’il ne le laisserait pas recommencer. Le chuchotement résonna à ses oreilles comme une étrange mélodie qui ne fit qu’augmenter son désir de survivre. Se concentrant sur la foule qui l’entourait il aperçut soudainement une flèche voler à une vitesse exceptionnelle dans sa direction, le mage ferma les yeux revoyant des épisodes de son existence qui l’avait marquer, en quelques secondes il réalisa que sa vie n’avait été qu’un vain combat dans l’espoir de percer les secrets du voile alors qu’il avait laissé de coter sa véritable existence. 3 secondes s’écoulèrent et il n’était toujours pas mort, c’est alors qu’un bruit sourd résonna à ses oreilles, le son d’une flèche transperçant la chaire, il ouvrit les yeux et aperçus avec étonnement que le dignitaire humain s’était effondré sur le sol.
Sans attendre son reste, l’elfe profita d’un sursaut d’énergie et se leva soudainement sur ses deux pieds en retirant rapidement les deux autres lances qui le tenaillaient de douleur. L’elfe faillit de nouveau s’effondrer, la douleur était allègrement perceptible et ses jambes semblèrent défaillirent contre sa propre volonté. En ce moment précis, la seule chose qui le tenait toujours debout était sa propre magie. Se concentrant sur ses jambes, il tenta d’alléger le poids de son corps afin que le sang puisse continuer à circuler dans ses veines. Ce concentrant toujours aussi ardemment, il tenta de retenir son propre sang de s’échapper de ses blessures et bien qu’un bon litre de cette substance visqueuse avait réussi à s’échapper, il espérait retenir l’hémorragie suffisamment longtemps pour qu’il ait le temps de fabriquer un bandage de fortune. Pour le moment une seule chose comptait à ses yeux, s’échapper de cet enfer et comme si sont vœux avait été exhaussé, deux elfes s’élançaient vers lui afin de lui porter secours. Il aperçut les gardes distraits du coin de l’œil sortir de leurs torpeurs et s’avancer vers eux à toutes jambes. S’appuyant sur les épaules de ses sauveurs il prit le temps de les regarder avec attention pour finalement remarquer qu’il s’agissait de deux malfrats réputés dans le quartier malfamé des Décombres. Hésitant, l’elfe se laissa guider alors que la foule s’éparpillait tout autour d’eux, ils échappèrent maladroitement aux gardes qui dans la plus grande des confusions arrêtaient tous ceux qui se mettaient en travers de leurs chemins.
Vahamon ferma les yeux un instant afin de se concentrer plus adroitement sur ses blessures et s’assurant que sa magie ne cèderait pas, il les rouvrit pour se sentir soudainement projeté à l’arrière d’un chariot débordant de fruit. Le regard ferme, les deux elfes le dévisagèrent et tout aussi gratuitement que promptement l’un de ses deux sauveurs le frappa violent au visage d’un coup de poing parfaitement équilibré. La douleur inattendue, fit perdre toute concentration à l’elfe et le sang qu’il avait tentés d’arrêter de s’échapper à l’aide de sa magie, s’écoula brutalement de ses blessures telles un barrage cédant sous la pression. Étonnés, les deux malotrus reculèrent tout en se murmurant à l’oreille d’inaudibles paroles. L’elfe tenta de réduire l’hémorragie de ses blessures, il déchira les pans de sa tunique afin de fabriquer un bandage de fortune. Heureusement, le tissu qu’il portait avait une bonne densité et une épaisseur qui absorba en grande partie le sang qui s’écoulait de ses blessures. Quelques minutes plus tard, ses blessures étaient bandées et son corps alimenté par l’adrénaline lui permis de se relever de faire face à celui qui l’avait frappé. Tous deux se dévisagèrent un long moment, le temps sembla s’arrêter soudainement, l’activité qui se passa autour d’eux n’avait plus guère d’importance, d’ailleurs les gardes ne s’occupaient plus d’eux, ils tentaient de forcer la foule à reculer de la balustrade et à se disperser. Le maître de l’esprit tentait de sonder le regard de son adversaire, il avait déjà vu ce malotru ailleurs que dans les décombres, mais il était incapable de se rappeler où…
C’est alors qu’il aperçut un petit groupe de trois humains se diriger vers eux, ceux-ci étaient vêtus d’habit de milicien et leur visage ne dénotait aucun amusement à la vue de la situation. Les deux elfes l’empoignèrent alors par les bras et le forcèrent à se diriger vers les miliciens. Le visage brûlé de Vahamon se déforma alors par la peur, il comprenait à présent la raison qui avait poussé les deux elfes à l’éloigner des gardes, les miliciens désiraient le récupérer avant les gardes s’en doute pour l’interroger… Le mage se rappelait sans aucun problème ce que signifiaient les interrogatoires de la milice, une mauvaise blague consistant à frapper le *suspect* jusqu’à ce qu’il avoue avoir commis un crime. Après quoi il les chefs de la milice lui offraient la liberté en échange d’or ou encore d’un service particulièrement désagréable. L’elfe tremblait de tout son être, ce débâtent tel un véritable démon, il frappait à coup de coude les deux elfes qui le tenaient, mais sans effet immédiat.
« Zekal Vostros, souffla l’un des trois hommes qui approchaient, livré par ses propres frères de sang! Cela fait des cycles que nous désirons vous *parler* dans des conditions bien particulières, si vous voyez ce que je veux dire! Amenez-le dans un coin sombre! »
Lorsque l’un des trois hommes sortis une bourse sans doute remplis d’or pour la tendre à l’un des deux elfes, Vahamon se concentra sur la main de l’homme qui tenait la bourse et d’une légère poussé la main projeta la bourse dans les aires avant même que l’un des cinq malfrats ne puisse comprendre ce qui venait de ce passé. Relâchant son étreinte, l’elfe à qui la bourse était tendue, tenta de la rattraper avec qu’elle ne tombe sur le sol. Profitant de cette seule chance, Vahamon releva le coude et frappa l’elfe qui le tenait toujours au visage avec un impact si brutal qu’il le contraignit à porter ses deux mains à son visage. Avec l’énergie du désespoir, le maître de l’esprit tenta de s’élancer vers la droite avant d’être contraint de changer de direction par la venue bien encombrante des gardes de Terrebelum. Lorsque l’elfe se retourna, il reçut un violent coup de pommeau au visage et s’effondra douloureusement sur le sol. Un des miliciens le souleva comme si il n’avait été qu’une vulgaire poupée de chiffon et le projeta dans le chariot de fruit. Deux des hommes sautèrent dans le chariot alors que le troisième s’attela pour le conduire… Vahamon releva la tête, son visage atrocement douloureux n’était rien en comparaison au sentiment d’impuissance qu’il ressentait présentement. Profondément angoissé, il ne pouvait qu’attendre la suite des choses, en priant Krilak de lui donner une chance de s’échapper…
Dernière édition par Vahamon le Dim 13 Juin - 18:36, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Ven 11 Juin - 16:08 | |
| Pour une des rares fois durant un cycle, Ferzhwan était sorti de chez lui et si ce n'avait pas été pour des raisons de nutrition, il ne l'aurai sans doute pas fait. Généralement lorsqu'il se rendait sur la place publique celui-ci n'utilisait pas sa forme Garou, tout simplement car cette partie de lui était celle qu'il détestait le plus. Cependant la dernière fois qu'il était sortit sous son vrai jour, l'accueil que lui avait réservé les hommes n'ayant pas été très chaleureux, il trouva plus raisonnable d'utiliser la forme de corbeau pour cette fois. Il était préférable, selon lui, de passer le plus inaperçu possible et surtout en ces temps d'émeutes ou les gardes parcours à renfort les rues. En survolant le ciel, notre corbeau en avait vus des atrocités commises par ces supposées autorités. Silka seul sait à quel point le désir de pouvoir de la race humaine est grand. Ils voudrait littéralement tout contrôler, en particulier les nobles. Ferzhwan les détestaient à un point telle qu'il grinçait des dents à chaque fois qu'il pensait à ces êtres gâtés, putrides, infectes, qui avait tout crus dans le nez. Même toutes les insultes dans toutes les langues ne pouvait exprimer proprement ce qu'il ressentait à leur égard. De la haine, oui de la pure haine mélanger à un soupçon de jalousie. Des frisson de rage parcourir bientôt les plumes noirs de ses ailes, cependant, il ne put se concentrer davantage sur sa haine puisqu'un clameurs de voix et de hurlement attira son intention. Bien qu'il était discret il était aussi en soit très curieux. Il plana légèrement dans la ville et les cris de protestation semblaient tout droit venir de la Grande Basilique, un endroit qu'il détestait presque autant que lui, mais pourtant, pousser par sa curiosité, il s'y présenta tout de même. Cet endroit qu'il considérait comme nauséabond était souvent sujet d'émeute et de débat sanglant.
Silka est le seul à savoir pourquoi à chaque fois qu'Ferzhwan s'y présentait, quelque chose s'y passait. Le Garou était lui-même souvent d'avis que peut-être son dieu désirais qu'il s'intègre plus à la société, mais à quel fin, celui-ci l'ignorait. Chose sur, notre corbeau fit pas la bêtise de se faire remarquer, du moins cette fois. Bien que ce lieu publique n'était pas l'endroit approprié pour les volatiles, personne ne sembla remarquer qu'un sombre corbeau au yeux lumineux venait de s'installer sur l'un des barreaux fait d'or, qui jonchait le mur. À cet endroit précis, le sorcier ne savait pas encore qu'il était aux premières places pour assister au spectacle qui allait se dérouler sous ses yeux jaunes. Cependant, même avant qu'un elfe plutôt connu prenne la parole, Ferzhwan savait qu'il allait se passer quelque chose, ces plumes en vibraient instinctivement. Ces yeux jaunes étant rivés sur l'elfe qui se trouvait tout droit devant lui, il vit d'un très bon angle la même chose que tout le monde : Une lance s'enfonçant dans l'abdomen du clameur. Cependant, ces yeux de rapace ayant une merveilleuse vue, il sembla remarquer un détail que personne n'avait citer. Ce n'était pas l'humain qui avait fiché la lance dans le corps de l'elfe, celle-ci l'avait fait d'elle même. Or, notre corbeau n'était pas dupe et il était tout simplement impossible que l'arme l'est fait d'elle même. Quelqu'un dans cette salle avait utilisé la magie, mais puisqu'il était dans ce corps d'animal dépourvu de ses pouvoirs, il ne pouvait savoir qui. Notre sombre sorcier trouva cette attitude étonnement lâche et il en accusa tout de suite les nobles humains qui se trouvait parmi le conseil. Il n'y avait qu'eux pour faire un tel coup bas. De même, le sourire sur leurs visages en disaient long. Mais ce qu'il trouva encore plus lâche, fut lorsque deux autres gardes allèrent enfoncer volontairement leurs lances dans le corps de l'elfe déjà sur le sol.
Ferzhwan senti sa haine remonter en lui comme une flèche et il eut le goût, à un certain moment, de leur montrer l'étendu de cette haine, mais il se ressaisit. Se montrez ici et maintenant dans cette grande foule entouré de garde aurait été très stupide de sa part puisqu'il n'aurait eu presque aucun échappatoire. Or notre sorcier est un être qui réfléchi avait d'agir et même sous ce courroux de haine, il prend toujours son temps, bien que cela ne l'empêchait pas d'imaginer diverse fins atroces pour ces hommes. Et c'était justement se qu'il était entrain de faire. Pour lui, ce genre de traitement de la part des hommes n'étaient pas nouveau. Ils fessaient se qu'il voulaient, quand ils le voulaient et ou il le voulaient. La parole contradictoire d'autre êtres les importaient peux, même de l'un des leurs..
Sans sens rendre compte, Ferzhwan avait été concentré dans ses pensées un bon moment, si bien qu'il avait perdu une bonne partie de l'action. Lorsqu'il revient finalement dans le monde présent, l'elfe ne se trouvait plus devant lui et la foule était en état de choc. Désireux de savoir se qu'il lui était arrivé, il décolla de son perchoirs. Le garou chercha à s'orienter durant plusieurs minutes, volant en rond comme rapace en chasse il aperçu non loin des marchands, une charrette à l'aspect douteuse dirigé par la milice. Chose sur ce n'était pas des pommes de terrse qu'ils trimbalaient mais bien l'elfe, gravement blessé qu'il avait vus tout à l'heure. Étrangement, pour une des rared fois de sa vie Ferzhwan eu envie d'aider cet elfe. Il avait vus l'injustice avec laquelle il avait été traité et cela lui rappelait comment lui-même se fessait traiter. Il aurait bien repris sa forme initial pour invoquer son nuage de fumée si il n'y avait pas eu tant de personne. Et même à cela, notre Garou ne croit pas être en mesure de soulever cet elfe qui semble incapable de marcher. Pour lui avoir lui même gouté, le corbeau savait mieux que quiconque se que réservaient la milice au désinvoltes et il ne souhait ce traitement à personne, mise à part aux noblex bien entendu. Ne pouvant rien faire, mais ne voulant rien perdre de se qui allait se passer, Ferzhwan croassa avant d'exécuter plusieurs battements d'ailex pour être finalement capable de se percher sur la dite charrette. Au même instant, un milicien essaya de la chasser.
- Du ballais oiseau de malheur ! S'exclama celui-ci.
Il fit de grand geste afin de chasser le corbeau, mais le Garou, solidement cramponner ne céda pas, se contentant de la fixer dans les yeux. Avant que le milicien lui fasse un mauvais parti, un autre l'intercepta.
- Laisse-le donc, se n'est qu'un oiseau ! Il sera déjà la pour le diner lorsque nous en aurons fini...
Faignant inconnaissance la plus totale, Ferzhwan croassa plusieurs fois avant de pencher la tête de coté pour observer de ses yeux vifs, l'elfe qui se trouvait à quelques centimètres sous lui. |
| | | Azazh DISC HONOREUS
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Ven 11 Juin - 16:41 | |
| Le Paladin sortit de son sommeil troublé. Encore une fois il revoyait sa mère adotpive, femme qu'il avait chéri jusqu'à la venue d'une vampire. Une vampire qui, durant des années, cacha son identité, minaudant. Il revoyait le regard terrifié des deux enfants de son frère. Il revoyait aussi le père qui lui avait ouvert de nombreuses portes lors de son apprentissage dans le monde. Il lui avait appris à parler correctement en société, à garder son calme. Il avait aimé son père quand la vampire était entré dans sa vie. Il se leva et se dirigea vers la Grande Basilique St-Odimir pour prier comme à son habitude son Dieu, Honoreus.
Une foule était présente, une foule de nains et d'elfes pour la plupart qui attendaient des paroles à boire, à croire. Azazh connaissait ces regroupements de masse et décida de les ignorer, une révolte allait avoir lieu et il devait demander à son Dieu comment réagir. Il savait comment tout allait se dérouler, quelqu'un allait crier à la foule de se rebeller contre les humains qui les assujetissaient depuis bien trop d'années et il allait se faire arrêter par la milice et se serait terminé.
Pourtant, pour une fois il écouta le discours endiablé d'un de ces elfes qui espéraient la liberté totale de son peuple, chose qui semblait bien improbable. Et puis Honoreus n'accepterait pas une telle chose. Mais ce qui se déroula par la suite ne fut pas du goût du Paladin qui vit, comme d'habitude, agir durement mais ceux-ci allèrent trop loin, ils commencèrent à avancer leur lance dans le corps de la victime, chose bien injuste selon lui. Pourtant, là encore, il ne réagit pas, la foule était trop nombreuse pour qu'il agisse. Il vit ensuite l'elfe transporté sur le côté et après un sursaut de celui-ci, il fut envoyé dans un chariot.
Maintenant, Azazh savait qu'il pourrait agir à volonté. Honoreus n'acceptait pas qu'une personne soit si maltraitée pour une raison aussi stupide qu'inutile, un discours qui voulait lever les foules. Azazh scruta les lieux et après un moment d'hésitation, décida de prendre un cheval, déposant quelques pièces sur le comptoir du marchand. Quelques mais plus que la valeur du cheval, il le savait. Il monta à cheval, puis commença au trot dans les rues parfois étroites de la ville, suivant de loin le chariot où l'elfe était couché.
Il continua tranquillement la marche de son cheval, préférant ne pas se faire distinguer des gardes corrompus. Il savait qu'il devrait défendre une âme en peine, une personne affaiblie par des coups bas. Il adressa quelques paroles à son Dieu, lui demandant de le protéger et d'aider son bras contre les malfrats, ces gardes qui se prennaient pour la Justice de Terrebelum, une erreur qu'allait corriger Azazh.
Tout doucement, Aazh voyait le ciel se couvrir petit à petit, des nuages qui annonçaient l'arrivée imminente d'un orage. Il venait aussi d'apercevoir qu'un corbeau avait atterri sur le chariot, corbeau qui semblait plus malin qu'un simple corbeau, mais ce n'était qu'une impression du Paladin. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Ven 11 Juin - 17:57 | |
| Ferzhwan était perché depuis un bon nombre de minutes au dessus de l'elfe, sans que celui-ci ne bouge un clin. La charrette se trimballait d'une part et d'autre, bousculant le corps de celui-ci de nombreuse fois, sans pour autant le faire remuer. Son visage couronné de marque de brulures était très pâle, et même si les elfes avaient la peau blanche de nature, aucun avait la peau aussi livide que lui en ce moment. La sueur qu'il perlait sur son visage démontrait que beaucoup de sang c'était échappé de ces blessures et si personne ne fessait rien pour arrêter l'hémorragie, il allait tout simplement se vider de son sang. Les miliciens, qui avaient pourtant fait le désir de interroger ne sens ne semblait guère sans soucier, mais si tel aurait été leur véritables intentions, il se préoccuperaient davantage de leur prisonnier. L'interrogatoire étant la seule excuse qu'ils aient trouvé, ceux-ci ne voulaient que la mort de tout les être qui voulait être libre. C'est certainement ce comportement qui bientôt poussera le Garou à faire quelque chose qu'il n'a jamais fait pour personne. Il déteste se faire aider, parce qu'il n'a plus besoin d'aide et qu'il sait qu'aucune créature sur Odimir ne voudrait lui prêter main forte de toute façon, mais lorsqu'il était qu'un jeunot il aurait bien aimer qu'on lui vienne en aide. Respirant un bon coup, il s'envolant en quelques battement d'ailes afin de se résigner à porter la main pour la première fois à un être vivant. Bien sur, cela était peut-être dut au fait que cet être était un elfe puisque jamais au grand jamais Ferzhwan aiderait un humain à se sortir du pétrin. Il l'aurait volontiers regarder se faire tabasser par la milice, le sourire un lèvre. Le corbeau s'éloigna de quelques mètres avant de se poser le sol, au travers du chemin de la milicien.
Un tourbillon de plume aussi noir que le charbon s'éleva alentour de lui, suivant la croissance de sa métamorphose. Les gens se turent et se retournèrent vers l'étrange phénomène, mais couvert par la rafale de plume, personne ne put voir précisément le corbeau son changer en homme. Pour compléter à l'étonnent événement, les plumes se collèrent sur son corps afin de le recouvrir pour qu'il ne soit pas complètement nu. Au bout de quelques seconde Ferzhwan semblait habiller de la même façon que presque tout les paysans. Arriver sur la route, la charrette c'était elle aussi arrêter puisque le Garou bloquait maintenant la route. Il resta sans bouger, à fixer les humains de ses yeux les plus sombres. Toute l'attention était désormais porté sur lui, mais il n'en fit rien, continuant de dévisager les miliciens d'un regard haineux.
- Hé toi le mendiant, osa s'écrier l'un deux, bouge toi de là ! Ont est de la Milice !
Ferzhwan ne répondit et resta de marbres devant les paroles de l'homme agressif. Après à peine quelque secondes un sourire malsain se dessine sur le long de son visage. Tranquillement il pensait déjà à la façon dont il allait s'éclipser après avoir sauver l'elfe de son pétrin. Même si il lui portait secours, il n'aimais pas plus la compagnie d'autrui. Le Garou tourna soudainement la tête vers celui qui l'avait interpelé toujours le sourire aux lèvres.
<< Es-ce que la milice sait voir dans le noir ? >>
Cependant Ferzhwan ne lui donna pas le ton de répondre et de toute façon il ne désirais pas entre d'autres paroles de sa bouche crasseuse. C'est yeux d'une sombre couleur s'illuminèrent d'un faible aura doré, surement la stupéfaction chez les humains, un épais nuage de fumée de forma alentour d'eux. Après quelques secondes, plus personne n'y voyait rien. Le Garou était le seule à être capable de s'orienter dans se brouillard. Au moment où il avait été totalement immobile le sorcier il avait mentalement dessiné le trajet à emprunter dans son esprit. Aussi délicatement qu'un fauve il se dirigea vers la charrette, aucunement dérangé par les cris de terreurs des gens, afin de soulever l'elfe et de le déposer sur son épaule. Finalement, celui-ci était beaucoup plus léger qu'il n'y paraissait. Il devait maintenant faire vite puisque la fumé ne tenait pas une éternité. L'elfe sur une épaule, Ferzhwan se dirigea en chancelant vers une ruelle dans les décombres où les milicien ne saurait le retrouver. En utilisant de toutes ses forces, le sorcier déposa délicatement, ou du moins essaya de le déposer délicatement, le blesser sur le sol. Voyant que celui-ci ne réagissait pas, le Garou releva un sourcil. Il n'avait certainement pas pris ce risque pour déplacer un cadavre. Se concentra intensément sur l'esprit du blesser, le sorcier monopolisa son énergie pour lui faire entendre qu'un nombre infiniment petite de voix discordantes, afin de lui donner un choc assez gros pour le ''réveillé''. Très concentrer sur sa tache Ferzhwan était très vulnérable et il ne pouvait se concentré sur autre chose et donc, si quelqu'un l'avait suivit, il n'était pas en mesure de le savoir.
Dernière édition par Ferzhwan le Lun 14 Juin - 22:15, édité 2 fois |
| | | Azazh DISC HONOREUS
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Ven 11 Juin - 18:26 | |
| Le Paladin, toujours assis sur son cheval, arme à la main, continuait de suivre le chariot à une distance raisonnable, son seul souci était sa volonté de ne pas tuer mais plutôt de faire comprendre. Il réfléchissait aux paroles bienveillantes qu'il devrait dire, les mots qu'il devait choisir face à des soldats, dont le comportement n'était pas celui qu'Honoreus avait demandé des siècles plutôt aux Humains, une attitude qu'Azazh n'appréciait pas.
Le corbeau qu'il avait repéré quelques instants auparavant s'envola soudainement, après avoir longtemps observé l'elfe inconscient. Azazh, grâce à un raisonnement longuement entraînés par les disciples d'Honoreus, comprit aussitôt que quelque chose allait se produire. Son destrier avança un peu plus vite, pour se rapprocher suffisament de la zone où l'action allait avoir lieu. L'oiseau se posta au milieu de la route, puis dans un mélange de plumes, il se retrouva homme... Des paroles furent envoyés par les miliciens et l'homme répondit par des paroles sans aucun sens selon Azazh. Mais peu de temps après, le noir complet envahit la zone, un noir magique, Azazh le savait.
Il décida de fermer les yeux, pour ne pas se laisser berner par la vision et commença à écouter les pas, mais sans grand succés. Avant de se retrouver dans ce noir, il avait vu plusieurs issues, dont il analysait rapidement la situation avant d'établir une seule solution. Mais avant, il devait envoyer la milice au loin, chose pas facile en somme. Il s'approcha des hommes, hurlant pour se faire entendre.
"Partez, je m'en occupe, Honoreus m'aidera à retrouver cet elfe et l'homme qui l'accompagnait. Ne vous inquiètez, j'ai la situation en main. Qu'Honoreus vous aide à retrouver votre chemin !"
Puis il fit silence, les miliciens décidèrent de ne pas aller contre sa volonté par chance et partirent sans mot dire dans une direction lointaine aux actions futures. Puis, se retournant vers son cheval fraîchement acquis, il murmura quelques paroles.
"Je te libère. Maintenant, vas !"
Puis il relâcha le cheval qui partit au triple galop vers la liberté. Azazh n'en aurait plus besoin. Epée toujours au poing, il s'avança vers la ruelle où sa conclusion l'avait amené, et par chance ou par la volonté d'Honoreus, il découvrit les deux personnes. L'elfe semblait inconscient, et l'homme trop absorbé pour avoir ressenti sa présence. Azazh se posta près de la rue principale, ne donnant mot à personne, attendant la fin des hurlements et autres bruits que la foule faisait quand elle avait peur. Lui, il ne risquait rien, Honoreus était présent et il le défendait en cas de besoin. Les bruits s'estompèrent petit à petit, tout semblait calme dans la ruelle, Azazh se retourna enfin vers les deux êtres, lui arme au poing, la lame dans son dos, il s'approcha :
"Maintenant, lève-toi !"
Son visage semblait serein, calme, rien ne le gênerait dans cette affaire dont le corbeau s'était mêlé. Azazh espérait énormément sur des tas de choses dans sa vie, mais là, il n'espérait pas, il avait donné un ordre pour se dévoiler, pour ne pas attaquer comme un traître, pour ne pas décevoir Honoreus. Il regardait les deux personnes de son visage froid, mais ferme, il ne voulait pas montrer ses sentiments actuellement, l'affaire lui semblait suffisament grave pour qu'il s'en occupe.
Dernière édition par Azazh le Dim 13 Juin - 6:27, édité 1 fois | |
| | | Vahamon Criminel, etc.
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Ven 11 Juin - 20:51 | |
| L’inconscience passagère dont souffrait Vahamon ne fût dérobée que par l’odeur répugnante d’une bestiole, qui habituellement était annonciateur de grands malheurs. Les fables des premiers elfes de Terrebelum décrivaient les corbeaux comme étant de vil charognard, des créatures de l’ombrer qui dans l’obscurité la plus totale attaquait les proies déjà affaiblies et de leurs puissants becs, leurs arrachaient les yeux. Les elfes ayant été de véritable protecteur de la nature, ne lançaient pas de terribles allégations sans avoir des raisons bien précises. Ces mêmes raisons, Vahamon l’ignorait, d’ailleurs, l’aurait-il su, que la logique n’aurait plus été sa première préoccupation. Il fixa la bête dans les yeux, plus rien de comptait à présent que les yeux d’argent de cette créature plumée. Son corps tressaillant de douleur, il évita soigneusement d’alerter les miliciens en se mordillant habillement les lèvres pour qu’aucun son ne puisse trépasser de sa bouche. Le corbeau l’observait toujours avec une curiosité malsaine, peut-être avait-elle deviné qu’il risquait d’être son futur repas, peu lui importaient les raisons, cette bestiole n’allait très certainement pas le dévorer!
Zekal Vostros ferma les yeux un cours instant, il se concentra toujours sur ses blessures qui maintenant bandé par un bandage de fortune pouvait retenir plus fermement le sang, à l’aide de sa magie il recréa en toute subtilité un « tampon » d’énergie au-dessus de ses blessures. Le sang arrêta de s’écouler, hélas le mal était déjà achevé, il avait perdu beaucoup trop de sang et l’elfe luttait ardemment contre l’inconscience qui tentait exécrablement de s’emparer de lui. Ses yeux s’ouvrant et se refermant presque instantanément il lui était impossible de se concentrer suffisamment pour déclencher une attaque magique qui lui aurait tout au moins servi à effrayer le corbeau afin qu’il ne mutile pas son cadavre. Vahamon se maudissait intérieurement d’avoir établis un plan aussi déficient que celui qui l’avait mené dans la situation ou il était présentement. Si ça n’avait été qu’une blessure… Il aurait sans le moindre doute été en mesure de se défendre et de lutter seul pour sa survie… Aucun milicien ne l’aurait capturé et il aurait été acclamé par la foule, soulevé même! Le Juge suprême du grand conseil de Terrebelum n’aurait eu d’autre choix que de lui accorder le poste qu’il briguait avec autant de volonté.
Soudainement le chariot arrêta son cheminement, réveillant d’une secousse, qui ne fit que provoquer une violente douleur dans le corps tout entier de l’elfe. Ses yeux s’ouvrirent expressément pour apercevoir brièvement le corbeau qui l’avait dévisagé, s’envoler brusquement. La suite des choses lui parût d’une étrangeté angoissante, il était incapable de relever la tête afin d’observer la scène qui semblait pourtant alimenter la curiosité de ses ravisseurs. Lorsqu’il entendu l’un d’eux hélé un mendiant, il s’interrogea sur les motifs de celui-ci, aucun mendiant n’oserait provoquer la milice sous peine d’une exécution personnalisée… Le cerveau de l’elfe se réactiva alors malgré la douleur, des suppositions se formèrent de toutes parts, mais l’une était beaucoup plus aisée à formuler que les autres. Le mendiant devait assurément être celui qui avait décoché une flèche dans la gorge d’un des hauts dignitaires de Terrebelum qui avait ordonné sont exécution. Du moins, c’est ce qu’il croyait fermement et juste au moment où il se félicitait mentalement de cette hypothèse un nuage de fumée recouvrit l’endroit ou il se trouvait.
Le visage de l’elfe se raidit soudainement en s’apercevant que ce nuage n’avait pas été provoqué par une quelconque source de chaleur, mais bien magiquement. Ce qui évidemment invalidait l’identité du mendiant, pourquoi un être doué de pouvoir magique utiliserait-il un arc alors qu’il serait capable de faire beaucoup plus de ses simples mains? L’elfe toussota discrètement, tentant de ne pas enterrer la voix noiraude des miliciens puis lentement il entreprit de ramper hors du chariot. Il était presque arrivé à sa destination qu’il ressentit soudainement son corps être soulevé dans les airs pour être ensuite déposé sur l’épaule d’un homme putride vêtu comme un vulgaire mendiant. Le visage du maître de l’esprit se crispa alors qu’il n’arrivait pas à croire qu’un utilisateur de la magie pouvait sentir aussi mauvais… Une odeur qui lui était étrangement familière, cependant il ne fut pas en mesure de deviner d’où elle pouvait provenir. Devant cette situation bien confuse, l’elfe fit ce que tout être sensé aurait fait à sa place, il feignit l’inconscience.
Lorsqu’il fut délicatement déposé sur le sol, il referma ses yeux adroitement afin de laisser croire à un profond sommeille, du coin de l’œil pourtant il observait celui qui l’avait arraché à ses ravisseurs afin de s’assurer de ses intentions. Si ce supposé mendiant tentait quelque chose, il canaliserait toute son énergie restante afin de déclencher une onde de choc qui projetterait le danger immédiat à quelques mètres de lui, laissant ainsi à l’elfe le temps de s’échapper, ou tout au moins d’essayer. À son grand étonnement il n’eut aucun besoin d’employer de telles extrémités, car avant qu’il n’eût le temps de tenté quoi que ce soit, des milliers de petites voix agaçantes se fît entendre dans ses oreilles, ou plutôt dans sa tête. Étant un utilisateur de magie il comprit immédiatement qu’il s’agissait d’un sort, et que ce sort était actuellement à sa plus faible intensité. Il va sans dire que Vahamon en fut profondément surpris, car les voix qu’il entendit lui semblèrent dangereusement familières… avec un grand étonnement, il s’aperçut qu’il s’agissait de la sienne.
Les yeux de l’elfe s’ouvrirent brusquement, à sa grande surprise l’humain qui avait si courageusement *volé* à son secours était à présent dans un état de méditation qui le rendait profondément vulnérable. L’instant d’une seconde il se sentie envahis d’étranges émotions, une honte profondément ancrée dans son esprit, il avait généralisé les humains sous une même bannière. Ceux-ci étaient des êtres infiniment surprenants, plus ils étaient pauvres plus ils étaient généreux, une étrange constatation qui lui arracha un sourire malgré son piteux état. Ses pensées furent malencontreusement de courte durée, telle une apparition, un humain au visage reluisant, aux cheveux d’une blancheur immaculée et à la voix étrange ordonna à son sauveur de se relever. D’un vif coup d’œil, Vahamon aperçut le reflet d’une lame perlé entre les jambes du nouvel arrivant, celui-ci était armé d’une épée à double tranchant dont les pointes lui apparaissaient comme étant de dangereuse instrumentation meurtrière.
Le visage de l’individu nouvellement arrivé, exprimait une fermeté dont l’impassibilité s’apparentait à ceux des soldats de Terrebelum, mais pourtant une certaine chaleur ce dégageait de cet être… Un étrange charisme comme celui que possédaient les plus courageux chevaliers. Peut-être était-ce une simple illusion, peut-être que la douleur le faisait halluciner! En cet instant cependant il devait se préoccuper de sa sécurité, et celle-ci passait par le jugement des intentions du nouveau venu. L’instant était donc crucial, car contre un individu mal intentionné ayant son plein potentiel, il ne résisterait pas longtemps. Il réussirait peut-être à faire dévier la lame de son adversaire grâce à sa magie à quelques reprises, mais cela l’affaiblirait et il lui serait impossible de contre-attaquer efficacement. L’elfe observa les alentours, à l’évidence celui qui avait décoché la flèche sur celui qui allait ordonner son exécution ne devait pas être loin, peut-être apparaitrait-il miraculeusement? Dans tous les cas, il savait qu’il devait tenter sa chance, non seulement pour lui-même, mais aussi pour le faux miséreux qui avait fait preuve de compassion envers lui. Vahamon se releva en s’appuyant sur la puissance de sa magie, chacune de ses mains flotta dans les airs, soulevant son poids quelques instants afin qu’il puisse se relever. Lentement, il contourna l’homme qui l’avait sauvé et fit courageusement face à l’homme aux cheveux blancs. Son visage brûlé perlant de sueur, ne pourrait qu’alimenter la curiosité du nouveau venu, ou encore avec un peu de chance l’effrayer.
«Humain, prononça-t-il d’une voix rocailleuse, vous semblez prompt à donner des ordres. Sachez qu’en une situation bien différente de celle-ci, je ne vous aurais pas obéi… Mais étant dans cet état, à la merci de votre charmante épée, je ne puis qu’implorer votre clémence. Les miliciens ne tarderont pas à revenir, car croyez-moi ils reviendront. Ils connaissent à présent mon identité, mes biens me seront entièrement déployés d’ici quelques heures, ma maison brûlée et lorsqu’ils m’auront récupéré, mon corps mutilé. Si vous désirez me remettre au autorité de la citée, je vous supplie d’épargner la vie de mon compagnon, il n’a fait que ce qu’il croyait juste. »
Dernière édition par Vahamon le Dim 13 Juin - 18:37, édité 1 fois | |
| | | Azazh DISC HONOREUS
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Sam 12 Juin - 6:34 | |
| L'elfe était debout face à lui et Azazh pouvait remarquer la sueur et les nombreuses brûlures sur le visage de celui-ci, pourtant il préféra ne pas s'attarder sur ce détail, de peur d'être mal à l'aise. Ce qui le fit frisonner fut la voix rocailleuse, qui semblait sortir des tréfonds de la terre. Là, il ne put s'empêcher de faire une petite grimace. Pourtant ce n'est pas la peur qui le guidait dans cet instant, pourquoi aurait-il dû avoir peur ?
L'être en face de lui était convaincu que les miliciens reviendraient un moment ou un autre, que ceux-ci détruiraient sa maison et voleraient ses biens. Azazh regardait toujours l'être d'un regard froid, impassible, sans pour autant être haineux ou autre chose qui lui semblait maléfique. Il n'avait pas besoin d'écouter ses sentiments, il savait comment il devait agir, ou plutôt, il espérait connaître les solutions à ce problème.
"Ne te fais point de souci pour les miliciens, ils ne reviendront pas avant un certain et tu seras bien loin quand ils voudront revenir. C'est moi-même qui les ai envoyé au loin, par la seule force de ma voix et de l'esprit d'Honoreus."
L'elfe lui avait demandé sa clémence mais Azazh ne pouvait la lui donner, il ne frapperait pas qui que ce soit, mais il était prêt à devoir se battre si la situation l'exigeait. Il regarda l'elfe, avant de se remettre à parler de sa voix qu'il espérait calme :
"Je ne peux rien faire pour ta maison et tes biens, car si je viens à m'interposer, alors que j'essaie d'atteindre le Conseil de Terrebelum, je perdrai sûrement crédit pour un grand nombre d'humains. Mais pour ta vie, je peux la protéger car Honoreus ne souhaite que le Bien de tous, même de ceux qui lui semble inférieurs."
Puis il se retourna, faisant voler sa veste dans les airs, il se remit vers la rue. Puis d'un pas souple, se rendit à l'angle caché et se mit à regarder les environs avec discernement avant de prendre encore une fois la parole, ne regardant même pas ses interlocuteurs, préférant surveiller les alentours :
"Ton compagnon ne m'intéresse guère, et les miliciens n'auront eu le temps de le voir que quelques instants, mais c'est toi leur cible et il me semble que tu es en danger. Déjà, tu deviens faible, tu as perdu trop de sang, si ceux-ci te retrouvent, je ne donne pas très cher ta vie, elfe."
Dernière édition par Azazh le Dim 13 Juin - 6:28, édité 1 fois | |
| | | Vahamon Criminel, etc.
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Sam 12 Juin - 9:58 | |
| HJ : Nous allons essayer de rester au même endroit un petit bout, j’ai envoyé un mp à Ledric pour lui demander si il désirait nous rejoindre, enfin nous allons lui donner le temps de pouvoir venir! Se hors jeu pourrais changer dépendant de sa réponse à mon mp! Bon jeu!
Le regard de l’elfe était d’une intensité remarquable, ses yeux qui semblèrent d’une profondeur aguerris reflétaient la rougeur du sang qu’il avait perdu. Son visage décharné, qui à l’air ambiant ne pouvait qu’alimenter sa douleur reflétait à merveille l’état d’âme dans lequel il était. Les paroles du serviteur d’Honoreus, car à l’évidence il en était un, résonnèrent dans son esprit comme étant d’une pâleur mémorable. Celui-ci ne comprenait pas que les miliciens n’obéiraient à aucune autorité excepté la leur et qu’après un certain temps ils reviendraient pour le capturer! Le conseil de Terrebelum voudrait le juger, les miliciens voudraient le tuer, l’armée elle tenterait de le faire passer pour un traître et suggèrerais l’exile! Un exil était en soit une sentence de mort, et bien qu’il ne s’agissait pas d’une exécution, le résultat en serait le même. Vahamon était dans une impasse et la venue d’un serviteur d’Honoreus ne ferait que compliquer les choses. L’elfe connaissait trop bien les fanatiques religieux, leurs désirs n’étaient autres que l’assouvissement de leurs vils penchants par l’accomplissement *d’acte de foi*. Zekal ne croyait aucunement en l’efficacité de ses êtres et encore moins en leurs véritables motifs.
Les serviteurs d’Honoreus n’avaient-ils pas été le *bras vengeur des hommes* lors des grandes émeutes des siècles au par avant, n’avaient-ils pas tué des milliers d’Elfes qui tentaient de se libérer de l’esclavage imposé par les politiques humaines? Comment un elfe, pouvait-il en connaissant l’histoire de son peuple faire confiance à un humain? Un humain qui plus est servait une cause beaucoup plus grande qu’eux, celle d’un Dieu! Et lorsque l’homme était motivé par une illumination quelconque, il était prompt aux actes barbaresques les plus sadiques. Méfiant, Vahamon s’avançait lentement, tentant d’enfouir sa douleur physique au fond de son âme, mais il était conscient que c’était beaucoup plus aisé à dire qu’à mettre en pratique. Il se retourna soudainement, se dirigeant vers l’homme qui l’avait sauvé, tournant le dos au fanatique d’Honoreus il aurait été une proie facile. Il appuya sa main droite sur l’épaule du *faux mendiant* et il le regarda droit dans les yeux, tentant de faire abstraction de la puanteur qui se dégageait de lui.
« Votre courage, prononça-t-il d’une voix rocailleuse, mais douce, équivaut à celui d’une dizaine d’hommes! Vous avez choisi la justice, utilisateur de la magie alors que vous auriez pu choisir de me laisser mourir. Jusqu’à présent je n’aurais jamais cru qu’un homme puisse risquer sa vie pour un elfe, mais à l’évidence les temps anciens ont évolué, je ne puis que m’en réjouir. Je vous remercie du plus profond de mon âme, un jour, si je survis à cette épreuve, je vous sauverais à mon tour des pires dangers! Votre magie est elle aussi… très impressionnante, comme je ne vous ai pas entendu inventer une formule je suppose que vous devriez être un sorcier! Ainsi donc maître sorcier, je me présente à vous comme étant Vahamon, Maître de l’Esprit, ou du moins c’est comme cela qu’ils nous appellent! Je ne suis qu’un apprenti en la matière, bien malheureusement, si ce n’avait été de mes pouvoirs, je serais mort, car le sang se serait échappé de mon être avec la rapidité du courant plongeant dans la mer d’Aschanan! »
Alors qu’il tournait le dos au nouveau venu, il fit quelques gestes imperceptibles de la main à son sauveur, des mouvements rapides, mais précis, dont la signification en était pourtant limpide. Il n’en tenait qu’à son sauveur de les interpréter, si il était un véritable sorcier, il serait en mesure de déchiffrer le code. D’un mouvement rapide, il se retourna vers le serviteur d’Honoreus qui lui avait adressé la parole plutôt, peut-être était-ce impolie de ne pas lui avoir répondu alors qu’ils étaient dans une demi-conversation, néanmoins il avait jugé plus polis de remercier son sauver comme il se devait! De plus, il espérait ardemment que celui-ci réagisse comme il l’espérait… Son regard analysait les mouvements qui retentissaient autour d’eux, il regretta un instant d’avoir projeté au loin son masque de fer, cet outil qui avait des propriétés plus que décoratives lui servait à respirer plus confortablement sans souffrir de l’air ambiant heurtant ses brûlures. Les mouvements tout autour d’eux s’accentuaient, sans qu’aucun d’entre eux ne puisse apercevoir d’où provenaient ses bruits de pas qui se rapprochait.
« Serviteur d’Honoreus, dit-il précipitamment, si *votre* Dieu décide que vous devriez m’apporter votre aide, vous devez prendre conscience que le sang risque de jaillir d’une part ou d’un autre. Vous êtes un humain et votre place est avec vos semblables, laissez-moi partir maintenant, car je dois acheter un baume qui refermera mes blessures et une potion qui me redonnera de l’énergie. Votre mission est de servir votre Dieu, la mienne est de servir mon peuple et de le représenter en risquant ma vie pour faire avancer notre cause… Connaissez-vous l’histoire de notre peuple? Saviez-vous que nous habitions dans de merveilleuse citée construire de magie et de technologie que votre esprit serait incapable de concevoir? Vous rendez-vous compte que votre peuple, sous la bannière de votre Dieu nous a accueillis à bras ouverts dans *votre citée* lorsque la grande sécheresse est apparue et saviez-vous qu’après la construction de cette sublime sphère, votre Dieu à autorisé notre peuple à ne devenir que de vulgaires esclaves au service d’une noblesse dont les buts n’étaient autres que s’enrichirent davantage?
Votre cœur est peut-être pur, mais votre arme est néanmoins dégainé, c’est ainsi que vous, humains agissez lorsque vous ressentez la peur ou l’incertitude! Vous dégainez votre arme même face à un elfe blessé! Tournez-vous vers moi! Regardez le visage qui est le mien, regardez-le avec attention, ce visage représente l’injustice que notre peuple a subie durant des siècles, nous sommes décharnées, sans le sou, mais nous respirons encore! Votre dieu, ou votre peuple ne m’empêchera pas de faire mon devoir! Je soignerais mes blessures et ensuite je me rendrais directement à la salle du conseil! Les elfes doivent être entendus et je suis prêt à sacrifier ma vie pour qu’une simple voix puisse faire la différence. Le représentant actuel des elfes n’est qu’un lâche qui n’ose visiter les décombres, il habite dans une réalité qui est tout autre que la nôtre, il n’est motivé que par le pouvoir que peuvent lui accorder les humains! Ce temps est révolu! Nous, nous accorderons le pouvoir de choisir notre destiné! Tuer-moi serviteur d’Honoreus ou laissez-moi passer! »
Les bruits de pas se précipitèrent dans leurs directions, des ombres étaient projetées de part et d’autre sans que ceux-ci soient véritablement identifiables. Une chose était certaine, ils étaient entourés et cette fois la diplomatie risquait fortement d’échouer.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Sam 12 Juin - 15:31 | |
| Dans l'humidité de la ruelle et intensément concentré sur l'esprit de l'elfe au sol, Ferzhwan n'entendit aucunement les pas d'un autre homme derrière lui. Il ne le pouvait tout simplement pas, une simple erreur de sa par aurait pu lui occasionner d'atroces maux de têtes, ainsi qu'au blessé. Ce n'est que par un pure coup de chance que l'humain l'intercepta après son opération terminé. Celui-ci lui ordonna de se relever d'un ton ferme, et comme si il était à son service ! Mais pour qui se prenait t-il ? Profondément irrité par cette demande, le sorcier n'en fit rien. Il resta de marbre, contredisait déjà la parole de celui qui se tenait derrière lui. Sa position était fort désavantageuse, il était prêt à bondir si jamais il venait à faire un mouvement brusque. Le Garou, toujours immobile après quelques secondes, allait se retourner brusquement lorsque l'elfe se releva, avec... un soutient magique. Le sorcier tourna la tête vers lui, observant avec fascination le phénomène, il jalousait de n'être capable de faire de même. Cet elfe semblait si facilement manipuler l'énergie du voile... Dans ses réflexions, la situation devenait de plus en plus claire... Il avait trouvé celui qui avait enfoncé la lance dans son corps ! Ce n'était autre que lui-même ! Mais Ferzhwan se demandait pourquoi? Pourquoi ce mettre dans une situation si désavantageuse ? Dans son esprit, cette action n'avait tout simplement aucun sens. Avec un tel pouvoir, il ne put s'empêcher de penser se qu'il aurait fait subir à ces gardes et à ces riches humains. Jamais il ne se serait volontairement mis dans une situation aussi délicate soit-elle. Il en aurait très certainement profité de l'occasion pour remettre à leur places ces humains. Et bien qu'il essayait de toutes ses forces de comprendre les intentions de l'elfe, cela lui fut impossible puisque son esprit étant envahi par la haine que lui prodiguait ces êtres, il ne pensait qu'a la vengeance que ce pouvoir aurait pu lui accorder...
Lorsque, d'une voix étonnamment grave, l'elfe prit la parole, lui aussi ne semblait guère aimer les hommes, et avec raison. Lui avoir porté secours n'avait peut-être pas idée une si mauvaise idée après tout. Peut-être allait-il assister où même participer à l'exécution de cet humain effronté ? Son esprit fourmillait comme une ruche à cette idès, mais le Garou resta en position accroupi, attendant la suite des événements. Il ne voulait aucunement attirer davantage l'attention sur lui.
Calme de nature, le sorcier se surpris lui-même en écoutant le discours de l'elfe et il tressaillit lorsque celui-ci l'appela de compagnon. Il était tellement surpris qu'il n'eut tout simplement aucune réaction à son égard. Compagnon ? Ce mot à la sonorité étrange volait dans son esprit et il ne comprenait pas pourquoi il le nommait de telle et qu'en plus qu'il veulent lui épargner la vie. Selon lui, il n'avait rien fait de brave. Il l'avait trainer hors du danger tout simplement. Des pensés tournèrent prestement d'un bord contradictoire à la normal des gens. Et si cet elfe n'avait que pitié de lui ? Peut-être disait il que ces belles paroles à cause de son pauvre accoutrement et qu'il ne pensait pas vraiment se qu'il venait de dire. Cette situation convenait plus à l'esprit de Ferzhwan qui n'avait jamais reçu de compliment ou encore de remerciement. Celui-ci se retourna afin d'observer l'humain en, cependant il ne vit que les cheveux blancs de celui-ci puisqu'il était tourné vers l'horizon. Il prit la parole, et ces mots ne firent qu'alimenter la rage du Garou à l'égard des nobles humains. Non seulement il parlait d'un ton provoquant, mais aussi, il osait les comparer d'êtres inférieurs. Selon lui c'était les humains qui étaient inférieurs. Trop concentré sur leurs vocations ils ne se rendaient compte de leurs actes après l'avoir fait, et même là, ils ne fessait rien pour arranger la situation. Alors de quel droit se trouvait-il supérieur seulement par la servitude qu'il offrait à son dieu ? Pour le sorcier les disciples des divinité n'étaient que des esclaves à leurs pieds, rien de plus. Cet adorateur d'Honoreus ne l'impressionnait guère. Des humains qui se croyaient tout permis, il en avait vu bien d'autres. C'était de son épée dont il se méfiait. Arme tranchante qu'il n'hésiterait certainement pas à utiliser contre eux si son ''dieu'' lui en donnait l'ordre.
De plus en plus il parlait, plus il santait la tension monter dans la ruelle, à un point t-elle qu'il trouvait l'aire presque irrespirables. Il se serait bien envolé sans demander son reste si ce n'avait pas été de cette épée qu'il tenait. Sous sa forme de corbeau, Ferzhwan était rapide, mais il était sur que ce serviteur d'Honoreus l'était aussi. Il ne voulait risquer de se faire couper un membre sous sa forme Garou qui le rendait aussi vulnérable que n'importe lequel animal d'Odimir. Il n'y avait aucun autre issu, dans son agitation, il c'était lui-même précipité dans un cul de sac. Quel idiot fessait-il. Le seul moyen pour lui de sortir serait d'affronter cet humain ou par un heureux miracle qu'il le laisse passer. Mais Ferzhwan ne croyait pas aux miracles. Il croit se qu'il peut faire et se qu'il ne peut pas faire. Donc pour lui il n'y avait qu'une seule issu. Cependant il n'eut pas le temps de vraiment y réfléchir puisque l'elfe se rapprocha de lui. Pour le remercier et lui faire des félicitation.
Le sorcier, ne baissant toutefois pas son regard et fut très étoné que cet elfe se rabaisse à son niveau. Mais d'un esprit narcissique, le corbeau avait faillit lui répondre que si il était plus efficaces qu'une dizaines d'hommes que c'était simplement parce qu'il n'en était pas un, mais quelque chose dans son esprit lui dicta de ne pas placé mot. Les Garous n'étant guère appréciez de toutes les races. De plus ces deux êtres ne semblaient pas le savoir et Ferzhwan sens porterait mieux si ils ne le découvraient pas. Le sorcier écoutait les paroles de l'elfe toujours aussi pentois de telles éloges. Il n'avait rien fait de judicieux selon lui, même il avait faillit ne rien faire et le regarder se faire tuer. Mais puisqu'il en avait vue une opportunité de prouver aux hommes que tout ne leurs étaient pas permis, il avait pris cette chance en aident l'elfe. Un sourire apparut sur son visage lorsqu'il le qualifia << d'homme >> ce nom venait de lui confirmer qu'il n'avait rien vus de sa fabuleuse métamorphose. Cependamt, il perdit soudain son sourire lorsque celui-ci lui dit qu'il l'aiderait la prochaine fois. Ferzhwan ne pensait pas de la même manière que tout le monde. Au lieu de sens réjouir il se sentis tout simplement minable. Pour lui se faire aider était un signe de faiblesse car tout au long de sa vie il avait eu à se défendre seul. Qu'un être veule l'aider maintenant signifiant pour lui que cette même personne le considérait incapable d'agir par lui-même. Dans ses pensés, le sorcier n'écoutait plus vraiment les paroles de l'elfe mais pensait plutôt à la façon de se sortir de cette position fort gênante.
Vahamon, ainsi que c'était nommé l'elfe c'était relever pour faire face à l'humain armé. Il lui décrocha un discourt fort intéressant et témoignant de intelligence de celui-ci. Il était très attaché à sa cause pour la liberté de son peuple, et d'une part, Ferzhwan comprenait cela. L'interlocuteur était dos à lui, et parlait d'un débit assez lent pour que le corbeau puise capter les signes de mains que lui envoyait celui-ci. Il comprit rapidement le message, et le sorcier arquant les sourcils de mécontentement. L'elfe lui proposait de faire diversion pour qu'il puisse sauver sa peau. Cette intention n'étant pas mauvaise de la par de Vahamon, Fezhwan l'impétra toutefois bien autrement. Un homme saint d'esprits aurait aussitôt pris cette chance, mais pas notre corbeau. Il était loin d'être un lâche et il interprétait ceux qui fuitent comme des poltrons. De pauvres aires qui ne savent que faire de leur peau. Il était insulté même très irrité si on peut le dire par cette proposition. C'est pour cette même raison qu'il décida de faire tout le contraire. D'un bond, toutefois pas trop brusque, Ferzhwan se relava afin de se rapprocher en restant tout de mêne en arrière de Vahamon. Tournant la tête, il riva son regard sur l'épée du serviteur d'Honoreus, puis après quelques instant, sur celui-ci. L'elfe venait de donner un ultimatum à l'homme. Soit il attaquait soit il le laissait passer. Le moment était pour ainsi dire très bien choisi pour laisser le temps à notre sorcier d'intervenir avant que cela ne se termine en bain de sang...
<< À ta place, esclave d'Honereus, je ne lèverais pas cette épée d'un centimètre, déclara le sorcier d'un voix glacial. Il serait fort dommage que tu est retrouver si rapidement ton maître n'es ce pas ? Surtout avant que ta mission d'exterminé tout les peuples qu'il voit inférieur soit terminé. Il n'y as que deux raisons possible pour lequel tu as suivit un pauvre paysan dans défense. Soit tu as vus une opportunité pour toi de recevoir l'éloge d'avoir sauver un pauvre elfe ou que tu as reçu l'ordre d'exterminer celui-ci. Sinon quel perte de temps d'aider un elfe pour un noble tel que tu l'est ? Il s'arrêta quelques secondes et ricana. Honoreuse est réputer pour sa bonté, c'est se qui est le plus étrange dans cette situation. Vas-tu lever ton arme contre un elfe blessé ? Déclara celui-ci en se rapprochant de quelques centimètres. Son regard et son ton de voit avait subitement changé pour un regard sombre et une voix sournoise. Si tu avance ne serrais-e d'un pas, je peux aussitôt te garantir que ma voix envahira ton esprit jusqu'à ce que cette sensation sera devenue si inimaginable que tu aura mis fin à tes pauvres jours... Ne fait pas l'humain, reste tranquille et tout ira bien. >>
Dernière édition par Ferzhwan le Lun 14 Juin - 22:14, édité 2 fois |
| | | Azazh DISC HONOREUS
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Sam 12 Juin - 16:26 | |
| Les deux êtres semblaient ne pas avoir confiance en lui à cause des crimes que tros d'humains avaient causé au nom d'Honoreus. Tous deux ne voulaient pas l'écouter, ce que regretta amèrement le Paladin qui ne pouvait que les laisser parler. Pourtant lorsque les deux personnes eurent fini de lancer des infectives contre lui et son peuple, il ne se retourna pas, son regard resta sur la rue. Il savait que les miliciens reviendraient bientôt et avec des renforts.
Il laissa planer un silence pour que les deux énergumènes se calment, puis dans des paroles qu'il gardait froides et calmes, il parla :
"Saches, Elfe Vahamon, que je connais l'Hsitoire de mon Peuple comme celle de ton Peuple. Je regrette beaucoup les actes que mes ancêtres ont pu commettre, mais je ne peux rien y changer. Si tu penses devoir retenir ce grief contre moi, alors garde-le, mais jamais, jamais, je n'aurai pu cantionner de tels actes."
Il se retourna enfin, montrant son épée, il en parla quelques instants :
"Regardes, vois-tu les stries de cette lame ? Si je la mettais dans un fourreau, il me serait extrêment difficile de pouvoir la sortir. Alors, je la porte toujours à la main. N'ayez crainte, jamais je ne frappe pas avec ou du moins jamais le premier."
Se souvenant des autres paroles, celles qui s'attaquaient à sa venue et à son Dieu, il préféra rester quelques instants muets, puis, tranquillement, commença à parler :
"En ce qui concerne mon Dieu et ma venue, vous devriez apprendre à vous garder de tels commentaires. Je suis ici, ni pour tuer, ni pour envoyer quelqu'un à l'abattoir. Même si vous semblez croire qu'Honoreus a décidé de faire souffrir ce n'est pas le cas. Ce sont les êtres humains qui ont prétexté cette décision de mon Dieu mais nulle part dans ses Préceptes nous pouvons le lire qu'Honoreus souhaite l'esclavage des Elfes. Toi qui était Corbeau auparavant, je ne crains pas tes menaces. Au lieu de se battre, essayez de me comprendre, mais je crois que cela n'est pas chose facile pour vous, vous avez tellement de préjugés contre moi et ma Race. Je n'essayerai pas de me défendre !"
Il s'arrêta de parler, pour reprendre son souffle, puis il se tourna de nouveau vers la rue, la scrutant plus attentivement encore qu'auparavant.
"Elfe, vous semblez déterminé à vouloir mourir et je n'ai aucun droit sur vous. Mais avant de vous laisser partir, tenez !"
Il sortit sa bourse où tout son argent était contenu.
"Prenez cela. Si c'est tout ce que je peux faire pour t'éviter de mourir, alors je le fais avec plaisir. Ne t'inquiète pas, je dirai que l'on me l'a volé et j'aurai de nouveau de l'argent des fonctionnaires d'Honoreus."
Dernière édition par Azazh le Dim 13 Juin - 6:28, édité 1 fois | |
| | | Vahamon Criminel, etc.
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Sam 12 Juin - 22:30 | |
| Lorsque celui qui l’avait sauvé se leva et entreprit d’exécuter l’inverse de ce qu’il lui avait suggéré de faire à travers un code que les utilisateurs de magie connaissaient plus que bien, le maître de l’esprit maugréa quelques mots elfiques dont la signification n’aurait certes point été agréable à celui qui en aurait compris les significations. Les paroles du sorcier résonnaient péniblement à ses oreilles, un discours parsemé de sous-entendu et de menaces qui démontrait le véritable tempérament de son sauveur. Celui-ci n’avait en rien compris la manœuvre qu’il avait employée avec l’homme d’Honoreus, ce stupide sorcier coiffé en habits de quémandeur, ne faisait qu’attiser la colère d’un homme de foi qui devant l’insulte de son Dieu pourrait agir avec une impulsion légitime. Le sorcier semblait ne penser qu’à sa supériorité face à un éventuel ennemi, il ne semblait que désirer l’humiliation de celui-ci et avec insistance prononçait le mot noble comme si la simple allusion à se statut social était synonyme de malveillance. Le cœur de l’elfe se serra alors qu’il commençait à comprendre les réelles motivations de l’étrange sorcier vis-à-vis son sauvetage… Il l’avait utilisé afin d’humilier les miliciens pour une raison obscure, il n’avait été qu’un objet de divertissement à un être dégageant une haine si malsaine qu’elle en déshumanisa la moindre de ses paroles.
Le corps fébrile, le maître de l’esprit regretta d’être aussi faible, en d’autre circonstance, il aurait immobilisé le sorcier, et il l’aurait châtié pour ne pas avoir obéi à ses recommandations. Vahamon n’avait à aucun moment provoqué l’homme de foi à engager un combat contre lui, car il savait sans le moindre doute que les serviteurs d’Honoreus possédaient des pouvoirs qui pourraient s’avérer fortement dangereux surtout face à un elfe blessé et à un sorcier qui ne mesurait pas l’étendue des capacités de son adversaire. Dans une situation aussi précoce, un combat envers le l’homme de foi aurait été voué à l’échec, le sorcier aurait tenté de pénétrer l’esprit de son adversaire alors que le guerrier d’Honoreus aurait déployé ses pouvoirs protecteurs afin d’encaisser le sortilège, dépendant de la vitesse de ce guerrier, sa lame aurait tôt fait d’entamer la chaire du sorcier. Vahamon aurait sans doute eu le temps de dévier la lame de celui-ci de quelques centimètres grâce à ses pouvoirs, mais le résultat aurait été le même.
L’être dont les cheveux semblaient parsemés d’éclat argenté, s’engagea alors dans une réplique sanglante envers les attaques qu’il avait reçues de toutes parts, un dialogue qui dans ses circonstances ne lui était guère avantageux, mais qui prouvaient étonnamment sa bonne foi et un désire honnête de l’aider. Pourtant à travers les paroles du prêtre-guerrier, il perçut un mot qui le fit sursauter, un mot dont l’allusion lui rappelait une odeur qu’il avait remarquée très brièvement à trois reprises au cours de cette étrange journée. Corbeau, marque d’une infamie sans équivoque, que voulait donc dire l’homme à la chevelure argenté en prononçant cette étrange sonorité. Le visage de l’elfe s’empourpra, son corps trembla d’une étrange animosité, ses yeux brillèrent d’un rouge écarlate et les paumes de ses mains tremblèrent sous la pression de ses blessures. Le cœur de l’être au visage brûlé n’aurait pu en cet instant mieux représenter la colère d’un peuple tout entier. Cette exécrable créature, ce vil regard qui l’avait dévisagé, tout devenait à présent d’une limpidité déroutante, une telle limpidité que son esprit en était totalement affecté.
« Garou! » s’exclama-t-il avec une clameur déroutante, il en était si choqué, que lorsque l’homme aux cheveux d’une blancheur immaculée lui tendit une bourse pleine d’or, qu’il là laissa tombé sur le sol pour se retourner aussitôt vers l’être qui l’avait sauvé. La sensation qu’il éprouvait d’avoir été secourue par un garou lui semblait bien étrange, il n’avait jamais cru à l’existence d’une créature pouvant changer de forme et pourtant celui-ci en avait la possibilité. Les vampires étaient des créatures dont l’existence avait été prouvée, la bienveillante Feyrïa qui veillait sur le peuple des elfes depuis plusieurs siècles avant de disparaître brusquement, en était une. Les Garous quant à eux n’étaient qu’une légende issue du peuple des hommes et ce qui terrifia en cet instant précis le maître de l’esprit était la conclusion suivante : si les garous existaient bel et bien, les lycanthropes devaient assurément exister aussi. De son regard sévère, il dévisagea la créature, son cœur pompant le sang beaucoup trop rapidement à travers ses veines, il ressentit un profond malaise à l’idée qu’une créature pouvant se changer en corbeau lui ait porté secours.
« Ce monde, minauda-t-il de sa voix rocailleuse, est le plus grand mystère que le peuple des elfes n’est jamais réussi à résoudre. Un jour, notre peuple se sépare soudainement pour usurper la toute puissante cité naine et ainsi devenir des elfes noirs! Un autre, une vampire décide soudainement de devenir notre protectrice, et comme si les choses n’étaient pas assez étranges un être pouvant se changer en corbeau sauve la vie d’un elfe afin d’assouvir un quelconque désire de vengeance envers son propre peuple! Pardonnez-moi, sorcier, mais bien que vous désirez le nier au plus profond de votre âme, vous êtes un humain! Bien plus nauséabond que la moyenne d’entre eux, certes, mais tout de même un humain! »
Derechef, le maître de l’esprit se retourna vers l’homme de foi et il ramassa lentement la bourse remplie d’or qu’il avait distraitement fait tomber, puis d’une politesse remarquable il effectua une révérence au prêtre-guerrier avant de lui remettre la bourse qu’il lui avait tendue quelques instants au par avant. Le regard de l’elfe ce fit plus intensément prononcé à mesure qu’il dévisagea réellement pour la première fois les traits faciaux de celui qui s’était présenté sous la bannière d’Honoreus, il avait certes dès le premier regard scruté son visage, mais malheureusement pas avec l’attention qu’il lui portait à présent. Bien que son visage semblait être dur et impassible, les traits qui le définissaient étaient doux et tendres. Il avait sans doute mal jugé l’homme qui se tenait devant lui.
« Vous avez raison, déclara-t-il lentement, je ne peux imputer à un seul homme les fautes passées de son peuple. Que votre dieu me pardonne, je vous ais jugé alors vous tentiez de me venir en aide. Comprenez-moi que nous avons en commun le bien-être de nos peuples respectifs et par conséquent je ne peux que me réjouir de vous avoir rencontré. Sachez qu’étant un elfe, par nature il m’est difficile de reconnaître mes erreurs, mais en cet instant, je n’ai d’autre choix que de quémander votre pardon. Je vois en vous l’espoir, je vois en vous la sérénité dont nos deux peuples ont besoins… »
Alors que les mots affluaient dans la bouche de Vahamon, son sang s’écoulait à une vitesse phénoménale, la souffrance qui l’affligeait avait miné sa concentration et en conséquence son barrage magique s’était écroulé. Son corps lui sembla alors d’une lourdeur effarante, ses paupières se fermèrent brusquement et l’elfe s’effondra sur le sol, il avait perdu trop de sang, son corps n’avait plus d’énergie pour le maintenir éveillé, il était à présent dans un état critique… tendis que des bruits de pas bien distinct se rapprochait d’eux…
Dernière édition par Vahamon le Dim 13 Juin - 18:38, édité 1 fois | |
| | | Aeilis Noctisia Criminel, etc.
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Biographie du Personnage Race :: Vampire Pur Classe :: Maitre du feu Réputation :: -10
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Dim 13 Juin - 1:00 | |
| Une silhouette drapée d'un velours sombre traversa la pièce d'un pas feutré, contournant les corps ivres encore endormis. Elle détestait ce bordel, mais c'était un des rares endroits où sa véritable identité ne causait pas de réel problème. Car, il avait beau dire que les vampires (les purs, bien entendue) étaient tolérés, ce n'était que pure fantaisie afin d'adoucir le ressentiment des vampires purs que l'on avait massacré par mégarde...
- Lady Noctisia... Il fait encore grand soleil dehors! Vous détestez cela... - J'ai faim Karim.
Le jeune garçon s'avança vers la vampire, dévisagea le pâle visage caché sous la capuche et offrit son maigre poignet, telle une offrande bénie. Les lèvres de la rouquine se retroussèrent de rage, dévoilant ses longues canines acérées, tandis qu'un grondement bestial s'échappa de sa gorge.
- Dis à ta mère que je ne serai plus aussi généreuse si elle recommence ce petit manège. Va-t-en maintenant. Je reviendrai une fois comblée, trancha-t-elle d'un ton acerbe.
Lorsqu'Aeilis franchit la porte vers l'extérieur, c'est un soleil de plomb qui la frappa de plein fouet. Cependant, la sphère des elfes tenait bon et les rayons UV ne pouvaient l'atteindre. Pourtant, à chaque fois, il y avait cette crainte d'être brûlée vive, cet infime instant d'espérance volatilisé par la constance de la construction elfique. C'était tout à leur honneur.
La vampire n'avait pas fait un pas qu'une effluve des plus surprenantes capta son attention. Un rictus suffisant étira ses lèvres pleines en reconnaissant l’odeur de sang frais. Elle huma l’air à plusieurs reprises et identifia avec délectation la source de son futur repas.
- Du sang d’elfe servit sur un plateau d’argent. Quoi demander de mieux!
Il n’y avait qu’un petit hic. La ruelle, où se trouvait sa proie, était accolée à la grande sphère et vu l’émoi qu’il semblait y régner… Mieux vaut passer par les toits et éviter les indésirables. Quelques gestes habiles et gracieux lui permirent d’escaler le mur de pierres et d’atteindre les toits, ni vu ni connu. La vampire s’accroupit sous un soleil ardent, refoula une montée de rage contre ce foutu astre et assista, telle une spectatrice invisible, à la querelle plus bas.
- Deux hommes et un elfe… Que peuvent-ils bien faire là? Et mon elfe qui se vide de son sang. Quelle perte! Maugréa-t-elle, en réfléchissant à la meilleure façon de se nourrir.
De son point de vue, elle vit accourir une bande de miliciens et ils semblaient se diriger droit vers SA ruelle! Quelle chance! La décision fut prise. Elle poussa un long soupir avant d’intervenir et ainsi se rapprocher de son butin…
- Je ne sais pas pour vous, mais je ne resterais pas ici si j’étais vous… La milice accoure dans votre direction. À moins bien sûre, que c’est la prison ou bien la mort que vous recherchez… susurra la rouquine, du haut de sa cachette, Je peux vous aider si vous le souhaitez, je préfère de loin aider des bandits que donner une once de satisfaction à cette racaille en armure!
Avec sa peau de lis camouflée et sa dense chevelure rousse enfouie sous sa capuche, personne ne pouvait se douter de sa véritable identité. Il faudrait qu’ils se rapprochent pour s’en apercevoir et c’est le moment qu’elle choisirait pour les vider de leur sang.
Aeilis glissa une main dans son sac en bandoulière et en retira une corde tressée qu'elle noua solidement avant d'en jeter l'extrémité au sol. Toute cette comédie pour un peu de sang qui avait déjà perdu de sa fraîcheur. Bah, se disait la vampire, si l'elfe ne me suffit pas, j'ai deux autres cobayes à ma disposition... Et une fois sur les toits, j'aurai l'avantage.
Un être suffisant tombe de bien haut lorsqu'il est contronté à ses propres échecs... Aeilis le découvrirait bien assez tôt. | |
| | | Azazh DISC HONOREUS
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Dim 13 Juin - 5:47 | |
| Azazh n'en croyait pas ses oreilles, alors qu'il avait avec sincérité, l'elfe avait changé de ton. Il était plus conciliant et reconnaissait son erreur, celle d'avoir jugé un humain sur les actes du passé. Le Paladin resta pourtant de marbre, préférant attendre d'être en sécurité plutôt que de se réjouir de la tournure des évènements. Il hocha tout de même de la tête pour accepter les excuses de l'elfe.
Azazh avait repris sa bourse que l'elfe ne semblait pas vouloir pour une raison qui échappait à Azazh. Pourtant, là encore, il préféra accepter sans mot dire. Il ne voulait pas créer un conflit autour de piècettes alors que d'autres problèmes arrivaient et en plus grand nombre. Il regardait la rue principale et vit avec une certaine horreur que les miliciens avaient décidé de rappliquer.
"Qu'Honoreus abatte une tornade sur leur corps, maudits miliciens."
Il regarda ses compagnons d'infortune, l'elfe qui était mal en point et qui, d'un coup, s'écroula. Il y avait aussi le Garou comme l'avait appelé l'elfe. Azazh s'était dirigé vers le corps étendu au sol, épée dans sa main gauche, il tâta le pouls de l'elfe. Celui-ci était de plus en plus faible. Mais une nouvelle voix se fit entendre, une voix feminine. Une femme qui les avertit de l'arrivée imminente des miliciens mais, chose étrange, elle était sur un toit. Azazh allait poser une question à cette étrange femme mais une corde descendit le long du mur. Il n'était pas certain de la marche à suivre. Il savait que quelque chose n'allait pas. Une femme, cela allait, mais sur un toit, cela n'allait plus. Il leva les yeux vers le ciel, ou plutôt vers l'emplacement où la femme se trouvait.
"Excusez-moi mais voyez-vous, je ne suis pas certain de votre intégrité. Je n'ai hélas que rarement vu une femme sur des toits. Comment pourrions-nous savoir si vous n'êtes un monstre sanguinaire ou une quelconque chasseuse de prime ? Vous êtes peut-être une femme mais ce n'est pas cela qui va me faire baisser ma garde."
Une troupe de miliciens passèrent devant leur ruelle, Azazh eut le coeur lourd, mais heureusement aucun ne pensa à vérifier cette ruelle. Il savait qu'un autre groupuscule arriverait bientôt, et cette fois-ci, ils n'auraient pas cette chance. Il se tourna vers le Garou un instant, puis, après l'avoir dévisagé, lui posa une question :
"Toi qu'a nommé l'Elfe Vahamon, Garou, es-tu avec nous ou contre nous ? Es-tu ici pour nous aider à secourir cet elfe maltraité par des miliciens sans pitié ?" [HRP : Je serai sûrement absent durant la semaine, ou du moins, je ne sais pas si je saurai autant écrire. Si mon personnage doit agir, faites qu'il soit assez révérencieux, il est ainsi. J'essaierai de venir quand même, je ne vous promets rien. ] | |
| | | Vahamon Criminel, etc.
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| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Dim 13 Juin - 22:23 | |
| HJ : Je peux difficilement stagner plus que cela! Ledric si tu as le temps de répondre, ce serait pas mal le moment! Aillas, n’est pas peur de faire ce que tu veux avec mon personnage, tant qu’il ne meurt pas sa me conviens!
Le corps de l’elfe était inerte, entre la vie et la mort seul une légère respiration ne pouvait qu’être perçu s’échappant de son nez ainsi que de sa bouche, ce même corps qui dans des conditions favorables pouvait se montrer d’une agilité déconcertante ainsi qu’une puissance des plus impressionnantes. L’énergie du voile semblait l’attirer plus profondément vers les méandres de ses propres cauchemars, son visage dans l’univers physique semblait crispé, enivré d’une énergie profondément négative, son corps elfique s’agitait lentement, ne se déplaçant que de quelques centimètres, cependant des yeux avisés pouvaient sans problème percevoir cette agitation anormale chez un être sombrant dans l’inconscience. L’espace de quelques secondes, les mains de l’elfe s’ouvrirent puis se refermèrent aussitôt, tentant vainement de récupérer un objet qui ne s’était bien malheureusement jamais retrouvé dans la ruelle.
L’elfe ouvrit brusquement les yeux, son énergie lui semblait revenue tandis que la ruelle était à présent complètement déserte, seuls quelques bruits éloignés lui parvenaient grâce à ses capacités auditives plus développées que celle d’un humain. La ruelle lui semblait toutefois différente, son corps était lui-même bien différent alors que son regard contemplait une flaque d’eau lui renvoyant un reflet qu’il ne reconnaissait pas. Son visage ne comportait plus aucune trace de la moindre brûlure, ses cheveux étaient d’un blond étincelant et ses yeux d’un vert émeraude à en faire jalouser les plus beaux elfes de Terrebelum. Ses mains étaient effilées, ses ongles entretenus avec une douceur qui le surprenait allègrement. Ce visage lui était pourtant familier, bien qu’il aurait été incapable d’en déterminer la source, il était convaincu qu’il connaissait ce visage. Le corps tremblant il senti sa vue s’embrouiller, une migraine épouvantable s’emparait de son esprit alors que l’impensable se produisit, derrière lui une ombre l’observait, il l’entraperçut dans le reflet de la marre d’eau.
Se retournant rapidement, il fût soudainement terrifié par l’apparition qui lui était donnée de voir. Devant lui se tenait l’être qu’il était supposé être, un masque de fer recouvrant son visage, une longue et ample tunique le protégeant d’indésirable brûlure, des yeux d’un rouge écarlate qui le dévisageait avec autant de colère que le masque pouvait lui en dévoiler. Reculant de quelques pas il trébucha et s’effondra maladroitement dans la mare d’eau qui lui avait semblé beaucoup plus loin qu’elle ne l’était réellement. Étrangement son corps ne fût point trempé, ses vêtements restèrent assurément sèche à son grand étonnement et plus il analysait la situation plus il était désemparé. L’elfe tenta de se relever, mais son double le maintenait puissamment au sol grâce à ses pouvoirs. Une main levée, le double de ce qu’il était laissait dégager sa puissance magique en l’augmentant graduellement jusqu’à ce que Zekal Vostos soit entièrement cloué au sol. Impuissant, Zekal tentait de se défaire des pouvoirs de son double en se concentrant sur les siens, mais il était beaucoup plus puissant, beaucoup plus expérimenté et contrairement à lui, il n’avait aucunement peur.
Dans un geste théâtral, l’elfe au masque de fer éleva la main qui lui était libre et déferlant une énergie magique terrifiante il força sa victime à se relever douloureusement de la flaque d’eau. Son doux visage devînt crispé révélant ainsi son inquiétude, chose qui ne fit qu’alimenter le désir du prédateur qui habitait son double. Dans un cri de victoire, il déferla sur sa victime une puissante décharge d’énergie magique qui projeta Zekal Vostros violemment contre un mur de brique. Ses os craquèrent bruyamment au contact de la pierre et impuissant il observa son geôlier déployer son énergie afin que le mur s’effondre sur lui et l’ensevelisse. Dans un geste instinctif, il se servit de ses pouvoirs et se projeta quelques mètres plus loin juste au moment ou les briques s’effondrèrent à l’endroit ou il se trouvait quelques instants plus tôt. Le visage dégoulinant de sueur, il se releva de peine et misère afin de confronter l’imposteur qui se trouvait devant lui.
Celui-ci enleva son masque bruyamment en dévoilant un visage entièrement brûlé par les flammes du voile, une blessure qui ne guérirait jamais, car le voile transcendait la réalité, pourtant il n’avait jamais vécu une expérience aussi directe, jamais il n’avait eu à confronter un démon du voile de manière aussi expéditive. Les démons du voile étaient de viles créatures à la puissance innommable et préféraient recourir à de puissante illusion illustrant des situations particulières afin de torturer les utilisateurs de magie. Celui-ci n’avait rien d’un de ces démons viscéraux, d’ailleurs le rictus qui apparaissait sur son visage semblait répondre à ses propres interrogations. Son corps tremblant de peur, il tentait de maîtriser ses pulsions, jamais il n’avait éprouvé une telle sensation de frayeur, jamais il ne s’était attendu à être confronté contre une créature ayant comme avatar son propre corps.
«Ne soyez pas effrayez, déclara le démon Vahamon d’une voix forte, je contrôle l’énergie du voile avec une puissance infiniment plus précise que n’importe laquelle créature s’aventurant à travers le voile. Si j’ai désiré achevez votre existence, il ne m’aurait suffît que de vous exécutez lorsque j’en avais l’occasion… Vous ne semblez pas véritablement comprendre les motifs de votre venue à travers le voile. Laissez-moi vous éclairer, ce visage que vous avez vu n’est que le reflet de votre âme, c’est à dire la mienne. Vous êtes mort Zekal Vostros, ou du moins votre âme m’appartient. Cette réalité, dans le monde physique, nous communions tout deux afin de ne former qu’une seule et même personne. Comprenez que cette situation ne m’est guère avantageuse et que dans le monde physique mes pouvoirs sont limités à ceux que vous possédez, ses mêmes limites s’appliquent aussi à vos souvenirs. J’étais un elfe tout comme vous, il y a fort longtemps, un explorateur du voile piégé par sa propre vanité, vous êtes la chance que j’attendais et je ne compte pas vous laisser mourir! Si vous mourez je meurs aussi et je n’abdiquerais devant rien, trop longtemps j’ai attendu cet instant! Fermez les yeux à présent, humer l’énergie du voile qui vous entours ne ressentez-vous pas la présence des utilisateurs de la magie qui nous entours? Concentrez-vous Zekal Vostros, réveillez-vous! »
Quelques minutes seulement s’étaient écoulées dans le monde physique, Vahamon ne se remémorait aucunement cette expérience des plus étranges, cependant il ressentait un regain d’énergie vivifiant qu’il ne pouvait expliquer. Ses yeux s’ouvrirent alors que le sang circulait à travers ses veines s’activait à une vitesse impressionnante. Ses blessures étaient toujours présentes, la douleur un vivifiant d’une efficacité remarquable. L’elfe au visage brûlé se releva s’agrippant à l’homme de foi, mais aussi au sorcier qui était présent. Levant ses yeux vers les toits de la ruelle, il aperçut une silhouette aux atours féminins sans toutefois pouvoir relever le moindre détail. Bien qu’il n’avait pas entendu la conversation entre la femme et l’homme de foi il devinait que celle-ci semblait avoir le désir de leur venir en aide. Peu lui importait le danger en ce moment, il allait mourir d’une manière ou d’une autre si il ne réussissait pas à acquérir une potion pouvant soigner ses blessures. À la grande surprise de tous, il entreprit d’escalader les escaliers menant jusqu’à l’étrange silhouette sans attendre le sorcier et le paladin. De marche en marche, rampant afin d’économiser son énergie il arriva finalement au pied de la femme qu’il avait vaguement aperçue. Agenouillé, il releva la tête sans toutefois croiser son visage, il n’en avait plus la force. Respirant bruyamment, il tentait de reprendre son souffle.
«Aider-moi,implora-t-il dans un souffle, tant de choses à accomplir…je vous en conjure… » | |
| | | Ledric INCONNU
Messages : 19 Date d'inscription : 31/05/2010 Age : 33 Localisation : Terrebelum
Biographie du Personnage Race :: Demi-Elfe Classe :: Spadassin Réputation :: 3
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Lun 14 Juin - 1:41 | |
| HJ: Désolé du décalage... Il faut dire qu'avec tous vos posts, ça fait long à lire, et les idées me venaient plus ou moins.
Ledric savait bien que cette simple flèche causerait bien plus qu'un émoi gargantuesque. Après la fuite de l'elfe blessé, la panique générale sur la Grande Place et les recherches intensifiées des gardes humains, on ne pouvait guère prédire ce que serait la suite des évènements. À l'instant même ou Ledric lança ce petit bout de bois pointu en direction du dignitaire, il regretta son geste. Lui qui détestait les bains de foule, voilà qu'il se trouvait recherché par les gardes et qu'il devait se déplacer rapidement à travers des centaines de gens troublés et déboussolés, quel bourbier !
Abandonnant son cheval près de la sortie principale de la ville, le demi-elfe décida d'imiter la populace afin de fuir aux gardes. C'était peine perdue, ces derniers l'avait bien identifié. Sa longue cape brune le trahissait. Continuant son chemin à la recherche d'une cache de fortune, Ledric parcourait les sombres ruelles de la ville avec une bonne dizaine d'hommes armés sur ses talons. Zigzagant les coins de mur, il pu échapper aux regards de ses poursuivants en trouvant par miracle une porte ouverte.
Il se trouvait maintenant dans une pièce sombre au premier coup d'œil, mais toutefois bien éclairé par plusieurs lampes et chandelles. Épuisé par cette course folle, Ledric s'accroupit en remerciant le hasard de lui avoir trouvé cette échappatoire. Tapis dans un coin d'ombre, il observa l'endroit ou il se trouvait; aucune fenêtre, deux portes face à lui. Située dans la pénombre, celle de gauche était toute simple, comme celle que venait de franchir le demi-elfe, toutefois, le judas laissant échapper de la lumière, on pouvait croire qu'elle portait sur la grande rue. L'autre était plus mystérieuse. Elle arborait le blason de la cité, un ensemble de mécanismes semblait rendre son ouverture plus difficile qu'à la normale. Soudain, un bruit de cliquetis de métal se fit entendre, il venait de l'autre côté de la porte par laquelle était entré Ledric. Les gardes l'on retrouvé. Le demi-elfe se cacha dans un coin de la pièce, il préférait affronter quelques gardes que de se remettre à courir comme un fou.
D'un bon coup de pied, le garde défonça la porte comme si elle avait été faite de paille. Deux grands hommes armés entrèrent, ce fût bien moins que ce à quoi s'attendait Ledric. Ce dernier se déplaça vers l'arrière de ses agresseurs tout en restant camouflé, il était dans son habitude de ne jamais amorcer un combat, s'il venait qu'à tuer, ce ne serait qu'en dernier recours seulement. Un des deux hommes s'avança afin de retrouver sa proie. Ce fût le moment pour Ledric d'agir, il assomma l'autre garde d'un bon coup de coude bien placé sur la tempe, une simple attaque non-mortelle causant l'inconscience assurée. La chute de ce dernier fit sursauter son compagnon qui, se retrouvant devant celui qu'il recherchait, dégaina immédiatement son épée en se ruant vers sa cible.
Le combat fût bref. Le garde n'étant point expérimenté au maniement d'arme, il suffit à Ledric de dégainer une des ses épées courtes pour parer l'attaque et en finir directement grâce à un coup à la tête avec le plat de sa lame. Observant ses assaillants assommés au sol, le demi-elfe s'empressa d'échanger ses vêtements avec ceux d'un gardien afin de pouvoir passer inaperçu aux yeux des autres gardes, et pourquoi pas en même temps, créer la peur dans ceux des paysans.
Une fois vêtu de sa toute nouvelle cotte de mailles et du casque aux couleurs de Terrebelum, Ledric se dirigea vers l'intrigante porte de droite. L'incroyable mécanisme de serrure rendait le crochetage de cette porte difficile, voire impossible. Le demi-elfe tenta par tous ses moyens de l'ouvrir, mais en vain. Il fouilla dans les bourses des gardes, mais outre que quelques pièces d'or, aucune ne contenait une clé permettant de satisfaire sa curiosité concernant cette fichue porte.
Voyant que les deux hommes ne tarderaient pas à reprendre conscience, Ledric se résigna finalement à passer par la sortie de gauche. Un puissant rayon de soleil l'ébloui dès l'ouverture de la porte. La première chose qu'il aperçu, une fois sa vue redevenue normale, fût deux hommes discutant à la presse ainsi que l'elfe qui avait créé l'état de panique chez la populace avant d'être blessé par les gardes. On aurait pu croire qu'il était mort, puisqu'il baignait dans son propre sang, inconscient. Les deux autres hommes se retournèrent subitement, avec un air plutôt menaçant, vers le nouveau venu. Il faut dire que l'habit de garde ne semblait guère être une brillante idée. Mais avant même qu'il ne puisse expliquer le malentendu de son accoutrement, il se vit projeté solidement au sol par une quatrième personne venant apparemment du toit... | |
| | | Aeilis Noctisia Criminel, etc.
Messages : 44 Date d'inscription : 10/06/2010
Biographie du Personnage Race :: Vampire Pur Classe :: Maitre du feu Réputation :: -10
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Lun 14 Juin - 10:10 | |
| La jeune femme prit un temps d'arrêt avant de répondre à ce qui ressemblait à un paladin, car on ne pouvait guère se tromper avec cette stature fièrement dressée, ces vêtements digne d'un apanage de noblesse et ce ton révérencieux. Sa soif l'avait poussée au devant de ces ennemis, sans les avoir préalablement étudier. Alors, il y avait une sorte de Paladin, un autre homme dévisageant hargneusement le même homme à la chevelure blanche et puis l'elfe ensanglanté. Un beau trio de paria recherché activement par la milice et en jugé par l'état de l'elfe, ils avaient semé une belle pagaille!
Aeilis avait présagé de la méfiance à son égard, et en était quelque peu soulagée. Je ne suis pas tombée sur des faible-d'esprits...Le défi n'en sera que plus divertissant.
- Les questions posées sont quelque peu futiles en cette instant monsieur. Qu'avez-vous à craindre d'une femme sur un toit face à une troupe de miliciens au tempérament bagarreur? Je risque aussi d'être attrapé en laissant cette corde pendre tout bonnement dans votre direction.
La vampire fit mine de remonter sa corde et constata avec stupeur que son repas n'était plus là. Effectivement, il s'était trainé jusqu'à elle, marquant le sol d'un liquide rougeâtre, ayant usé d'une vieille échelle adjacente au bâtiment ou elle se trouvait. La traînée de sang aura tôt de fait de me dévoiler à la milice... Je dois me sustenter et décamper au plus vite!
La faim lui tenaillait l'estomac, donnant l'impression que ses viscères étaient comprimées et pressées par une poigne de fer. L'elfe implora alors son aide, trop souffrant pour apercevoir que son sauveur n'était nul autre qu'un prédateur sanguinaire et peu avenant.
- Tes souffrances seront achevées sous peu... susurra-t-elle doucement à l'oreille de sa proie.
La vampire retira sa capuche sombre, dévoilant une cascade de cheveux roux-blond, et un visage d'une peau diaphane étiré par un sourire faussement aimable. Tout son être était concentré sur ce sang qui ne cessait de l'appeler, l'implorant, la suppliant d'être caressé par sa langue chaude et humide. Aeilis cracha de mécontentement tant l'attente de se sustenter la faisait souffrir. Elle prit la tête de l'elfe entre ses mains délicates et caressa son masque de fer, tendrement. D'un geste lent, la rouquine redressa les vêtements qui recouvraient le haut du corps de l'elfe et entreprit de lécher les plaies antérieurement causées par les lances. Le sang eut pour effet de la revigorer aussitôt, électrisant chaque cellule de son être, éveillant ses sens.
C'est alors que ses sens, son ouïe particulièrement, perçurent un bruit de porte qui s'ouvrait sur la ruelle. Des acclamations de stupeur se firent entendre, tandis que l'on dégainait semblait-il les armes... Si la milice arrive, je suis cuite! Elle décida alors de jeter un rapide coup d'oeil des toits et découvrit un garde, seul pour l'instant, défier le groupe. Hésitante, elle jeta un dernier regard sur sa proie encore vivante, mais faible et décida d'intervenir afin d'éviter d'être poursuivie soit par la milice ou par les compagnons de l'elfe.
D'un saut agile et gracieux, Aeilis se projeta du toit et descendit dans un bruissement infime de l'air avant d'atterrir sur le garde, son regard de chat croisant celui du paladin. Sa longue chevelure rousse lui tombaient sur les épaules, cascadant en vague un peu plus bas, ses iris d'un vert émeraude ne quittaient pas des yeux le petit groupe, tandis que chaque muscle de son corps était puissamment contracté afin de contrer une quelconque attaque.
- Votre ami vous attend en haut... Qu'attendez-vous encore, un groupe de miliciens encore plus grand? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Lun 14 Juin - 20:10 | |
| Pas un bruit, pas un son, même pas une seule goute de vent, la tension qui régnait dans la ruelle était palabre à se moment où l’elfe s’écroula sur le sol. Ferzhwan ne sens préoccupait guère désormais et comme il l’eut deviné au paravent, l’homme qu’il avait sauvé retira ces remerciements lorsqu’il découvrit son identité. Qu’attendre de plus de sa part ? Le monde dans lequel vivaient désormais la plupart des créatures de Terrebelum était une constante lutte à la vie, et ça, notre corbeau était bien sujet à le savoir. Il n’eut donc aucune réaction lorsque Vahamon se retourna contre lui, puisqu’il avait envisagé depuis longtemps cette éventualité. Il recula cependant de quelques pas quand l’humain se rapprocha de lui. Une grimace de dégout sur son visage, il dévisageait l’épée qu’il portait en main, toujours sur le qui-vive… Le Garou avait depuis longtemps retiré sa confiance des hommes. Du noble au pauvre paysan, aucun n’était épargné de son regard sombre et réprobateur. Et le plus étrange dans son être était qu’il aurait lui-même désiré être un homme à part-entière. Ils les détestaient autan qu’il se déteste, mais en lui, un fond aurait préféré ne pas être une ‘’bête’’ et vivre comme n’importe lequel d’entres eux. Les Garous n’étaient pas les bienvenues à Terrebelum, et Ferzhwan ne fessait pas exception à la règle. C’est peut-être par cette motivation de ne pas vouloir être ce qu’il est qui le pousse à vouloir être quelqu’un d’autre. Lorsque l’homme agis comme un singe, il fini par un devenir un, et sur ce point, l’elfe n’avait peut-être pas tord. La haine constante qui l’habitait était dus au fait qu’ils les détestaient et le comportement qu’il le poussait à l’agression était typiquement humain. La présence sauvage de son espèce et la vanité et la haine des hommes ne fessait pas en soit un très bon mélange. Il était né Garou, mais élevé par des hommes. Si il aurait grandit dans son milieu naturel, peut-être les choses en seraient autrement, mais même à cela, Ferzhwan ne pensait pas à retourné là-bas. Tout comme les hommes, les Garous l’avaient rejetés et pour lui ces créatures n’étaient que des bêtes. En cette même raison, son estime de lui n’était guère mieux.
Il fut sorti de ses pensés, lorsque le paladin osa lui adressa la parole. Celui-ci lui demanda même si il était avec ‘’eux’’. Mais que signifiait réellement cette demande ? Le corbeau son contenta de le regarder, de haut en large, mais à chaque fois, son regard revenait sur cette longue épée qu’il tenait. Décidément, il ne lui fessait pas confidence pour tout l’or du monde. Et justement, encore un geste qui prouvait l’égoïsme de la race humain, et ainsi de lui-même. Il avait proposé sa bourse d’or à l’elfe qui était, si on peut le dire, très bien vêtu et réputé pour être bien aisé. Tendis qu’à lui, qui avait risqué sa vie, peut-être pour ses intentions personnels en premier, mais il avait tout de même aidé cet elfe et on ne lui avait rien offert, mise à part des paroles désobligeantes à propos de son hygiène. Il n’en était pas fâché puisque c’était à son habitude de ne rien recevoir de personne, il était seulement insulté par un tel comportement sous ses yeux. L’elfe avait craché sur cette poche d’or que l’homme pouvait avoir si facilement, Ferzhwan lui, n’en aurait pas fait autan. De plus il ne trouvait pas que l’humain avait utilisé les bons thermes. Pauvre elfe maltraité par les miliciens… et quoi encore. Si il ne c’était pas lui-même mis dans cette situation fâcheuse il n’en serait pas là maintenant. Le Garou était loin de trouver qu’il fessait pitié, même sur le sol dans un bain de sang, il avait toujours la même prestance arrogante. Il allait répondre à l’humain par des paroles désobligeantes, mais une voix en provenance des aires le coupa juste attend.
Levant son regard vers le ciel en même temps que le paladin, Ferzhwan aperçu perché sur un toit, une femme qui les surveillaient tel un fauve . Se qui le mis sur ses gardes ne fut pas la voix de la femme rousse, ou encore qu'elle soit perché sur un toit, mais le fait qu'il ne l'avait tout simplement pas entendu arriver. Même une femme aussi légère soit-elle fait un minimum de bruit en se déplaçant, surtout si celle-ci passe de toit en toit. Même les elfes font davantage de bruit que cette femme qui était arriver là, comme une apparition. D'ailleurs, elle était beaucoup plus belle qu'une femme ordinaire, plus gracieuse aussi. Un femme de la haute société aurait-il pensé si elle n'aurait pas dis qu'elle préférais aider des bandits. Les coïncidences étaient trop nombreuse pour que le sorcier se prête au jeu. Il n'y avait pas grand femme dans tout Terrebelum qui prendrait le temps d'aider un elfe à moitié mort à s'enfuir de la milice, le risque étant beaucoup trop grand. Mais ce qui était des plus étrange c'est qu'une femme aussi magnifique soit-elle s'intéresse à trois étrangers dans une ruelle sombre, complètement à l'affut des regards. Le fait aussi qu'elle les ais trouvés si facilement ne le laissait pas indifférant non plus. Pourquoi se diriger vers cette ruelle si ce n'est que pour passer inaperçu. Et même à cela quelqu'un qui n'a rien en tête aurait tout simplement passer son chemin, mais pas cette femme. Du haut de son toit, elle en fit glisser une corde, se qui était vraisemblablement trop généreux au goût du sorcier. Il ne désirait pas s'interposer. Si il l'aurait pu, il aurait tout simplement pris son envol. Mais encore une fois il avait l'impression que l'épée du paladin le surveillait pas à pas et sans qu'il ne sens rende vraiment compte, il s'éloignait de celle-ci petit-peu par petit peu.
Son regard sombre était posé sur le visage de la femme perché sur le toit qu'il avait de la difficulté à bien voir. De loin, elle semblait normal, quoique son visage était beaucoup trop beau à son goût, c'était son comportement qui ne l'était pas. Il détallait ses habits, lorsqu'une pression pressa sur son épaule. Il n'eut pas besoin de tourner la tête pour reconnaître le poids de celui qui l'agrippait. Vahamon, presque à l'agonie mais toujours vivant, c'était accrochée de peine et misère afin de se relever pour ensuite se diriger vers une échelle pour la grimper. À se même moment Ferzhwan trouva l'excuse employé par la femme rousse des plus suspecte. Même lui aurait trouvé mieux. Il commençait à reculer de quelques pas, se préparant à fuir en cas de mauvaise passe, cependant le femme sauta sur le sol devant eux, avec l'étonnante agilité d'un fauve. Le Garou ne put placer mot, n'y même remuer d'un clin que des bruits de pas se firent entendre derrière eux. Il se retourna immédiatement pour apercevoir un milicien. Celui-ci était justement placé dans la seule issu où il aurait put fuir, mais c'était raté maintenant, se soldat aurait tôt fait de dégainer son arme pour quelques goutes de sang. Avant de grimper à la corde, le sorcier se retourna vers la paladin pour mettre une chose au claire. << Je ne suis pas de ton coté, ni du siens. Je ne suis du coté de personne simplement car personne n'est du mien. Que ceci soit bien claire, je ne vous tend pas la main, je me sort du pétrin auquel vous m'avez enfoncé. >>
Sur ces mots, le Garou se retourna pour escalader la corde. Avec un peu de difficulté, il réussi cependant à se hisser sur le toi ou Vahamon, affalé sur le sol respirait avec difficulté. Le sorcier se relava pour se rapprocha à quelques centimètres seulement de lui afin de l'observer durant plusieurs secondes, avant de lui adresser la parole à l'aide de son sourire narquois.
<< Après mur observation, l'humain à raison après tout, tu fais pitié. Quel dommage que tu ne puisse pas t'envoler pour aller chercher se que tu as besoin pour survivre...Cela doit être terriblement ennuyant pour un elfe tel que toi de ne pas le faire par sois-même. C'est bien malheureux que personne, mise à part moi, puisse voler et aller le chercher se qu'il te faut tu ne trouve pas ? Pauvre de toi, je me demande se que tu vas faire... À moins que le l'adorable corbeau que je suis décide de te venir en aide,déclara t-il méchamment en se penchant vers lui afin de murmurer. Selon toi, quel est le prix d'une vie ? >> |
| | | Gadadngor DISC. DE SHASKA
Messages : 219 Date d'inscription : 04/12/2009 Age : 36
Biographie du Personnage Race :: Demi-Drow Classe :: Chevalier Noir Réputation :: -12
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Mar 15 Juin - 1:04 | |
| HJ1 : Après ce poste, vous serez libres de changer de lieu dans la citée à votre guise. Je vous encourage fortement à prendre des initiatives, votre personnage peux faire toute ce qu’il souhaite à condition de garder en tête une certaine cohérence, j’expliquerai à la fin de ce poste divers choix qui s’offre à vous.
MJ Activé :
Le chef de la milice, Uldrik Beverk regardait droit dans les yeux ses deux inspecteurs qui avaient été chargés de ramener l’elfe blessé jusqu’au poste de la milice, déguisé, en simple patrouilleur ils s’étaient faits, lamentablement déjoué par un corbeau… et un paladin. Celui-ci leurs avaient promis de leurs ramener l’elfe, ce qu’il n’avait vraisemblablement pas fait et c’est précisément ce point qui forcerait Uldrik à prendre les choses en main. Les gardes de la citée ne devaient absolument pas mettre la main sur cet elfe, celui-ci détenait des informations compromettantes à propos des activités de la milice, ainsi qu’une lettre faussement écrite de la part du grand juge de Terrebelum. Si l’elfe atteignait la salle du conseil, le trésor personnel de la milice serait mis à nue et par conséquent, les elfes ainsi que les nains deviendraient beaucoup plus difficiles à entretenir dans leurs pauvretés. Le chef de la milice était un politicien de carrière, il connaissait les enjeux des décombres et avait été nommé à la tête de cette garnison afin de précisément contenir l’influence des sous-races.
Les méthodes qu’il employait était bien connue des représentants de la citée, cependant ceux-ci ne pouvaient pas l’avoué sous peine que leurs carrières prennent abruptement fin. Si une tierce personne leur exposait les faits, ils préféreraient de loin sauver leurs peaux au détriment de la sienne. Dans cette optique, il lui semblait impossible de laisser les gardes de là citées capturer cet elfe aux étranges pouvoirs. Les inspecteurs étaient sur sa trace depuis un long moment, ils avaient par ailleurs prévu de l’arrêter avec que celui-ci ne se rende sur la place publique, mais le noble elfique n’avait pas utilisé le chemin qu’il avait l’habitude d’emprunter et les inspecteurs avaient tout bonnement perdu sa trace jusqu'aux évènements imprévisibles de la place st-Odimir. Heureusement pour le chef de la milice, l’elfe prénommé Zekal Vostros avait été imprudent, s’élevant parmi une marré de protestant il avait débité un discours, à ce que les inspecteurs lui avaient dit, plutôt agitateur. D'ailleurs, les effets de ce discours se ressentaient à présent dans les ruelles des décombres, une armé de miliciens avaient été déployé pour arrêté de nombreux agitateur et par la même occasion remplir abondement les coffres de la milice!
Après tout, la milice avait besoins de fond pour combattre le crime et ce n’était certainement pas les autorités de Terrebelum qui en avait la volonté de leurs attribués les ressources nécessaires. Les choses avaient pourtant dégénéré, un paladin, un monstre et un elfe étaient à présent en cavale. Leurs choix d’aider un fugitif ne resteraient pas impunis, Uldrik protégerait cette cité du chaos au détriment de sa propre vie et si il devait tuer pour ce faire, il n’ hésiterait aucunement! Son visage empourpré par la colère, le chef de la milice aboya des ordres clairs et précis ordonnant à une vingtaine d’hommes, c'est-à-dire le ¼ de la garnison à se préparer pour une opération des plus motivantes. Toutes vêtues de tunique noire, d’arc et d’épée, leurs armures de milicien étaient bien entendu camouflées ainsi s’il devait tuer des gardes de la citée pour s’emparer de l’elfe, ils pourraient le faire sans la moindre indiscrétion. L’opération était en soit délicate, car Uldrik devait s’assurer de la survie de l’elfe, celui-ci devrait lui dire tout ce qu’il savait sur le réseau de rebelle elfique, car certains prisonniers avaient mentionné son nom à plusieurs reprises.
La petite troupe sortit donc du baraquement ayant en tête le vétéran de plusieurs batailles, Uldrik, celui-ci avait été un soldat aguerrit qui avait servi de maître d’armes à plusieurs généraux actuels, il plaignait véritablement ceux qui croiseraient sa route, ils n’auraient s’en doute aucune chance contre un guerrier de sa stature. Lorsqu’il atteignit la sphère suivit de ses hommes, il ordonna à l’un d’entre eux d’aller repérer le terrain en éclaireur et quelques minutes plus tard il revînt en lui annonçant que l’elfe était à présent sur l’un des toits, agonisant accompagné d’une femme, d’un paladin et d’un homme aux habits de mendiant qui était penché au-dessus de l’elfe. La stratégie était donc limpide, ils devinrent déployés les grappins afin d’escalader les toits et de prendre par surprise la petite troupe d’étranges compagnons.
Arrivant finalement à quelques mètres à peine de l’endroit où était l’elfe recherché, Uldrik ordonna à ses hommes de s’arrêter et de prendre position suivant une tactique qu’ils avaient travaillée à plusieurs reprises. 15 archers ce déployèrent de part et d’autre de leurs positions tendis que 5 hommes accompagnés de leurs chefs devraient capturé l’être blessé. Les flèches couveraient donc leurs mouvements et forceraient les scélérats à reculer afin de ne pas être embrochés. D’un pas rapide Uldrik suivi de ses 5 hommes ordonna rapidement à ses archers de tirer, le sifflotement des flèches pouvait résonner à travers la sphère tels des porteurs de mort. Chargeant vers la position où se situait le sorcier, le chef de la milice déploya sa hache de guerre et profitant que le mendiant lui tourne le dos, il le frappa d’un violent coup de pied qui avait pour but de le projeter dans la ruelle. Ayant dégagé la position, il ordonna à ses 4 hommes de foncer sur la dame aux cheveux de feu et sur ce qui semblait être un garde afin de les arrêter. Soulevant l’elfe d’une main sans grands efforts il le déposa sur son épaule et ordonna à 3 de ses archers de couvrir sa fuite pendant que le reste de ses hommes l’escorterait vers le bâtiment de la milice. De longues et interminables minutes passèrent avant qu’il n’atteigne finalement la garnison de la milice, postant ses hommes aux entrées il leur ordonna de ne laisser entrer personne, même les autres miliciens par simple précaution. Finalement, il déposa l’elfe sur une paillasse aménagée dans l’unique cachot de la prison et le força à boire une mixture aux attributs curative. Uldrick s’assit donc à côté de lui attendant de pouvoir l’interroger proprement.
HJ2 : Vous pouvez combattre les gardes qui sont restés ou encore prendre la fuite. Si vous choisissez de les combattre cependant, les personnages mortels devront être blessés légèrement car ce ne sont pas de petit Milicien de pacotille. Ensuite rien ne vous oblige à tenter de sauver Vahamon, il aura sa chance un beau jour, dans tout les cas il s’agît de vos choix. Débarrassez-vous des gardes ou sauver vous!(Vahamon ton prochain poste devras être à la milice.) À vous de voir! Bon jeu !
Note: Les erreurs sont humaines mais je vous demanderais toutefois d'évitez à l'avenir de faire bouger les personnages des autres joueurs sans préalablement avoir demandé leurs permission. Des petits détails comme *il se tourna vers lui.* exemple ce n'est pas bien grave, faîte la part des choses, lorsqu'il s'agît d'une action entraînant des conséquences, la situation peux devenir conflictuel! Si vous êtes dans le doute, envoyer un mp au joueur avec lequel vous jouez pour lui demander la permission! Merci de votre compréhension! | |
| | | Azazh DISC HONOREUS
Messages : 32 Date d'inscription : 11/06/2010 Age : 32 Localisation : Belgique-Liège
Biographie du Personnage Race :: Humain Classe :: Paladin Réputation :: 12
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Mar 15 Juin - 7:46 | |
| Azazh fut surpris de voir tant de choses se dérouler autour de lui. Tout d'abord, la femme qui s'était présenté du haut des toits était loin d'être humaine, même si son apparence la montrait comme telle. Ensuite, il n'eut pas le temps de lui répondre car à peine lui avait-elle posée une question qu'un régiment de miliciens arrivèrent sur eux. Azazh savait que la situation n'était pas à son avantage. Une décision était à prendre. S'il voulait les bonnes grâces du Peuple elfique, il se devait d'aider l'elfe Vahamon avant que les choses ne se soient trop aggravées. Mais il se mettrait à dos la milice et peut-être une partie du Peuple Humain.
Une décision !? Mais laquelle, il ne savait pas laquelle choisir. Aider ? Ne pas aider ? S'enfuir comme un lâche !? Hors de question ! Mais personne ne saurait qu'il s'est enfui, à part aux deux êtres auquels il s'était présenté. Mais l'un risquait la mort et l'autre avait soudainement disparu de son champ de vision. Il regarda la femme, puis il se retourna vers les rues encombrées où les derniers gardes étaient présents. Ceux qui devaient protéger la fuite et l'enlèvement !
Ils n'étaient plus que trois. Trois archers dont les capacités à tirer étaient de loin supérieur à sa capacité d'éviter. Une flèche et il était mort, il le savait. Il sortit à découvert, et voyant déjà une flèche arrivé, il l'esquiva, se retrouvant derrière l'étal d'un marchand qui avait pris la fuite. Il était toujours pris au piège, mais il devait trouver une issue ! Il laissa passer un instant sa tête au dessus de l'étal puis la retira aussitôt, une flèche passa juste au dessus de lui quelques secondes après. Il devait garder son calme. 3 miliciens entraînés contre un homme dont la spécialité était le combat rapproché.
Il tourna la tête, haletant sous l'excitation, et il vit une porte entre-ouverte, une aubaine mais le chemin était semé d'emboûches en tout genre, dont les 3 archers, prêts à décocher dés qu'ils le verraient. Il décida tout de même d'y aller et il se leva. Il partait déjà en courant quand une première flèche s'encastra dans un mur quelques centimètres derrière lui, une seconde puis une troisième. Il arrivait à porte et enfin, il y arrivait mais une flèche se planta dans son épaule droite, le blessant. Une grimace se fit sur son visage, s'il retirait la flèche, il risquait de perdre son sang, mais la laissé l'empêcherait de faire tous ses mouvements. Il décida de la casser à son extrémité, la douleur était intense, la sueur lui coulant partout sur le visage.
Il entendait les cris de la foule, ainsi que les discussions agitées des trois hommes dehors, à l'attendre. L'un d'entre eux avançait vers sa porte, celle qui l'avait receuilli, arc pointé vers le coin noir qu'elle laissait voir. Azazh se déplaça furtivement, se plaçant ailleurs dans la pénombre. Le soldat ne semblait pas tremblé mais Azazh savait lui aussi ce qu'il devait faire.
"Je suis là, baisse ton arc ou je devrai t'abattre de mon épée."
L'homme ne fit rien de son avertissement, il pointa son arc dans la direction d'Azazh qui dût bondir hors du champ de tir, retournant son épée dans la main gauche pour pouvoir frapper. Et il atteignit son adversaire d'un coup, son épée en strie s'enfonçant entre la quatrième et cinquième côte de son ennemi. Celui-ci recracha du sang sur le visage d'Azazh, une partie coulait déjà.
"Je recommanderai ton âme à Honoreus, fier guerrier."
Puis il le laissa retomber, mort, exsangue. Il fit les prières comme d'accoutumée pour le soldat, lui fermant les yeux, recommandant son âme à Honoreus. Puis il se releva, transpirant abondamment sous le poids de sa blessure qui lui faisait de plus en plus mal. Des gouttes continuaient de tomber de son nez, et du sang sortait toujours en petits saignements, la douleur était toujours présente. Et il devait aussi retrouver l'Elfe. Plus que deux soldats, mais le combat était loin d'être terminé !
Il se rapprocha et eut juste le temps d'éviter la flèche qui partait dans sa direction et qui s'arrêta dans la porte, tremblant encore sous l'effet du choc. S'il ne faisait rien pour se soigner, il n'arriverait pas à battre ses adversaires avec un seul bras. | |
| | | Ledric INCONNU
Messages : 19 Date d'inscription : 31/05/2010 Age : 33 Localisation : Terrebelum
Biographie du Personnage Race :: Demi-Elfe Classe :: Spadassin Réputation :: 3
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Mar 15 Juin - 13:57 | |
| HJ: Désolé du temps que cela a prit... Et maintenant, je me plierai à la nouvelle règle Le coup avait été foudroyant. Ledric s’était directement aplatit au sol sous l’impact. Faignant tout de même l’inconscience, il resta étendu quelques temps, juste assez pour entendre le groupe de miliciens charger vers eux, ou plutôt, ce qu’il restait d’eux. Il entendit et ressentit le dur contact d’un homme s’affalant subitement au sol. Tout allait vite. Des sifflements de flèches, des bruites d’épées sorties de leur fourreau et des cris d’humains, sans doute des ordres. Ouvrant les yeux à mi-clos, Ledric pu apercevoir un attroupement de la milice se diriger vers lui, ils devaient être trois ou quatre. Ils semblaient cependant regarder plus loin devant… en direction de quelqu’un d’autre que lui. Le demi-elfe compris, les miliciens en voulaient au groupe qui suivait l’elfe blessé. Une forte pression se fit alors sentir sur ses épaules, celle d’un choix difficile à prendre. Un choix qui entrainerait bien des conséquences, peu importe lequel il ferait. Aider ces inconnus, ou continuer de feindre l’inconscience et ainsi s’enfuir par la suite. L’instant de choisir sembla durer une éternité, le temps se figea sous ses yeux. Mais après tout, cela ne faisait-il pas déjà trop longtemps qu’il était seul, à errer autour de la ville sans but précis ?... Il était temps pour lui de connaître un peu d’action, de vivre quoi ! D’un geste furtif, il agrippa la cheville du milicien qui passa le plus près, le faisant s’écraser directement au sol, suscitant du même coup l’intérêt des autres assaillants. Ledric se leva d’un seul et même bond. Il se dirigea illico vers l’échelle menant au toit, évitant une flèche en chemin et bousculant deux miliciens sur son passage. Une fois le premier barreau grimpé, le rôdeur comprit que le toit était à oublier. Rebroussant chemin, il se rangea du côté de «l’humaine» et du «mendiant», près à rendre la vie difficile aux miliciens… HJ2: Vous pourrez contrôler Ledric au cours de la bataille si cela vous chante, mais n'oubliez pas de respecter son côté pacifique. Quoiqu'il peut toujours devenir meurtrier s'il en est nécessaire ...
Dernière édition par Ledric le Mar 15 Juin - 20:21, édité 1 fois | |
| | | Aeilis Noctisia Criminel, etc.
Messages : 44 Date d'inscription : 10/06/2010
Biographie du Personnage Race :: Vampire Pur Classe :: Maitre du feu Réputation :: -10
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Mer 16 Juin - 19:44 | |
| Quelque chose clochait. La tension qui régnait dans l’air était perceptible, si tangible qu’elle avait l’impression de pouvoir l’aggriper à main nue. La rouquine se dégagea du corps vraisemblablement inconscient sur lequel elle avait attéri et porta instinctivement son regard sur la seule issue de la ruelle. Aucune acuité extraordinaire n’était requise pour percevoir l’arrivée imminente d’un groupe de miliciens ; leur pas lourd résonnait sur le sol tel un écho lugubre, tandis que le cliquetis de leur armure grondait en direction du petit groupe hétéroclite. Une flèche, puis une autre volèrent dans leur direction, se fichant au hasard ans les murs ou balayant le sol. Ils veulent nous effrayer….
À peine quelques secondes suffirent. Le groupe se divisa rapidement ; le Paladin opta pour une alternative enviable et s’engouffra à l’intérieur d’un bâtiment, suivi de près par quelques gardes. Quant au soi-disant garde, il aggripa un milicien passant près de lui et lui fit perdre le pied, avant de grimper sur le toit par l’échelle de secours.
Pendant un court instant, la vampire se préoccupa de l’elfe agonisant sur les toits et fit rapidement le deuil d’un repas paisible à saveur elfique. Ce n’est vraiment pas l’idée du siècle de m’être impliqué aussi activement dans ce merdier ! La rouquine soupira longuement et repoussa ses longs cheveux roux-blond vers l’arrière d’un geste agacé. Son attention fut attiré par un aboiement d’ordres ordonnés et découvrit avec stupeur quatre hommes, puissamment armés, accourirent vers elle. Elle n’était ni habillée pour le combat, ni préparée pour cela. Ses compétences en combat ne reflétaient pas l’excellence, ni une maitrise adroite des armes.
*- Les seules armes , que je possède contre quatre épées habilement maniées, sont deux malheureuses dagues… - Il y a autre chose… - Tais-toi ! Jamais j’oserai user de ta pouvoir destructeur… - Si c’est la ‘mort’ que tu souhaites, soit !*
Aeilis s’arma de ses deux dagues et repéra d’un œil expérimété les failles dans les structures lui permettant un quelconque échappatoire. Elle compta ; un, deux.. mètres… un, deux, trois, quatre pierres vers la droite…Un trou assez large pour mon pied droit.. Son manège recommença jusqu’au moment ou elle se sentait prête à déjouer toutes éventualités. Les gardes se divisèrent et deux hommes à l’allure féroce la zieutèrent, épée à la main.
- Rends-toi femme…
La vampire, de nouveau enfouie sous une ample capuche, leur sourit bonnement et fit mine de se rendre, avançant à petit pas vers eux. Soudain, la jeune femme jeta sa cape au sol, dévoilant sa réelle identité, celle d’une redoutable prédatrice. Un rictus haineux déformait ses traits délicats, exposant ses canines au yeux de tous, insufflant par le fait même la crainte propre aux créatures des ténèbres.
- Une vampire ! Pur à ce qu’il semble… Jamais nous aurions dû les autoriser à vivre ! - Nous autoriser ! Haha ! Faites moi rire ! Nous acceptons seulement cette soumission par pur logique… Vous êtes loin d’être une menace pour nous… Mais voyez-vous, nous ne souhaitons guère faire fuir notre nourriture…
Un rire glacial s’échappa de ses lèvres pleines. Sans attendre davantage, Aeilis se bondit à la droite du premier garde, posa son pied à l’endroit déterminé sur le mur et se propulsea en pivotant d’un demi-cercle pour l’assaillir par l’arrière. Sa dague vint se ficher dans l’omoplate gauche du premier garde, hurlant de rage et de douleur.
- Vous êtes chanceux, j’ai manqué de quelques centimètres ma cible initiale… lui susurra-t-elle au même moment à l’oreille.
Le narguer fut une grave erreur. La lame de l’autre milicien ne l’était pas. Aeilis eut tout juste le temps d’éviter un coup mortel entre ses côtes, blessant à la place sa cuisse droite qu’elle utilisa pour se dégager loin du garde blessé. La vampire s’accroupit au sol, posant une main tremblante sur sa cuisse ouverte. L’artère n’est pas touchée… Mais je viens de perdre mon seul avantage, ma rapidité… Argh.. La douleur lui arrachait des grondements de rage, tandis qu’un feuleulement haineux s’échappait de sa gorge. Le garde ne le quittait pas du regard, hésitant à venir en aide à son comparse. Pendant une simple fraction de seconde durant laquelle le milicien observa le blessé, permit à la jeune femme de se faufiler à toute vitesse hors de leur portée, empruntant la même porte utilisée précedemment par le paladin.
Sa blessure suintante et sa souffrance grandissante, lui firent perdre toute notion, tout repère dans la noirceur et elle percuta de plein fouet une silhouette à l’intérieur du bâtiment.
HJ : Azah, tu peux décider si je t’ai percuté ou un garde hihi ! | |
| | | Kestrele INCONNU
Messages : 25 Date d'inscription : 15/06/2010 Age : 34 Localisation : Côte d'or
Biographie du Personnage Race :: Demi-Elfe Classe :: Maitre élément Air Réputation :: 1
| Sujet: Re: La Grande Basilique St-Odimir (la grande place) Jeu 17 Juin - 6:04 | |
| Kestrele était arrivée un peu plus tôt dans la matinée sur la grande place. De là, elle s’était assoupie, bien cachée dans une petite ruelle à côté de l’immense bâtiment à la sphère brillante. Fatiguée de son long voyage, elle avait juste prit le temps de bien se camoufler et d’avaler un reste de bouillon. Cela avait un peu calmé cette faim qui la tiraillait de plus en plus, la privant des quelques forces qui lui restait.
Elle fût réveillée par des cris douloureux, des pas précipités et des respirations haletantes. Elle ouvrit les yeux et le spectacle sous ses yeux la figeât. Du sang, à moins de un mètre d’elle, un corps étendu en uniforme laissait voir un visage tordu de douleur. Elle aperçut une jeune femme apparemment blessée de son combat contre les miliciens. Au moment où elle la regardait, elle vit qu’elle avait été aperçut. Par chance, elle s’était assoupie près d’une petite porte entrebâillée. Elle décida de s’y engouffrer aussi rapidement mais cela ne l’empêcha pas de remarquer quelques gouttes de sang allant à l’intérieur.
Tout était sombre, mais elle distinguait très bien la pièce. Dans celle-ci se trouvait quelqu’un qui avait l’air d’être mal en point. Elle resta aussi silencieuse que possible et se rapprocha tout doucement sans un bruit. Elle aurait aimée parler, mais aucun son ne sorti de sa bouche. Elle s’assit à quelques mètres de lui et pût apercevoir sa blessure à l’épaule. Elle revint vers la porte pour savoir combien il restait de ces miliciens et si elle et ce jeune homme était en sécurité à l’intérieure. Elle voulait aussi savoir qui était cette femme qui l’intriguait. Elle avait tout d’un humain, mais l’analyse que Kestrele avait faite d’elle lui disait qu’elle était loin d’être humaine. Au moment où elle mit la main sur la poignée, elle fût projetée en arrière par quelqu’un. Un souffle coupé sortie de sa gorge et une phrase d’inquiétude sortie de sa bouche sans qu’elle puisse le retenir.
« - Holà, du calme reste ou tu es…. »
Kestrele reconnut la jeune femme qu’elle avait aperçue dans la ruelle. Elle s’était directement mise sur son garde à vous malgré sa voix qui tremblait et son manque de nourriture qui l’affaiblissait, elle n’aurait aucune chance de s’en sortir. Kestrele vit que la jeune femme avait été affaiblit d’une blessure à la cuisse droite. Son sac était tombé et s’était ouvert lors de la bousculade, quelques chiffons, des fioles remplis de substances étranges, un petit couteau et une petite corde était dispersés à ses côtés. Kestrele prit son courage et essaya de détendre l’atmosphère.
« Hum… Vous êtes blessée…. Je pourrais vous aider à la soigner si vous le voulez…. Je viens juste d’arriver à Terrebelum, je….heu…. »
Kstrele se tue voyant que la jeune femme cherchait ses repères dans la salle. Elle en profita pour l’analyser un peu plus, de là elle comprit la vrai identité de la jeune femme. Elle n’eut aucunement peur, en fait elle ne savait pas vraiment si elle devait avoir peur pour sa vie ou au contraire se réjouir de pouvoir enfin parler à quelqu’un. Elle était entre les deux personnes de la pièce, l’une un vampire, l’autre un humain…et elle Demi-elfe, quelle rencontre bizarre….la journée risquera d’être mouvementé……
« -Ok, nous sommes tous les trois mal en points, vous blessés et moi pas en grande forme. Apparemment vous vous êtes battu tous les deux contre les mêmes personnes…… »
Un soupir sorti de sa bouche, elle ne savait pas quoi faire, elle recula de quelques pas en douceur et s’assit de façon à voir les deux personnes d’un seul angle en prenant soin de reprendre ses affaires dispersées. | |
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